Backtracks

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18/20
Nom du groupe AC-DC
Nom de l'album Backtracks
Type Box Set
Date de parution 09 Novembre 2009
Style MusicalHard-Rock
Membres possèdant cet album21

Tracklist

DISC 1 - STUDIO RARITIES
1. Stick Around
2. Love Song
3. Fling Thing
4. R.I.P. (Rock in Peace)
5. Carry Me Home
6. Crabsody in Blue
7. Cold Hearted Man
8. Snake Eye
9. Borrowed Time
10. Down on the Borderline
11. Big Gun
12. Cyberspace
DISC 2 - LIVE RARITIES
1. Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Sydney Festival, 30/01/1977)
2. Dog Eat Dog (Apollo, 30/04/1978)
3. Live Wire (Hammersmith Odeon, 02/11/1979)
4. Shot Down in Flames (Hammersmith Odeon, 02/11/1979)
5. Back in Black (Landover, MD, 21/12/1981)
6. T.N.T. (Landover, MD, 21/12/1981)
7. Let There Be Rock (Landover, MD, 21/12/1981)
8. Guns for Hire (Detroit, MI, 18/11/1983)
9. Sin City (Detroit, MI, 18/11/1983)
10. Rock and Roll Ain't Noise Pollution (Detroit, MI, 18/11/1983)
11. This House Is on Fire (Detroit, MI, 18/11/1983)
12. You Shook Me All Night Long (Detroit, MI, 18/11/1983)
13. Jailbreak (Dallas, TX, 12/10/1985)
14. Highway to Hell (Moscow, 28/09/1991)
15. For Those About to Rock (We Salute You) (Moscow, 28/09/1991)
16. Safe in New York City (Phoenix, AZ, 13/09/2000)
DVD - FAMILY JEWELS VOLUME 3
1. Big Gun
2. Hard As a Rock
3. Hail Caesar
4. Cover You in Oil
5. Stiff Upper Lip
6. Satellite Blues
7. Safe in New York City
8. Rock'n Roll Train
9. Anything Goes
Bonus Videos
10. Jailbreak (Alternate Alberts Video)
11. It's a Long Way to the Top (If You Wanna Rock 'n' Roll) (Park Version)
12. Highway to Hell (Alternate Alberts Video)
13. You Shook Me All Night Long (Alternate Alberts Video)
14. Guns for Hire (Alternate Alberts Video)
15. Nervous Shakedown (Alternate Alberts Video)
16. Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Live Album Promo)
17. Highway to Hell (Live Album Promo)
Bonus Features
18. The Making of "Hard As a Rock"
19. The Making of "Rock'n Roll Train"
+ 36 Pages Book

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AC-DC


Chronique @ Loloceltic

27 Octobre 2013

Les frères Young ont mis les petits plats dans les grands.

Un an après un "Black Ice" que nous n’espérions plus, et alors qu’ils continuent à remplir les stades à travers le monde, les frères Young nous font la surprise de nous offrir un coffret sur lequel les fans vont se précipiter. Proposé en deux versions, "Backtracks" voit AC/DC ressortir inédits et raretés de tiroirs bien gardés. La version 'classique' propose ainsi 12 titres studios provenant d’éditions australiennes de ses albums, de face B et autres, sur un premier cd. Le second disque est quant à lui dédié à 15 titres Live, alors que le coffret comprend également un DVD venant compléter la série des "Family Jewels" avec des vidéos tirées des 3 derniers albums studios ("Ballbreaker", "Stiff Upper Lip" et "Black Ice"), plus quelques Lives et making of. La version 'collector' voit le premier CD étoffé de 6 titres supplémentaires (aucun n’étant inédit !), alors que la partie Live se décline sur 2 CD. Enfin, la partie DVD est également étoffée par un second disque consacré au Live donné par la légende australienne au Circus Krone de Munich en 2003, le tout étant empaqueté dans une reproduction d’ampli qui fonctionne réellement (en 1W, mais c’est déjà ça !). Rajoutez à cela un livret contenant de nombreuses photos rares ou inédites, et de nombreux goodies (backpass, badge, billets, etc…) et vous constaterez que AC/DC ne s’est pas moqué de ses fans.

