Justin(e) : Acccident N°7

Punk-Rock / France
(2008 - Guerilla Asso / Can I Say ? Records)
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Lyrics

1. ACCIDENT N°7

Je ne me rappelle pas où on commencé les marquages
Besoin d'un minimum d'ordre dans un premier découpage:
Première police, premier état, voilà ton sexe, voilà ton âge
Ta classe, ta race, duels à l'hommage.

Et déjà dès les premières lignes le contour se met à trembler
Et déjà dès les premières lignes ça déborde de tous les côtés.
Es-tu un homme ? Es-tu une femme ? Consoleras tu les moitiés ?
Dans quel déséquilibre pourras-tu nous réinventer ?

Et derrière toi milles états pour te sur-organiser
Les rigidités qui rassurent, prudence des formes et des sujets.
Te feras-tu sauter avec ou pourras-tu les détourner ?
Finiras-tu dans un trou noir ou agent d'immobilité ?

Finiras-tu en première ligne ou tranquille dans un beau quartier ?
Finiras-tu petit Staline ou porteur de centralité ?
Demanderas-tu au mercenaire de se laisser approprier ?
Dans quel déséquilibre finiras tu donc par sombrer ?

The damage is done

Mais personne, non personne, pas même l'état le plus centralisé
Mais personne, non personne, n'est le maître absolu de ses plans.


2. FESTEN

Alors c'est en visant un amour hollywoodien
Que tu t'es retrouvé une fois de plus à Bagdad.
Ca va faire 100 000 ans que dans ta tête raisonnent
Les énoncés des machines et des corps en silence.
Tes parents se méprisent, tes frangines se détestent
Tes collègues de travail se maudissent entre elles.
Tes enfants te méprisent, ton mari te déteste
Et te prend sans amour après Michel Drucker.

Et ce n'est pas la première fois que l'on te croise dans cet Etat.
A vrai dire dans cet Etat il y en a des tonnes comme toi.
La famille, Irène, tu sais, c'est jamais vraiment la joie.

Alors en visant directement Bagdad
Tu exploseras peut être et les sirènes avec,
Mais en attendant, les sales petits secrets
Finiront dans une malle, pour que tout cela tienne.
Tous va bien rassure toi ! Tous va bien rassure moi !
Tout va bien et je n'ai toujours pas vu Festen !

Et ce n'est pas la première fois que l'on te croise dans cet Etat
Et ce n'est pas la dernière fois que l'on te croise dans cet Etat.
La famille, Irène, tu sais, c'est jamais vraiment la joie.


3. DES CISEAUX ET UNE PHOTOCOPIEUSE

Des ciseaux et une photocopieuse, debout les âmes corporatistes !
Plus personne ne nous surveille, nouveaux contrôles, nouvel appareil.
On a redécoupé tout ça, noyé les vrais ébats
Dans les enclos magiques du capital.
Au revoir Madame, bonjour Monsieur

Le Jeune comment il va ? La majuscule lui va si bien !
Retournez donc voir un spectacle étranger à ceux qui le produisent.
La Vielle comment elle va ? S'occupe-t-elle à côté du train ?
Ou se torche-t-elle la remise de peine seule abandonnée des siens ?

Seule abandonnée des chiens.

Je sais c'est triste on en oublierai presque la classe qui nous sépare,
La rentière n'est pas l'ouvrière, ni la jeunesse de Neuilly celle de Bouzière.
Voilà les exigences du marché intérieur
Et les enclos magiques du capital.
Produire Monsieur, au revoir Madame
Bonjour monsieur, produire Madame

La Femme comment elle va ? La majuscule lui va si bien !
Retournez donc faire du shopping, consommer tout ce que l'on produit.
La Vielle comment elle va ? S'occupe-t-elle à côté du train ?
Ou se torche-t-elle la remise de peine seule abandonné des siens ?

Seule elle ne sert plus à rien, elle ne sert plus à rien.


