Les Binuchards : Souriez !

Тексты песен


1. ENFANT DU PAYS

Enfant du pays, je ne suis pas très loin d’ici,
Ce sont les vagues de l’océan qui ont bercé mon enfance,
Enfant du pays, c’est bien ici que j’ai grandi,
Le long d’un fleuve qu’on appelle La Charente.

Enfant du pays, quand je suis parti loin d’ici,
J’avais souvent les larmes aux yeux car je n’ai jamais trouvé mieux,
Qu’un coucher de soleil, sur mes îles aux merveilles,
Ou que les tours de La Rochelle, que ma région est belle.

Enfant du pays, si je suis revenu ici,
C’est bien pour me rapprocher de mon vieux clocher,
L’envie de revoir, tous ceux que j’aime,
Lorsque la mer et puis la vigne, me font signe.

Enfant du pays, avec la vie que j’ai choisi,
A faire l’amour à La Charente, quand je la chante,
Elle m’a donné tant de chansons, j’ai rencontré tellement de gens,
Je suis devenu un intime de La Charente Maritime.

Enfants du pays, n’oubliez jamais vos racines,
La terre qui vous a nourri, soyez en digne,
Pour les bateaux qui vont partir, pour les vendanges qui vont venir,
A la mémoire de vos ancêtres et pour vos enfants qui vont naître.

Enfant du pays, je suis né pas très loin d’ici,
Et c’est pour ça que j’ai choisi de vieillir près d’ici,
Comme un vieux goéland, bien accroché à son rocher …
Enraciné ! je suis fier d’être Charentais.


2. MAREE HAUTE, MAREE BASSE

Quand elle gonfle les fleuves et les rivières,
Qu’elle s’en va faire l’amour dans l’estuaire,
En apportant le poisson sur la côte,
C’est marée haute.

[Chorus]
Marée haute, marée basse…

Les étrilles qui courent dans la vase,
Et la lune qui brille sur les épaves,
Quand elle se déshabille, fugace,
C’est marée basse.

La mer qui se déchaîne sur les rochers,
Les bateaux amarrés, bien accrochés,
Ils dansent sur les vagues, ils sautent,
C’est marée haute.

Et quand elle se retire, la sauvage,
Nous laissant en offrande sur le rivage,
Tous les bons coquillages que l’on ramasse
C’est marée basse.

Quand elle ressemble à une carte postale,
Sous le bleu du ciel, à l’étale,
On vient de loin pour la voir, on barbote,
C’est marée haute.

Et lorsqu’il m’arrive d’aller dormir,
Parfois sous les grands pins de La Palmyre,
Elle berce mon sommeil, je sais toujours,
Si elle est haute ou basse.


3. LE PORT DES MINIMES

Dans le port des minimes, y’a des bateaux qui dorment,
Serrés comme des sardines, ce n’est pas la grande forme ?
Dans le port des minimes, y’a des bateaux qui pleurent,
Ils ont bien triste mine et ils ont mal au cœur.

Dans le port des minimes, y’a des bateaux qui meurent,
Tellement fatigués de ne jamais naviguer,
Dans le port des minimes, ils sont quelques milliers,
Des voiliers qui dépriment, que l’on a humilié…

Dans le port des minimes, aux beaux jours ça s’anime,
Après un bon gueuleton, on rejoint le ponton,
Que dit la météo, les horaires de marée,
On s’en fout, on est prêt, on va sur l’île de Ré.

On part un jour ou deux, quand il fait force 2,
Et puis si on a peur on prendra un skipper,
On oublie, faut le faire, l’équipement de survie,
Y’a les » sauveteurs en mer » qui nous sauveront la vie.

Dans le port des minimes, le jour du « Grand Pavois « ,
On les passe au karcher, pour les vendre bien cher,
Ils sont là les bourgeois, à choisir leurs coques
Dans l’embarras du choix, on en prend un qui flotte.

Dans le port des minimes, y’a des marins friment,
Mais qui confondent encore, le bâbord du tribord,
Quand on vit dans l’aisance, on s’emmerde souvent,
Un bateau de plaisance, surtout, pas trop de vent.

Dans le port des minimes, y’a des enfants qui rêvent,
De partir naviguer, de voir ça ils en crèvent,
Un jour ils partiront de la prison du port,
Ils se révolteront, ils seront maître à bord.

La graine de marins, tous ceux qui en ont marre,
A grands coups de surins, couperont les amarres,
On les verra sortir, les jeunes capitaines,
On les verra partir pour des îles lointaines,
Dans le port des minimes, dans le port des minimes…


4. J’AI 60 ANS

J’ai soixante ans, je commence juste à vivre,
Je suis un tout petit enfant,
J’ai soixante ans et tous les jours j’attends,
J’attends de voir qui va m’m’émouvoir,
En écoutant mon cœur,
En écoutant mon cœur et puis mon corps.

