All Things Must Pass

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18/20
Nom du groupe George Harrison
Nom de l'album All Things Must Pass
Type Album
Date de parution Novembre 1970
Style MusicalPop Rock
Membres possèdant cet album29

Tracklist

LP 1
1. I'd Have You Anytime
2. My Sweet Lord
3. Wah-Wah
4. Isn't It a Pity (Version One)
5. What Is Life
6. If Not for You
7. Behind That Locked Door
8. Let It Down
9. Run of the Mill
10. Beware of Darkness
11. Apple Scruffs
12. Ballad of Sir Frankie Crisp (Let It Roll)
13. Awaiting on You All
14. All Things Must Pass
LP 2
1. I Dig Love
2. Art of Dying
3. Isn't It a Pity (Version Two)
4. Hear Me Lord
5. Out of the Blue
6. It's Johnny's Birthday
7. Plug Me in
8. I Remember Jeep
9. Thanks for the Pepperoni

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George Harrison


Chronique @ Doncha

22 Décembre 2009
Avril 1970, c'est le drame.
Paul annonce que les Beatles n'existent plus, et fout par là un coup de couteau dans le dos des autres membres (notamment Lennon qui ne supportera pas).
La fin du monde est proche, mais relativisons, ils étaient 4 génies, en solo ils devraient tout de même assurer ! Et à qui on pense alors? John Lennon & Paul McCartney bien sûr !
Dommage c'est raté, George Harrison, resté à l'ombre du plus grand duo de compositeurs du siècle entre dans la lumière et vous fout une claque monumentale (une sur la joue gauche pour le premier disque, et une sur la droite pour le second).
En réalité il s'agit d'un triple album (assez rare, Sandinista! des Clash en est un également, entre autre).

Cet album a également un contexte obscur, mystique, légendaire : Georgie fait courir la rumeur dans la presse selon laquelle, toutes les chansons de cet album seraient des compositions refusées par Lennon/Macca du temps des Beatles, rien que ça !
Cette légende se vérifie pour certaines chansons, mais pas toutes.
On peut alors se dire "bah p'tete parce qu'elles sont nulles ces chansons là".
Pauvre de toi, car sur 18 chansons (et encore, dans les nouvelles versions, il y a des bonus superbes), j'en compte pas moins de 11 bijoux (le bonus I Live For You (Outtake) est renversant).

Dès la première chanson, c'est une bouffée d'oxygène, on plane littéralement, les hostilités continuent My Sweet Lord, LE tube de cet album, le rock Wah-Wah (évoquant les tensions du groupe lors des dernières sessions studios), un Isn'It A Pity beau à en pleurer (qui aurait pu se trouver sur le White !), les 4 premières chansons, qui forment l'une des meilleures entrées en matière pour un ouvrir un album, il y a un peu plus loin la démo de Beware Of Darkness, qui est juste une bonne, voir très bonne chanson, et quand on entend le morceau initial, la voix de merveilleuse de George posée sur une simple guitare, on se dit juste que cet homme a été touché par la grâce de Dieu.

Un second centre nerveux se trouve dans cet album, constitué des 3 chansons que sont tout d'abord Ballad Of Sir Franskie Crisp, j'ai assez de mal à la décrire, mais elle est géniale malgré une certaine répetitivité, la suit le Rock & Roll Awaiting On You All et se conclue par la ballade mélancolique au titre éponyme, All Things Must Pass, sublime.

Allez une dernière conclusion, car qui ne déclare pas, qu'un album doit toujours se finir par un chef-d'œuvre ?
Vous l'aurez deviné, c'est bel et bien le cas ici, Hear Me Lord, longue, des choeurs à n'en plus finir, une guitare efficace, un piano redoutable, magistral.

Album d'exception tout simplement.
20/20
Morceau préféré : Hear Me Lord.

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Commentaire @ plo54

01 Juin 2010
Et un, et deux, et trois LP !


Il faut un triple LP (dont un des trois disques intitulé Apple Jam) à George Harrison pour dévoiler au grand jour les excellentes chansons que l’ex Beatles a en stock. Pour un premier album solo (faisons abstraction du premier album, B.O. instrumentale d’un film et d’Electronic Sounds consacré à la prospection dans la musique électronique), faire preuve d’une telle fertilité, lui permet de frapper un grand coup au sein de la profession et de mettre les pendules à l’heure, quant au peu d’aptitude qu’il a à se mettre au niveau de Lennon et McCartney. Plus d’un en reste bouche bée. D’autant plus que, outre son côté prolifique, l’album se distingue par la qualité des compositions, aspect qui aurait pu échapper à certains du temps des Beatles, du fait de sa discrétion (on lui doit quand même Something et While My Guitar Gently Weeps) et de l’envergure que l’on prêtait à Lennon et Macca. Les Scarabées sont loin de ses préoccupations du moment, finie la portion congrue. L’artiste peut donner libre cours à son talent et aux expériences qu’il a engrangées, nées de sa rencontre avec Ravi Shankar, entre autres. Il réalise son rêve et s’entoure du gratin musical (Eric Clapton, Ringo Starr, Billy Preston, Gary Wright, Gary Brooker, Alan White, Peter Drake, Phil Collins, Peter Frampton) et technique (Phil Spector, le grand amateur de Cognac et arrangeur hors pair) du moment. Doté d’un son lourd et diversifié, l’album s’inspire des sonorités indiennes (la secte Radha Krishna squattait les studios d’enregistrement tous les jours). Dans son ensemble, le mélodieux All Things Must Pass, sur lequel on pourrait s’étendre pendant des heures, est tout simplement très agréable pop-rock. Harrison peut légitimement se revendiquer de la race des meilleurs et l’égal de Lennon et McCartney. Cet album en atteste à chaque piste. Un must.


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