4. PLUS DE CERVEAUX / PLUS D'ESTOMAC

Plus de cerveau, plus d'estomac, plus de moi donc plus de toi
Plus de visages, plus de limites, plus de moi donc plus de toi
Plus de division du travail, plus d'atomes seulement des collectifs
Plus de Carlos, plus de Ketchup, plus de final, plus d'origines

Plus de fils du riche représentant d'un fils de pauvre commentant
La grandeur de ses dirigeants et l'efficacité de son gouvernement.
Plus de fils du riche sur son sommet naturalisant le commandement
Du fils du pauvre.

Plus de frontières, plus de coupures, plus de moi donc plus de toi
Plus de directions, plus d'exécutifs, plus de moi donc plus de toi

Plus de fils du riche produisant les savoirs, autorisant les protestations,
Hiérarchisant les salaires et trouvant bien des justifications :
Le mérite, la compétence, les romantiques ascensions
De ses fils de pauvres devenue riches….


5. HORS SUJET

Dégueulasse en robe de chambre, Papy m'a dit : " mamy m'a dit,
Eric'peuh (disques), tartine de jus de fruit ", à huit virgule prune moins le quart,
Rubens découvrait Simone Veil, irradié par son talent,
Trois fois sans frais, Sa mère l'église, j'veux dire :

Qui, qui, qui me parle, imagine toute ta vie tu te marres,
Tu fumes du stich' à base de clar, Ah c'est terminé…
Chuis où la merde, tu m'agaces, on check Chenonceau poumon faible,
C'est elle ou moi, c'est elle ou moi...

Arnaque, hasard, classe, événement, quiconque toujours en pomme de terre,
Toi tu t'appelles Barquette de lu, muscadéléctrique c'est plus cher.
Olar, Fus, Alar, Jus et Djar, tronch'à cul dans le sandwich triangle,
3, 4, 5, Jean-Luc, guidon, accrochée par la…

Bida-bouda-bidou limon fertile, affirmatif Nina,
La cicatrice au front, Aaaah j' raconte mal,
Merci Bernard, 8.80 record du monde, Monsieur et Madame l'phabet n'en reviennent pas. Consonne plurielle, retombée sémantique, prise dans l'sens et glissement,
On s'protège tranquillement….
Dégueulasse en robe de chambre, dégueulasse en robe de chambre.


6. VIE DE MERDE

Avec Citroën fini les problèmes
Avec Banania fini l'omerta.
Et pour sauver l'économie, dixit Eisenhower,
" Il faut acheter, acheter n'importe quoi !"

Pourquoi pas s'isoler dans des figures personnelles,
Encore plus privées, encore plus humaines,
Rêver modernité, gloire individuelle
Et se sentir enfin heureux et libre, dans Le Bien le plus chère.
Les communards tués jusqu'au dernier pour que toi aussi tu puisses enfin hériter…

Des milliards de millions se promènent
Et sans partage ordonnent la vie dans l'arène
Et en cadeau bonus, moins de haine que de mépris,
De désir que d'envie, de raison que de calcul.
A nos pieds les états nous ramènent
Des corps immatriculés, réclame d'autorité,
Et en cadeau bonus, les producteurs de perdant
Vous offrent tout leur mépris et des chèques restaurants

Non, rien est gratuit même le plus essentiel,
Qui saura renoncer à son droit de propriété,
A tout ses logements vides quatorze mois dans l'année,
A toutes ses prisons pleines de bureaucrates affamés !

De combien de pillages dépendent nos démocraties
Et Bruckner qui voudrait ne pas culpabiliser.
Au prochain épisode on va savoir enfin
Qui a tué la vie et la honte d'être un homme.
Lucifer ou Saint Paul ?
Le Christ ou Leclerc ? Danone ou Force Ouvrière ?
On a retrouvé du sperme sur l'oreiller

Des milliards de millions se promènent
Et sans partage ordonnent la vie dans l'arène
Et en cadeau bonus, moins de haine que de mépris,
De désir que d'envie, de raison que de calcul.
A nos pieds les états nous ramènent
Des corps immatriculés, réclame d'autorité,
Et en cadeau bonus, les producteurs de perdant
Vous offrent tout leur mépris et des chèques restaurants

Et en cadeau bonus :
Une belle grosse vie de merde,
Une belle bonne grosse vie de merde,
Une belle bonne grosse vie de merde,
Une belle bonne grosse vie de merde,
Une belle bonne grosse vie de merde.