[Chorus]
Soixante hivers et autant de printemps,
Sers-moi encore un verre, j’ai soixante ans.

J’ai soixante ans, à l’automne de ma vie,
L’amour m’a rattrapé,
Impitoyable, plus fort que le diable,
Voici ce qu’il m’a raconté
C’est un beau jour pour faire l’amour,
C’est un beau jour pour faire l’amour.

J’ai soixante ans, et voilà quarante ans,
Que je chante partout, tout l’temps,
Et sans jamais chercher la fortune,
Et sans vouloir décrocher la lune,
A boire les larmes de ma muse,
Entre violons et cornemuses.

J’ai soixante ans, j’ai tout eu maintenant,
Le succès et l’amour, et mes rêves d’enfant,
J’ai soixante ans, j’aime toujours la vie,
Ho ! oui, je l’aime à en crever !
Combien de temps vais-je tenir encore
Est-ce que mon corps sera toujours d’accord


5. SOURIEZ !

Faites-vous plaisir, offrez-vous un sourire,
Et vous verrez les visages s’entrouvrir,
Se rapprocher de vous et s’épanouir,
Allez, allez, souriez, souriez ! Souriez !

Les gens qui font la gueule, se retrouvent tout seuls,
Alors qu’un p’tit bonjour avec un grand sourire,
C’est une journée qui commence bien,
C’est une caresse qui fait du bien, Souriez !

Qui êtes-vous cher monsieur, pour me sourire ainsi,
Je ne vous connais pas, mais je vous remercie,
Ce matin au levé, ça n’allait pas très bien,
Votre petit sourire m’a fait le plus grand bien, Souriez !

Un p’tit sourire, généreux et sincère,
A rendre heureux, voilà à quoi ça sert,
Quand on a la banane jusqu’aux deux oreilles,
Ça fout la pêche, la patate au réveil, Souriez !

Un beau sourire avec un peu d’humour,
C’est plus facile pour rencontrer l’amour,
Il vous attire comme un aimant,
Même si t’es moche, ça sera dans la poche, Souriez !

Si tu ne veux pas mourir un jour,
Tâche de sourire, vingt fois par jour,
C’est le secret de la vie éternelle,
Mais pourquoi pas, mais pourquoi pas,
Mais pourquoi pas…
Mourir de rire.


6. LE VENT QUI SOUFFLE

C’est une maîtresse redoutable, une insoumise, une indomptable,
La chevelure dans le vent, les bras ouverts sur l’océan,
Elle a l’hermine et le triskel, pour étendard et pour emblème,
Et quand je chemine avec elle, il se pourrait bien que je l’aime.

[Chorus]
Le vent qui souffle, le vent qui souffle,
Le vent qui souffle sur la Bretagne m’a rendu fou.

Devant la mer qui se déchaîne, un jour à la pointe du Raz,
J’ai rencontré une sirène qui s’appelait Marie Le Bras,
Et dans son pays de légende, par les fougères et par la lande,
Nous avons chevauché la terre, nous avons chevauché la mer,

Nous avons dormi en sauvage, sur la plage de son enfance,
Elle m’a fait goûter le breuvage de la fontaine de jouvence,
Et moi qui arrivait de France, et qui cherchait la délivrance,
Je me suis dit « je suis heureux «, il faut vivre où l’on est heureux.

Je ne veux pas rentrer en France, j’y ai connu trop de souffrances,
Oh ! Toi qui es mon évidence, quand tu souries et quand tu danses,
Puisque ton pays me ressemble, puisque l’on est si bien ensemble,
Viens ! Ma sirène redoutable, mon insoumise, mon indomptable.


7. A LA TREMBLADE

Et s’il me prend l’envie de partir en ballade,
De passer le grand pond pont qui mène à la Tremblade
Remonter le canal jusqu’au port de la grève
Regarder le chenal qui descend ou se lève, à la Tremblade.

On y voit des cabanes de toutes les couleurs,
Des petits restaurants où j’irai tout à l’heure,
Chez le « Capitaine Flash « pour les moules du Noroit,
Ou bien au « Naufrageurs « pour un plateau de roi, à la Tremblade.

A l’heure du Ricard, arrivent les vieux briscards,
Certains viennent de Marennes, du port de la Cayenne,
Ils ont pris une branlée au Pertuis de Maumusson,
Pour cinq à six mulets, trois kilos de poissons, à la Tremblade.

Et s’il me prend l’envie de partie en ballade,
Pour voir les baignassout’s déguster une éclade,
Ils ont les doigts tout nègue, la goule pleine de charbon,
Les moules de « bouchots « , y z’ou trouvant si bon, à la Tremblade.