Difficile d’entrer dans les détails pour un tel pavé. Nous nous concentrerons donc sur la version 'simple', en particulier sur la partie des inédits studios qui permettent en l’espace de 12 titres, de constater l’évolution du quintet, d’un "Stick Around", tiré de la version originale australienne de "High Voltage", classique du Hard-Pub des débuts mené par la gouaille de Bon Scott, jusqu’au Boogie Hard-Rock vitaminé et hyper entrainant d’un "Cyberspace", bonus tiré de l’édition australienne de "Stiff Upper Lip". Certaines époques sont particulièrement reconnaissables, que cela soit le Hard-Rock chaud et bluesy de "Powerage" avec le délicieux "Cold Hearted Man", le retour en forme de "Blow Up Your Video" avec le son sec et claquant d’un "Snake Eye" puissant et direct, et d’un dynamique "Borrowed Time", ou encore la période plus heavy de "The Razors Edge" avec le hit que fut "Big Gun", tiré de la bande originale du film 'Last Action Hero', propulsé par le jeu puissant et précis de Chris Slade à la batterie. Quelques surprises sont également à noter avec la ballade aux tonalités psyché et progressives d’un "Love Song" (1975 – édition australienne de "High Voltage"), ou l’étonnant instrumental "Fling Thing", inspiré d’un air traditionnel et présent sur l’édition 45 tours de "Jailbreak". D’autre part, si le Hard-Rock’n’Roll de "R.I.P. (Rock In Peace)" colle parfaitement à l’ambiance de "Dirty Deeds Done Dirt Cheap" dont il est tiré de l’édition originale parue au pays des kangourous, c’est également le cas d’un "Carry Me Home" faisant penser à "Big Balls" alors qu’il a servi de face B au 45 tours de "Dog Eat Dog", et d’un "Crabsody In Blue", ballade bluesy tirée du même moule que "Ride On" et initialement parue sur le "Let There Be Rock" australien. Enfin, si le groovy "Down On The Borderline" est excellent, il ne colle pas du tout à l’époque de "The Razors Edge" alors qu’il servit de face B à "Moneytalks".

Mais si ce premier cd est de loin le plus passionnant, le reste possède également son lot de pépites. Dans une partie Live dominée par les prestations de Brian Johnson, nous nous régalerons cependant de la gouaille de Bon Scott sur 4 titres dont un "Live Wire" survitaminé. De son côté, le chanteur à la casquette s’en tire haut la main malgré un "Back in Black" sur lequel il force un peu sa voix. Le reste de sa prestation est marqué par l’opération de réhabilitation de l’album "Flick of the Switch" représenté ici par 2 titres ("Guns for Hire" et "This House Is On Fire") joués à Detroit dont le public entre carrément en transe sur un "You Shook Me All Night Long" au refrain repris à gorges déployées. Nous noterons également un "Jailbreak" s’étalant sur plus de 13 minutes pour servir de trame au légendaire strip-tease d’Angus, et sur lequel, question groove, Simon Wright souffre de la comparaison avec Phil Rudd. Enfin, "Stiff Upper Lip" n’est pas oublié avec un "Safe in New York City" joué à Phoenix en 2000, avant que les autorités américaines ne l’interdisent sur leur territoire après les attentats du 11 Septembre 2001.

Enfin, côté DVD, impossible de passer à côté du clip de "Big Gun" sur lequel Arnold Schwarzenegger s’éclate comme un petit fou alors qu’il ne devait passer que 5 minutes sur le tournage à l’origine, alors que "Jailbreak" nous donne à voir un Angus pubère avec ses cheveux courts.

Difficile de faire court pour décrire un tel objet, mais l’essentiel est là, sachant qu’il faudra dépenser la bagatelle de presque 170 € pour se procurer la version 'collector' sur le site du groupe. En même temps, quand on aime AC/DC, on ne compte pas et on est prêt à tous les sacrifices pour se taper un 'duck walk' à travers son salon. En attendant, quelle que soit l’édition que vous choisirez, vous en aurez pour votre argent car, et ce n’est pas souvent le cas, les frères Young ont mis les petits plats dans les grands pour nous offrir un cadeau gavé 'raz la gueule' d’éléments indispensables à tout aficionados du combo électrifié ! Alors un grand merci les gars et continuez encore longtemps à nous faire empoigner notre SG imaginaire sur vos riffs imparables !

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Chronique @ choahardoc

06 Janvier 2010
AC/DC est une fois de plus le Veau d'or que les stratèges de Sony tentent d'imposer à tous en cette période de fête. Cependant, il est malaisé de proposer un produit original après l'impeccable Bonfire, le Family Jewels et l'inespéré Plug-Me-In...
Les archives audio et vidéo du groupe étant plus que largement utilisés, Columbia a donc opté pour la bonne vieille solution: inonder le marché avec un agglomérat de produtions officielles déja sorties dans le passé. Bien sur, nombre de fans se scandaliseront de ce procédé qui n'est pas sans rappeler par exemple le Best Of The B-Sides d'Iron Maiden et le Hidden Treasures de Megadeth. Ne les en blâmons pas...

