Eden (FRA-2) : On en Est Là...

Folk Rock / France
(2009 - Auto-Production)
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Les paroles


1. UN HOMME A PART

Et on s'étonne encore
Que monsieur s'est pendu
Et on dira encore
Que c'est défendu
De choisir sa mort
Qu'il est plus facile
De prendre la fuite
Et sa famille
Qui peu à peu le quitte

Oui monsieur c'est pendu
Car il avait bien compris
Ce qui se passe autour de lui
Et pas de place pour lui

Pour un ptit chauffeur de car
Et son salaire de smicard
Qui peut pas s'offrir
Ne serait ce qu'un écart
Qui peut pas s'nourrir

Et voyer-vous
Que des monsieurs comme ça
Y'en a partout
Ils sont tout autour

Et le saviez-vous
Que ces monsieurs là
Ne sont pas comme vous
Ils ont ce regard froid

Oui monsieur s'est pendu
Et c'est la société
Qui l'a bien poussé
Et on dira que c'est défendu
De parler comme ça

Que l'argent ne fait pas le bonheur
Surtout qu'en on en a
Que le peu qu'il gagne
Il en profite même pas


2. HASTA LA VISTA

Moi je recherche le soleil
Afin de puiser en moi
Cette envie soudaine
De retrouver le sourire
M'ennivrer de chaleur

Autant j'aurais pu rester là
A te regarder comme ça
Mais le soleil m'appelle là-bas
Tu sais ici tout est morose
J'en ai marre, j'ai eu ma dose

Moi je pars faire la fiesta
Hasta la vista mi amor
Hasta la vista mi amor
Hasta la vista mi amor

Arrivé à destination
J'ai retrouvé cette sensation
Depuis longtemps je l'attendais
Putain qu'est ce que c'est bien
De ce faire bronzer

Ici tout le monde est accueillant
La joie de vivre, je la ressents
Et le soleil est toujours là
Le temps de réserver une chambre
Sympathiser avec les gens
Pour aller faire la fiesta

Hasta la vista mi amor
Hasta la vista mi amor
Hasta la vista mi amor


3. NE ICI

A la beauté de la rue
S'ignore et dort encore
A la joie mélancolie
Je suis né ici

A toi ma belle Normandie
Normandie tant chérie
Oublie la famille

J'errais encore tout seul
De ville en ville sans rien
L'air abattu tel un chien
Que de miracle de t'avoir aimée

A toi ma beauté
Maintenant pieds et points liés
Je t'avais quittée
Tel un esclave de la vie
Alors je reste ici A toi Normandie

A ces anges qui dominent
Et qui autres assassinent
Moi je suis né ici
Et mourrai ainsi

Un pas en avant
Pour trois en arrière
Ainsi va la danse de la Galère
Moi c'est sur mon visage
Que tu découvriras
Les traits de la misère

Avec ces rides
Qui me creusent la peau
Moi je rêve d'un coin de feu
Et puis surtout d'un bon plat chaud
Alors ou d'autre s'endorment

Mais c'est dans le froid
Que je pense à toi
Oui je suis dans le froid
Et je pense à toi

A la beauté de la rue
S'ignore et dort encore
A la joie mélancolie
Je suis né ici

A toi ma belle Normandie
Normandie tant chérie
Oublie la famille

J'errais encore tout seul
De ville en ville sans rien
L'air abattu tel un chien
Que de miracle de t'avoir aimée

A toi ma beauté
Maintenant pieds et points liés
Je t'avais quittée
Tel un esclave de la vie
Alors je reste ici A toi me belle Normandie


4. SON BEAU PAVILLON

Il passe son temps à observer
Les fondations de sa maison
Il est encore a s'demander
C'est avec ou sans balcon

Indécis sur le choix de la faience
Qui créera la meilleure ambiance
Le lave vaisselle, le four encastré

Et un joli plan de travail
C'est plus pratique pour l'surgelé
Monsieur veut la cave au sous-sol
C'est primordial pour le pommerol

Moi je suis tranquille et peinard
Dans ma maison un peu bourgeoise
Et c'est sans modération
Que je suis les opérations

Voilà ils sont arrivés
Et c'est d'en haut sur leur balcon
Que l'on peut encore distinguer
Différentes sortes de champignons

Et c'est les un sur les autres
Qu'ils continueront à s'développer
On n'a pas fini de se marrer
Le vendredi soir à la télé

Moi je suis tranquille et peinard
Dans ma maison un peu bourgeoise
Et c'est sans modération
Que je suis les opérations

Puis vont passer devant le curé
Jurant amour et fidélité
Mais rien à foutre de cette union
C'est juste une formalité

Mais qu'est ce qu'ils ne feraient pas
Pour se retrouver exonéré
On n'a pas fini de se marrer
Le samedi aprem' chez le curé


5. MOI COMME TOI

Oublie tes soucis
Trompe la solitude
Celle qui te plonge dans l'ennui
Celle qui par habitude
Te fait sombrer dans la noir
Sans aucun espoir
A trainer seul sur les trottoirs
Quand tu rentres il est tard

Mais moi comme toi je l'étais
Moi comme toi
Moi aussi je l'étais
Comme toi
N'oublie pas que la vie c'est aussi
Plein de cris et de pleurs
De joies et de malheurs
Moi comme toi

Et puis tu restes là isolé
Et tu t'entêtes obstinément
A rechercher la solution
Ma preuve de dissuasion
Ne t'a apparemment pas touché
Pourtant je sais de quoi je parle
Moi aussi comme toi je l'étais...

Mais moi comme toi je l'étais
Moi comme toi
Moi aussi je l'étais
Comme toi
N'oublie pas que la vie c'est aussi
Plein de cris et de pleurs
De joies et de malheurs
Moi comme toi, moi comme toi

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