Assis à la terrasse avec mon verre de blanc,
Je regarde les pêcheurs qui ramènent le chaland,
Ils remontent la Seudre, ils accostent aux pontons,
Ils iront dans les claires balancer les pochons, à la Tremblade.

Au loin, le chalutier promène son filet,
Il y aura de la sole demain sur le marché,
Bientôt de la Saint Jacques, des palourdes et du crabe,
Tous les fruits de la mer que l’on trouve aux cabanes, à la Tremblade.


8. ON ATTEND

On attend les promesses, d’un nouveau président,
On attend à la messe, le bon Dieu impuissant,
On attend le grand amour qui peut durer toujours,
On attend, tout l’temps.

On attend l’amitié sur les doigts d’une main,
On attend indigné de prendre le bon chemin,
On attend résigné le soleil de demain,
On attend, tout l’temps.

On attend en secret, richesse et volupté,
Et le bon goût sucré de la prospérité,
Il faut cueillir le fruit tant qu’il n’est pas pourri,
On attend, tout l’temps.

On attend trop longtemps, pour dire « je vous emmerde «,
A tous ces charlatans qui nous roulent dans l’herbe,
Ils nous bouffent la vie, nous perdons notre temps,
On attend, tout l’temps.

On attend trop longtemps pour dire « je vous aime «,
On attend trop longtemps pour dire Carpe Diem,
Passe, passe le temps, mais on attend quand même,
On attend, tout l’temps.

Puis à force d’attendre, on ne veut plus attendre,
Oui mais il est trop tard, et on s’est laissé prendre,
Les regrets, les remords sont venus nous surprendre,
On a trop, on a trop attendu.

Je n’ai pas attendu le nouveau président,
Je n’ai pas attendu, le bon Dieu impuissant,
Dans le fruit défendu, je mors à pleines dents,
Je n’attends pas…
Puisque le temps perdu ne se rattrape plus…
Je n’attends plus.


9. RÊVE CELTIQUE

Il me plait de rêver, parfois que mes ancêtres,
Quand ils sont arrivés, du beau pays des celtes,
Ont semés des enfants, des filles et des garçons,
Suis-je le descendant d’un beau guerrier breton ?

[Chorus]
Armor, Cornouailles et Brocéliande, je suis à toi.

Il me plait de rêver que mes pas me ramènent,
Devant ces pierres levées, Menhir ou Dolmen,
Pour y chercher un signe, la trace de mes racines,
Suis-je bien un celtique, du pays d’Armorique ?

Il me plait de rêver aux gaulois de Bretagne,
Qui en ont fait baver à César en campagne,
Malgré les invasions, ils ont tant fait la guerre,
Ont toujours résisté pour défendre leur terre.

Il me plait de rêver aux vikings barbares,
Qui sont venus braver les bretons en Drakkar,
De la Scandinavie, qu’importe d’où qu’ils viennent,
C’est un peu de leur vie qui coule dans mes veines.

Il me plait de rêver que d’Armor en Cornouailles,
Des hommes se sont levés et sont morts en batailles,
La centrale de Plogoff ne verra pas le jour,
Le breton indigné se révolte toujours.

Il me plait de savoir, que j’ai quelques amis,
Que je peux aller voir chez ce peuple insoumis,
Je peux dormir en paix, à Brest ou à Ouessant,
J’ai rêvé d’être celte par le cœur et le sang.


10. LE TABAC

C’est la meilleure de la journée,
Celle que je fume après le café,
Pourtant je suis bien décidé,
Et demain j’arrête de fumer.

[Chorus]
Le tabac, c’est tabou, on en viendra tous à bout,
Le tabac, c’est tabou, on en viendra tous à bout.

Tous les jours, je fume 3 paquets,
Mes petites blondes, mes préférées,
J’ai les doigts jaunes jusqu’aux poignets,
Les poumons noirs, bien goudronnés.

J’ai essayé toutes les astuces,
Le patch et puis l’eucalyptus,
La cigarette électronique,
Pour oublier la nicotine.

Quand je pense à ce beau voyage,
Qui part en fumée, quel dommage,
Je ne suis jamais sorti de mon trou,
C’est le tabac qui me bouffe tout.

Mais si j’arrête de fumer,
Il va bien falloir compenser,
Est-ce que je vais me mettre à boire,
Et rentrer bourré tous les soirs ?