7. INFAILLIBLE

Hey, owéoooooooowéééo, hey !

Alors chacun y va de sa petite chanson sur la révolution, la télévision,
Nos générations toutes perdues pour de bon
Dans le tourbillon du sans fondement
Chacun se prépare et personne ne prend le temps
De me parler à moi, qui me parlera de mon cas,
Alors je m'y suis mis et maintenant je te parle de moi.

Et désormais, je suis infaillible.
Ouai, tu sais, infaillible.
Chacune de mes paroles devrait être
Réécrite sur les murs en grandes lettres.
Car je suis infaillible. Infaillible

Hey, owéoooooooowéééo, hey !

Alors tout le monde se plait à crier : " Anarchie!"
Et on se drape tout de noir quand arrive le samedi,
Si près de la fin de l'histoire que l'on voudrait se croire uni, mais dans notre culture aussi,
Tout est si divisé et d'autres se sentent si purs
Et qui me parlera de moi, qui me parlera de mon cas !
Alors je m'y suis mis et maintenant je te parle de moi…

Il est trop tard, ne venez plus vers moi, maintenant il est trop tard.
Et je resterai infaillible et je resterai infaillible et je resterai infaillible et je resterai infaillible….


8. 128,30 MILLIARDS DE PERVERS

Je me transforme en foule, aucune pensée tactique,
Je me tourne vers le mal et recherche ce qui me blesse.
Tranquillement j'entretiens la blessure
Et je veille à maintenir constamment l'ouverture.
Quelque part je triomphe de la loi, quelque part je m'y soumets
D'une manière excessive, vas-y frappe moi (encore),
Frappe moi (encore), frappe moi !

Qui a mis du Xanax dans mon gâteau d'anniversaire ?
Quelle putain d'infirmière a encore voulu me faire taire ?
Votre commerce est fait de milliard de victimes,
Ce n'est pas une de plus qui le rendra moins habile !
Une faveur s'il vous plait ligotez moi d'abord,
Un peu de suspens, faites durer le plaisir.
Et figé, suspendu dans une éternel attente,
Je savourerai ma victoire en chantant :
Qu'ils sont dérisoires vos apparents pouvoir….

Sodomisez vos ouvriers, sodomisant vos secrétaires
Qui en bas du tableau lécheront de la poussière.
Votre commerce est fait de milliard de victimes,
Ce n'est pas une de plus qui le rendra moins habile!
Une faveur s'il vous plait ligotez moi d'abord,
Un peu de suspens, faites durer le plaisir.
Et figé, suspendu dans une éternel attente,
Je savourerai ma victoire en chantant :
Qu'ils sont dérisoires vos apparents pouvoir….

Du reste tout est dit nous y sommes jusqu'au poil. Aie.


9. CIRCULEZ

Des parasites au soleil, des démocrates ulcérés
Des bourgeois raisonnables, des catholiques rassurés
L'intelligence des fous devant la cravate à Wagner
Un homme pour une fois seul, un homme pour une fois libre.
Des milliards d'insignes autant de fantasmes au rabais.

Venez circuler dans nos misérables places, venez!
Circulez, dans nos misérables places.

Des démocrates au soleil, des parasites ulcérés
Des bourgeois raisonnables, des catholiques pacifiés
La frayeur du normal devant la cravache des skins
Une femme pour une fois seule, une femme pour une fois libre
Des milliards d'insignes autant de fantasmes au rabais.

Venez circuler dans nos misérables places, venez!
Circulez, dans nos misérables places.


