Madina Lake

interview Madina LakePeux-tu un peu nous raconter l'’histoire du groupe dans ses grandes lignes ?
Ça fait maintenant quatre ans que le groupe existe. Dan et Mateo sont allés en Floride pour faire une école de musique ; c'’est là qu'’ils se sont rencontrés. Moi, je jouais dans un autre groupe mais nous avons eu le même management. Grâce à ça, nous avons fait plusieurs concerts à Chicago. Nous sommes ensuite devenus amis car nous avions les mêmes goûts et les mêmes aspirations. Nous avons ensuite décidé de quitter nos groupes respectifs pour faire Madina Lake. Voilà, c'’est la version très courte de notre histoire, tu n’'auras pas la version avec Fear Factor (il rit de bon coeœur). Non, sans rire, ce n'’est pas forcément un bon souvenir même si la fin est très très heureuse (il rit encore).

Comment trouvez-vous notre belle capitale ? Vos impressions après votre dernier concert ?
Nous apprécions énormément Paris. C’'est ma troisième fois ici et j’'adore cette ville. Ce que nous apprécions particulièrement, c’'est l’'engouement des fans français. En plus, les gens ici adorent leur culture, leurs racines, leurs familles. Ça nous change de Chicago où ce n'’est pas comme ça : les gens sont assez tristes là-bas. J'’avoue que je ne sais pas trop pourquoi. C’'est vrai qu'’ici vous avez aussi de très belles femmes. C'’est presque malsain tellement il y en a.

En écoutant ce nouvel album, je le trouve différent. Avez-vous changé votre façon de travailler ?
Oui cela a été très différent cette fois. Nous n'’avons pas eu beaucoup de temps pour enregistrer cet album ; nous avons eu environ deux mois. La fois précédente nous avions eu beaucoup plus de temps. Avant, nous partions du riff de guitare ou même du boucle de batterie, mais cette fois nous avons eu plus de pression. Le coté positif c'
interview Madina Lake’est que nous avons acquis une grande expérience live (Madina Lake sort d'une tournée de 120 dates en 10 mois) et durant le laps de temps de la tournée, nous avons quand même eu le temps d'’accumuler du matériel pour cet album. Ainsi, nous avons commencé l'’écriture de l'’album à partir d'’idées très individuelles et non pas à partir d’'un riff et du travail collectif autour de ce riff. C'’est un peu comme si tu avais un cercle et un rond et que tu les mettais ensemble. Ça semble étrange au début et puis tu trouves comment faire pour les faire cohabiter. C'’était tout nouveau pour nous comme façon de travailler mais au final nous sommes tous satisfait du résultat.

Vous devez donc tous avoir un titre favori sur cet album ?
Moi c’'est « Criminals ». C'’est le titre le plus lourd de l'’album. Le refrain est assez dramatique, les paroles parlent des vrais « méchants », de ceux que l'’on n’arrête jamais. Tu vois un type genre George Bush.



Moi c’est « Legends ». J'’adore le rythme de cette chanson. Elle sonne assez électronique. J'’adore vraiment la production sur ce titre. C'’est vraiment cool de pouvoir incorporer des tel éléments dans notre musique sans que ça pose de problème à nos fans (il sourit). Ça parle des dangers de la vie et qu'’il faut bien faire attention car la main du malin peut se poser à tout moment sur ton épaule.



Et moi, ma favorite c'’est la deuxième « Let's Get Outta Here ». Le riff principal est assez sombre et ça parle simplement d'’un échappatoire dans un monde genre Utopia. C'’est un peu comme si tu disais « fuck them all and let'’s go there ».

Le style de la pochette a également évolué. Pouvez-vous nous en parler ?
J'’ai parlé de l'’album à une de mes amies de lycée qui m’a parlé d’'un peintre. Quand nous avons vu ses toiles sur le net,
interview Madina Lakenous avons tout de suite accroché. Je lui ai envoyé un e-mail en lui disant que nous faisions notre deuxième album. Je lui ai dit ce en quoi nous croyons, ce que contenait l’'album. Il m’'a répondu le lendemain et nous avons commencé à parler. De cela a découlé un échange : il fait notre artwork et en retour nous avons mis en musique sa peinture. Il n’'y aura jamais de question d'’argent entre nous et ça fait du bien de ne pas tomber dans cette routine monétaire.

Votre meilleur souvenir avec le groupe ?
La tournée avec My Chemical Romance, le prix reçu de la par de Kerrang. Nous n'’avions rien gagné auparavant, même pas un concours de quartier (il rit). C'’est vrai que ce furent deux évènements importants car ce fût un grand pas en avant pour nous. Grâce à ça, nous sommes passés de concert avec 50 personnes à de grandes salles sold out. Nous sommes vraiment chanceux et nous profitons de chaque instant.

Que représente l’'esprit du métal pour vous ?
’J'ai envie de te répondre : « aimer la vie ». Il faut que toutes tes tentations, ce qui fait tes envies, deviennent réalité. Aime cette vie, tu n'’en as qu'’une seule. Moi-même, si nous ne jouons pas de métal à proprement parler, j'’adore l'’énergie que ça dégage. En Australie, nous jouions dans le même festival que des groupes comme Lamb Of God et j’ai rarement vu une telle énergie sur scène et dans le pit. A chaque fois qu'’il y a une scène métal dans un festival, c'’est toujours la plus chaude. On est pratiquement tous fans de Metallica dans le groupe. Ce groupe est vraiment l'’un des meilleurs du monde.

Un dernier mot pour les fans français…… ?
Merci pour tout, nous sommes vraiment très heureux d'’avoir fait cette interview. Merci à la France pour son soutien et à bientôt sur la route !!!!!

interview réalisée par Aragorn

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