Le CD de Studio Rarities qui ouvre ce coffret contient sept morceaux de l'ère Bon Scott issus des pressages australiens. Poutant, les français connaissent depuis bien longtemps Cold Hearted Man et le sublime Crabsody In Blue stupidement écartés de la discographie du groupe dans les années 90. Les autres titres sont d'excellents rock vintage. Rock In Peace pêche un peu au niveau de la production malgré un bon riff à la Big Balls. Love Song me fait penser à un croisement réussi d'AC/DC avec une ballade des Eagles, le frangin Georges Young était sans doute dans les parages! L'instrumental Fling Thing contient le thème du fameux Bonny présent sur Live (1992). Justice est enfin rendue à ces fabuleux titres. Reste une omission volontaire qui fait grincer les dents du puriste que je suis: quid de la reprise du School Days de Chuck Berry parue sur TNT, peut-être écartée pour des raisons de droit d'auteur? Les morceaux de l'ère Johnson, tirés de maxi à l'exception du célébrissime Big Gun, extrait de la bande originale de Last Action Hero, tiennent vraiment bien la route. Je recommande particulièrement le puissant Borrowed Time. Cyberspace, séquelle des sessions de Stiff Upper Lip, est un titre assez rapide qui renvoie finalement aux débuts du groupe.

Live Rarities tape aussi allègrement dans les fonds de tiroirs et autres faces B. Guère de prise de risques ici: This House is On Fire, Guns for Hire et Safe in New York City sont les seuls morceaux joués moins d'un million de fois par les Aussies! Un Live Wire tonitruant ne passe pas inaperçu au milieu de cette "set-list". On note aussi la -très- grosse ambiance derrière Highway to Hell et For Those About to Rock, deux emprunts sonores au gigantesque concert filmé à Moscou en 1991. Les prises de son, effectuées à toutes les époques depuis 1977 sont généralement très honnêtes. A l'exception des titres précités, il s'agit d'un quasi Best-Of Live, rassurant pour les plus jeunes qui découvrent le groupe depuis le triomphe de Black Ice.

Le DVD prend la suite de Family Jewels sur lequel Columbia, désireuse de garder quelques munitions aux dépens de ces acquéreurs, avait "malencontreusement oublié" les clips de Ballbreaker et Stiff Upper Lip. Ce Volume 3 suit ses prédécesseurs avec un certain brio.
On sourit au douzième degré de Cover You in Oil et Hail Caesar. Schwarzie prête main forte à Angus Young sur Big Gun, sympa! L'esprit du groupe transparaît bien dans ces vidéos de pur fun sans une once de prise de tête. A noter tout de même, la mise en scène un peu plus moderne de Stiff Upper Lip. Anything Goes réjouira les bienheureux (dont moi-même) qui étaient présents à Bercy en 2009. Les bonus sont des Promo-clips de qualités et complètent la riche vidéographie du groupe. Précision utile pour les puristes, certains "bonus" figurent déja sur Family Jewels: Jailbreak et Highway to Hell.

En conclusion, un AC/DC plus que jamais au sommet de la gloire nous sort une fois de plus un objet que les fans reconnaîtront comme indispensable et placeront fièrement au côté du récent Plug-Me-In. Le packaging sympathique contient un livret de 36 pages qui se laissent regarder avec un certain plaisir emprunt de nostalgie. L'archivage de la période Bon Scott est bien fini. Ne serait-ce que pour le Studio Rarities rassemblant des merveilles méconnues où éparpillées depuis trop longtemps, ce Backtracks mérite d'être adopté... du moins par ceux qui possèdent tout le reste!

R.I.P Ronald Bedford Scott (1946-1980).

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ZazPanzer - 08 Décembre 2010: Encore une belle chro tout à fait complète qui montre ton attachement à ce grand groupe. Fan die-hard ?? Apparemment tu apprécies même les productions récentes ?

Personnellement je trouve bien dommage que Phil ait réintégré le groupe qui a du coup tourné la tête vers le passé au lieu d'aller de l'avant comme ils auraient pu le faire suite à l'énorme Razors Edge qui a bercé mon adolescence. Sur les nouveaux albums, quelques morceaux sont sympas, mais j'ai du mal à arriver jusqu'au bout sans piquer du nez...

choahardoc - 10 Décembre 2010: Chris Slade est un batteur phénoménal et peut-être que l'histoire aurait pu changer si le nez de Cléopatre... Je m'égare. Bref, je suis attaché à tous les albums des boys excepté le paresseux Fly On The Wall. J'ai adoré The Razor's Edge mais Ballbreaker, bon sang, quelle tuerie! Merci pour ce com très sympa.
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