10. JEAN-CLAUDE SUAUDEAU

Allez, sans contrôle. Installer dans le doute.
Faire diversion et camoufler les passes.
Toujours plus simple, toujours plus rapide,
Encore plus nantais et au passage

On embrasse le langage en commentant infiniment
Les symboles, d'une part, les émois, de l'autre.
On embrasse le langage recherchant, stratège parfait,
Les vertus d'une tactique parfaite,
On énumère les sacrifices et nous voilà pris au piège
Trahis dans une dette éternelle.

Allez, sans contrôle. Sans la tête de l'adversaire.
Surprise et mouvement en camouflant les passes.
Toujours plus collectif. On caresse le sublime.
Toujours plus efficace, toujours plus nantais

Et gloire à Jean-Claude Suaudeau
Longue vie à Jean-Claude Suaudeau
Un seul dieu Jean-Claude Suaudeau.
De l'amour et du Jean-Claude….


11. MATHEMATIQUE

Nouvelle charge, nouvel espoir, nouvelle conquête et nouvelle gloire
Nouveau sexe et nouvelle crête, nouvelle drogue et nouvelle fête
Nouvelle danse, nouvelle transe, nouveaux acteurs qui transpirent
Nouvelle danse, nouvelle transe, nouveau quotidien dans l'empire

Et des forces de résistances qui épousent la forme de l'état
Et des branches de modestie mourantes, dans l'indifférence et la joie.

Dos à dos, face à face : nouveau négoce misérable, nouveau constat à l'amiable.
Dos à dos, face à face, nouveau constat misérable, nouveau négoce,
Certains n'y reviendront pas…

Nouvelle glace, nouvelle strate, nouveaux mots d'ordre et nouveaux rois
Nouvelles bibles et nouveaux prêtres, nouvelles idoles, nouveaux blasphèmes et
Nouvelle danse, nouvelle transe, nouveaux acheteurs qui transpirent
Nouvelle danse, nouvelle transe, nouveau quotidien en pire

Et des formes de résistances qui épousent la force de l'état
Et des branches de modestie mourantes dans l'indifférence et la joie.

Tout se joue en partie incertaine. Dos à dos, face à face, face à dos, dos à face
Tout se joue en partie incertaine. Dos à dos face à face :
Pas de génie et le sang sur les mains.


12. CHE VUOI ?

Ejecté dans la merde de ta mère
Tu te retrouves nez à nez avec des odeurs bizarres
Des couleurs bizarres, des sons bizarres
Tout est très bizarre, tu t'appelleras : Karen !
De romance en violence éducative
Des coups de pieds dans les genoux, des bisous dans la gueule.
Imparfait dans la plainte, dépendant dans la crainte
Inférieur, incomplet, angoissé, endetté :

Che Vuoi ?
Du sperme et du sang,
De l'immonde de l'horreur,
Des traîtres et du scandale.
Che Vuoi ?
Du sperme et du sang,
De la camomille et du flan,
De la tendresse et des calmant

Et je me demande ce que je suis pour toi
Et je me demande ce que tu es pour moi
Et je te demande ce que je suis pour toi
Et je te demande ce que tu es pour moi

Ejecté ! De l'amour s'il vous plaît, des caresses à l'infini
Cinq rondelles de plaisirs pour un triomphe aussi.
Des lignes droites s'il vous plaît, des miroirs à l'infini
Réussir ma sclérose, déguster l'inertie.
Et toute ces voix que me veulent-t-elles ?
Tout ces regards que me veulent-t-ils ?

Karen gerbe, Karen saigne, Karen gerbe, Karen saigne.....


13. LE DERNIER HOMME

Dans les orchestres indécis des social-démocraties
Dans une victoire de versaillais, dans les chaussettes d'Adolphe Thiers.
Dans une vieille fille et dans les heures supplémentaires, désolé, dans la ville

Dans les retours inutiles des classiques dépoussiérés
Les grandes impuissances, les envies désamorcées,
Dans les retours inutiles des classiques dépoussiérés
Dans les mauvaises places, dans les mauvaises traces
Dans les mauvaises places, rien d'enivrant, le dernier homme se cache.

