Young Americans

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16/20
Nom du groupe David Bowie
Nom de l'album Young Americans
Type Album
Date de parution 07 Mars 1975
Labels RCA Records
Produit par David Bowie
Style MusicalGlam Rock
Membres possèdant cet album42

Tracklist

1. Young Americans 05:10
2. Win 04:44
3. Fascination 05:43
4. Right 04:13
5. Somebody Up There Likes Me 06:30
6. Across the Universe 04:30
7. Can You Hear Me 05:04
8. Fame 04:12
Total playing time 40:30

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David Bowie


Chronique @ zvlorg

05 Novembre 2010
Après l’inégal Diamond Dogs, qui a marqué une nette baisse de qualité globale, David Bowie se devait de rebondir. Ses problèmes de drogues s’améliorent à peine mais il est toujours conscient, comme lorsqu’il a écrit Diamond Dogs, que l’époque glam rock appartient déjà au passé et qu’il faut tourner la page Ziggy Stardust-Aladdin Sane. Le choix pour lequel il opte dans Young Americans est radicalement différent de celui de Diamond Dogs, fini les concepts apocalyptiques et compliqués, Bowie explore ici l’une de ses faces encore inconnus, la musique dite noire. La soul a en effet forgé une partie de sa culture et le funk est en pleine explosion en 1975, ce qui a fortement imprégné Young Americans.

Le morceau-titre justement est un funk dansant et efficace, au groove imparable imprimé par le saxophone, et bien qu’il soit entaché par les prémices de ce qu’on appellera la disco, il reste de bonne qualité. Le tube de l’album Fame, a été écrit avec John Lennon, mais n’en est pas moins une grosse déception, funky certes, mais trop linéaire, ennuyeux et franchement lassant. La suite de l’album se démarque nettement de ces deux titres, plus posée, plus soul, avec un côté rêveur hérité de ses premiers albums. C’est notamment le cas de Right, Win ou Can You Hear Me, la voix de Bowie s’acclimate à merveille avec l’ambiance gospel imprimée par les choeurs féminins, et le groove délicat est cette fois épuré, bien que peu original. Fascination et Somebody Up There Likes Me sont sans doute les deux meilleurs titres de l’album, le funk et la soul y sont parfaitement dosés, et certains airs de clavier annoncent déjà l’album suivant.

A ceux qui prédisaient sa chute, David Bowie apporte une réponse mitigée. Il a certes réussi à rebondir dans un style différent et plus cohérent que Diamond Dogs, mais d’une manière contraire à sa volonté de recherche perpétuelle. Le Bowie inventif et visionnaire cède ici sa place à un Bowie sérieux, appliqué, capable de réussir un bon album de soul/funk, mais surtout soucieux de reprendre confiance en lui. Seulement David Bowie est un grand et comme tous les grands il arrivera à renaître de ses cendres, et ce qu’on ne sait pas encore en 1975 c’est que Young Americans contribuera à son nouveau virage sur l’album du retour au sommet Station to Station.

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