C’est la dernière de la journée,
Celle que je fume après souper,
Pourtant je suis bien décidé,
Demain je continue de fumer…


11. TRANCHES DE VIE

Avril soixante-douze et je quitte l’usine,
Assis sur mon vélo, ma guitare sur l’échine,
L’hiver est encore loin et je n’ai pas vingt ans,
Mais je sens le besoin de vivre autrement,
C’est l’Irlande la verte, ces hommes en casquettes,
Et où on va le soir, s’entasser dans les pubs,
La musique est vivante, l’ambiance chaleureuse,
C’est l’Irlande qui chante sa bière généreuse.

[Chorus]
Tranches de vie, j’avance et puis je tombe, et puis je me relève,
Mais je fais à peu près tout ce que j’ai envie… jusqu’ici !

Avril quatre-vingt-deux, la maison de mes rêves,
Retirée et tranquille, une source d’eau claire,
Assez loin de la ville, elle a tout pour me plaire,
Avec ses vieilles pierres couvertes de lierres,
C’est la Scandinavie où il ne fait pas nuit,
Je chante dans la rue au soleil de minuit,
C’est la Scandinavie, ces blondes à croquer,
Je m’endors près d’un lac, dans un conte de fée.

Avril quatre-vingt-onze, c’est Tom la canaille,
L’enfant qui vient de naitre, le fruit de nos entrailles,
La plus belle des raisons pour tenir à la vie,
Il y a dans la maison, une grosse tranche de vie,
Avril quatre-vingt-douze, c’est enfin la Bretagne,
Un trop plein d’émotions qui m’arrache des larmes,
Et pour décompresser, on ira voir la mer,
Qui fait pleurer ses vagues sur le Finistère.

En quatre-vingt-dix-neuf, voilà les Binuchards,
Qui sont sans le savoir sur la route de la gloire,
Ils vont mettre le feu dans toute la région,
Une bande de potes pour la même passion,
Faire la manche à Gainsbourg sur le port de Honfleur,
Ou traverser la brousse avec un Land Rover,
Chanter pour Emmaüs, comme ça un beau dimanche,
Et continuer ainsi de s’en payer une tranche.

Tranches de vie, je remercie la chance, qui m’a souvent souri,
Et aussi le hasard qui m’a si bien servi… jusqu’ici !


12. MAUDITS EN SOUE

Ô leur fallait deux ou trois ans, pour traverser l’océan,
Maudits en soué,
Quant à z’arrivant des Sargasses, pas plus gros qu’un bout de filasse,
Maudits en soué.
Et quand à remontions la Charente, on en mangeait tout notre plein ventre,
Maudits en soué,
Mais le kilo à trois, quatre mille balles, ollé ça qu’a tué les piballes
Maudits en soué.

Une boune fricassée d’anguilles, avec de l’ail et du persil,
Maudits en soué,
O sera bientôt plus qu’un souvenir, qu’est ô qui va les faire revenir,
Maudits en soué,
Je les attrapions à la vermée, la pêche était jamais feurmée,
Maudits en soué,
Que maudits soient ces pibalours, l’anguille est partie pour toujours.
Maudits en soué,

Asteur, on pêche des poissons chats, des écrevisses à tour de bras,
Maudits en soué,
Plus on en pêche, plus ô y’en a, c’est pour les poules et pour les chats,
Maudits en soué,
A tout pêcher comme des sauvages, ô y’a plus qu’d’ô poissons d’élevage,
Maudits en soué,
Adieu fricassée d’anguilles, avec de l’ail et du persil.
Maudits en soué,


13. UN MAX DE BISOUS

Un max de bisous pour grand-père et grand-mère,
Qu’ils soient n’importe où, sur la terre ou au ciel,
Un max de bisous pour papi et mamie, qui ont souvent fait la nounou…
Un max de bisous, pour tout ce qu’ils ont fait pour nous,
Un max de bisous…..choux.

Un max de bisous pour le père et la mère,
Les anniversaires, les cadeaux de noël,
Un max de bisous, pour les nuits à veiller, et les fessées bien méritées…
Un max de bisous, pour tout ce qu’ils ont fait pour nous,
Un max de bisous…..hiboux.

Un max de bisous aux enfants merveilleux,
Qui feront pour nous ce qu’on a fait pour eux,
Un max de bisous, on fait de notre mieux, pour qu’ils soient toujours heureux…
Un max de bisous, pour tout ce qu’ils ont fait pour nous,
Un max de bisous…..cailloux.

Un max de bisous pour grand-père et grand-mère,
Un max de bisous pour le père et la mère,
Un max de bisous aux enfants de l’amour, et pour les amis de toujours…
Un max de bisous, pour tout ce qu’ils ont fait pour nous,
Un max de bisous…..choux, hiboux, cailloux, genoux,
Mais pas les vilains poux qui nous grattent de partout.
Bisous



Тексты песен добавлены GANDALF78 - Изменить эти тексты песен