The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars

Liste des groupes Glam Rock David Bowie The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars
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18/20
Nom du groupe David Bowie
Nom de l'album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars
Type Album
Date de parution 1972
Labels EMI Records
Style MusicalGlam Rock
Membres possèdant cet album109

Tracklist

1. Five Years 04:42
2. Soul Love 03:34
3. Moonage Daydream 04:39
4. Starman 04:13
5. It Ain't Easy 02:57
6. Lady Stardust 03:19
7. Star 02:47
8. Hang on to Yourself 02:38
9. Ziggy Stardust 03:13
10. Suffragette City 03:24
11. Rock'n'roll Suicide 02:58
Total playing time 38:37

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David Bowie


Chronique @ Doncha

23 Décembre 2009

Album magnifique !

Après le succès de son single Space Oddity (1969) et un début de carrière réussi avec Hunky Dory (1971), Bowie va accéder dès à présent à la gloire. David Bowie n'existe plus, il est Ziggy Stardust, un personnage androgyne, une idole. Il a conquis le monde.
Bowie est un artiste rare car il est loin de s'être borné au seul domaine du rock et Ziggy Stardust est son chef-d'oeuvre. Un concept-album baignant dans le glam, le strass et les paillettes (allez, dans deux ans ça sera dans la cocaïne !).

En plus de Bowie, il ne faut surtout pas oublier de mentionner le groupe, répondant au doux nom de Spiders From Mars, dans lequel on retiendra surtout Mick Ronson. Un guitariste aux riffs qui tuent et sans qui cet album ne serait pas grand chose (ou plutôt, Bowie seul à la guitare c'est autre chose, essayez Diamond Dogs).

Alors ? Ziggy c'est qui, c'est quoi?
C'est un 'space invader' qui va apporter le rock & roll à la planète Terre menacée de disparition d'ici 5 ans, rien que ça !
C'est ainsi que commence cet opus, c'est-à-dire un enchaînement de quatre morceaux monstrueux. « Five Years » d'abord, qui évoque donc la disparition prochaine de la planète. Les choeurs finaux de cette chanson sont vraiment beaux, la voix de Bowie se fait dramatique. On enchaîne avec « Soul Love » qui semble calme à première vue, la voix est posée sur les couplets, ça explose sur les refrains avec quelques intermèdes au saxophone joués par Bowie lui-même. C'est alors qu'arrivent deux titres géniaux (et il y en aura d'autres après) : « Moonage Daydream » dont la principale originalité réside dans un petit interlude complètement barré au milieu d’un morceau qui vous enverra dans l’espace avec LE solo final. En quatrième position, le tube de l'album, « Starman » avec un début sur un air acoustique et un riff culte sur le refrain. Comment nier alors l'apport de Mick Ronson ?

Par la suite l'ambiance retombe un peu, le titre issu des sessions d’Hunky Dory « Ain't Esay » peut paraître assez étrange de prime abord mais n'en demeure pas moins très bon après quelques écoutes. La jolie ballade « Lady Stardust » entretient le côté androgyne du personnage. Le titre signifie « Madame Stardust » mais pourtant cette dame est toujours désignée par « il »… Mystère ! Sans vraiment avoir le temps de souffler, le rock & roll « Star » et l'incisif « Hang on to Yourself » font office de transition (souvent les deux morceaux les moins aimés de l'album).

La route vers la fin de l'album est pavée par trois titres aussi géniaux que « Moonage Daydream » et « Starman » : « Ziggy Stardust » avec un riff épatant, culte (les superlatifs commencent à manquer !), simple, Stooges quoi ! (Ziggy = Iggy (Pop) ? Rappelons que Bowie a été un grand proche de l'Iguane). « Sufragette City », un rock & roll puissant qui ne baisse jamais d'intensité. Au début, on l'aime ce morceau, mais on le trouve trop répétitif - surtout sur la fin. Puis, avec le temps, on en redemande !

Et il y a le dernier titre, la conclusion, le final de cet album, la plus belle fin qui soit (enfin, musicalement hein !) : " Rock & Roll Suicide ". Dès la lecture du titre on ne s'attend pas à se déhancher sur cette chanson, une simple guitare, une voix calme et posée, pleine de regrets "Time take your cigarette... Puts it in your mouth..." - "Oh oh oh you're a rock and roll suicide". Puis le second couplet démarre, quelques notes de guitare électrique pour faire augmenter l'intensité, "Oh oh oh you're a rock and roll suicide..". Et la batterie, la guitare rythmique et les cuivres entrent en jeu. La voix de Bowie se fait plus dense… et c'est le déclic : "Oh no love, you're not alone !". Une foule d'émotions "YOU'RE NOT ALONE !", la mélancolie vous assassine, "Gimme your hands, cause you're wonderful". Ziggy est mort, vive Ziggy !

En réalité Ziggy se suicidera un peu plus tard, lors de son dernier concert de sa dernière tournée de 1973 : "le show que nous donnons ce soir est le dernier" (en résumé...).

Album magnifique ! A posséder absolument.
20/20.

Morceau préféré : Rock & Roll Suicide.

1 Commentaire

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samolice - 19 Août 2015: Quel magnifique disque. Vraiment. Ronson est magistral effectivement. Merci pour la chronique.
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Commentaire @ zvlorg

16 Août 2010
D’albums en albums, David Bowie a su trouver son style, et la pop soignée de Hunky Dory, agréable surprise, va être sublimée dans ce Ziggy Stardust qui va entrer dans l’histoire. Son nom interminable évoque bien-sur les albums concepts des Kinks, et Bowie met en scène le concept avec autant de simplicité que ses prédécesseurs, sans perdre l’énergie et l’efficacité qui lui ont permis de cartonner sur Oh! You Pretty Thing ou Changes.

L’introduction se fait assez douce avec Five Years, qui a tout du délicat morceau art pop puisant ses mélodies chez les Beatles et son raffinement chez les Who, avec bien sur cette touche de folie typiquement bowienne. Et la force du bonhomme, c’est justement de pouvoir changer radicalement de direction dès le deuxième titre avec un Soul Love posé, surprenant et très agréable. Le feu d’artifice commence vraiment à partir de Moonage Daydream, jamais encore Bowie n’avait paru aussi plaisant ni aussi puissant, son chant est percutant, ses refrains travaillés et il remet ça sur le Fameux Ziggy Stardust, rythmé comme un sLow mais bien sur beaucoup plus expressif et racé, avec ce groove supplémentaire qu’il imprime. Sa science du refrain est toujours aussi aiguisée comme le prouve le magistral Starman, et même si ce refrain peut paraitre pompeux et niais, il est bien difficile d’y résister. Ses haussements de ton, plutôt rares dans le passé, sont ici remarquables, le rock ‘n’ roll sur-vitaminé Suffragette City figure parmi les titres les plus efficaces de son répertoire, tandis que Hang on to Yourself fait fortement penser à du punk avant l’heure par son tempo élevé et ses riffs basiques et percutants.

Comme pour beaucoup de grands, Bowie a pu atteindre des sommets en suivant son inspiration jusqu’ici impressionnante. Sa pop originale qu’il a fait évoluer durant les albums précédents est désormais resplendissante et lui permet de devenir l’un des artistes les plus marquants de son temps. Et la confirmation n’est pas loin avec le concentré de grands classiques que sera Aladdin Sane dès l’année suivante.

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