Dans les grands récits du week-end version héroico-vantard
Dans le magique sentiment d'être la plus sombre des merdes
Dans un dialogue entre Dassault et Lagardère
Un chicago-boy, un silence de monastère

Dans les retours inutiles des classiques dépoussiérés,
Les grandes impuissances, les envies désamorcées,
Dans les retours inutiles des classiques dépoussiérés
Dans les mauvaises classes, derrière les mauvaises traces,
Dans les mauvaises places, rien d'enivrant, le dernier homme se cache.


Dans le plus grand des mépris, les plus mauvaises pensées,
Nos tactiques de résistances, les fantasmes de la France,
Dans le plus grand des mépris, plus rien d'enivrant,
Plus rien d'enivrant, plus rien d'enivrant, le dernier homme est une larve.


14. AFFREUX, SALES ET MECHANTS

Dans le dressage de la ville, peut être faudrait-il refaire encore une fois
L'histoire du ressentiment, peut être, l'histoire de la menace.
Passe moi donc la barre à mine et en même temps passe moi la bière
Et puis inversons les valeurs, valorisons les martyrs.
Célébrons la souffrance, impuissants dans les soupirs.
Ils et Elles se sont dits " Oui ", mais l'anecdote avortera

Aussi sûr que le fils du pauvre n'épousera pas la jeune bourgeoise,
Aussi pervers que le régime d'un gros libéral-libertaire,
Aussi solide que les fascismes installés par les bourgeoisies d'affaires,
dAussi sublime qu'un Chris Waddle en plein vol dans une intervalle.

Il finira dans une ruelle à hurler à jamais qu'il l'aime,
Finira par pourrir en songe, ravacholle noir pleine de crasse.
Encore trop de compliments, voilà qu'il lacère une image
Encore trop de compliments, voilà qu'il savoure l'inégal

Et séparé du romantisme, du désir et du sentiment,
Tu peux commencer à pleurer devant tellement d'acharnement.
Et non ! Tout n'est pas subjectif, ne méprisons pas le réel.
A l'aide Visconti et Scola, le jour se lève, quai des orfèvres.

Aussi sûr que le fils du pauvre n'épousera pas la jeune bourgeoise.
Aussi confiant qu'un Tony Vairelles en puissance dans une intervalle.
Aussi puissant qu'un Tony Vairelles en confiance dans une intervalle,
Aussi confiant qu'un Tony Vairelles en puissance dans une intervalle,

Aussi sûr que le fils du pauvre n'épousera pas la jeune bourgeoise
N'épousera pas la jeune bourgeoise.


15. DE L'INDIRECT ET DES MOTS D'ORDRES

Il reste qu'à l'intérieur une autorité nous réclame
Dans le plus grand respect des formes obligé de dire de la merde.
Tu sais tout les langages sont sales, tu sais aucune voie n'est royale
Reste à localiser le mal et rendre l'obscène supportable.

De l'indirect et des mots d'ordres et les masses témoignent
De l'indirect et des mots d'ordres, ouai du majeur, Ô du normal.
De l'indirect et des mots d'ordres et de l'équilibre dans la structure
Voilà pour la vie, voilà de la mort, reste à décalquer les standards.

Tous les noms de l'histoire défilent en meute à travers toi
Repère identitaire oblige, l'étrange n'essuiera que ses larmes
Quand le dernier des comédiens aura filmer sa propre mort
Peut être pourra-t-on enfin renvoyer les dieux dans leurs cimetières…

Il reste qu'à l'intérieur une autorité nous écrase
Dieu n'est pas mort on a climatisé son cadavre
Il reste qu'à l'intérieur une autorité nous écrase
Tout les langages sont sales tu sais, tout les langages sont sales….

lyrics added by Bajicof - Modify this lyrics