Zuma

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16/20
Nom du groupe Neil Young
Nom de l'album Zuma
Type Album
Date de parution 10 Novembre 1975
Style MusicalRock
Membres possèdant cet album41

Tracklist

Re-Issue in 1989 and 1990 by Reprise Records
Re-Issue in 2002 by Phantom Records and Warner Music Group
Re-Issue in 2002 and 2003 by WEA
1. Don't Cry No Tears 02:34
2. Danger Bird 06:54
3. Pardon My Heart 03:49
4. Lookin' for a Love 03:17
5. Barstool Blues 03:02
6. Stupid Girl 03:13
7. Drive Back 03:32
8. Cortez the Killer 07:29
9. Through My Sails 02:41
Total playing time 36:34

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Neil Young


Chronique @ zvlorg

15 Août 2010
Les volte-faces de Neil Young ne sont déjà plus à compter en 1975. Après avoir progressivement abandonné le folk rock qui lui garantissait un grand succès, le Loner effectue un virage encore plus rock avec Zuma, accompagné par son Crazy Horse. Sans être aussi électrique et puissant que le futur Hey Hey My My, Zuma est assez foudroyant par rapport aux albums passés et constitue une réelle surprise.

Le premier titre Don't Cry No Tears est déjà plus électrique qu’à l’ordinaire, même si il reste folk dans l’âme et qu’il contient une sublime mélodie typique de Harvest. Ce folk rock électrisé se retrouve dans une autre perle de l’album, Lookin’ for a Love, d’inspiration country et absolument irrésistible. Ailleurs Young semble emprunter des éléments à une pop alternative qui n’existe pas encore vraiment, et c’est là toute sa force, des titres tels Barstool Blues ou Stupid Girl mêlent un attrait pop à un sentiment de jamais entendu vraiment étonnant. Ce rock résolument novateur se fait encore plus entendre dans des titres moins directs et plus planants tels Danger Bird ou le déchirant Cortez the Killer. Drive Back constitue la seule vraie incursion hard rock de l’album, et a sans doute fait un pas de plus vers le futur Rust Never Sleeps. Malgré tous ces bouleversements, Young ne résiste pas à la tentation de glisser quelques petits joyaux folk, et c’est avec grand plaisir que l’on découvre le très Harvestien Pardon My Heart, ainsi que Through My Sails, où le Loner invite ses compères Crosby, Stills et Nash.

Le potentiel commercial de Zuma semblait d’emblée peu élevé, et il ne sera pas un grand succès, mais son désir d’aller de l’avant, de faire évoluer la folk en y incorporant des idées nouvelles en font un chef d’oeuvre de la discographie de Neil Young, souvent oublié, mais sans doute déterminant dans ses orientations proto-grunge futures. En plus d’être créatif, cet album arrive à atteindre le plaisir d’écoute d’un Harvest ou After the Gold Rush, ce qui n’était pas gagné vu les nombreux changements stylistiques.

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