Enfin ! Après bientôt dix ans de disette,
Skunk Anansie nous sort un nouvel album studio, même si une petite compil' aura pu nous faire patienter depuis « Post-Orgasmic Chill » !
Quand les vieux groupes(tout est relatif) se reforment, on est en droit de s'attendre...au pire ! Eh bien, non, ce ne sera pas pour ce coup-ci. On avait entre-temps pu entendre
Skin sur quelques albums solo plutôt réussis (
Fake Chemical
Taste, Fleshwounds) avec quelques participations deci-delà (Tommy Iommi,
Marlene Kuntz, quelques B.O.);
Ace le gratteux, un album solo aussi(Acesounds-Still Hungry) avec plein d'invités prestigieux, un groupe en stand-by, Inner Mantra, des participations; Cass le bassiste, un super album avec
Gary Moore, "Scars"; Mark a remplacé le percussionniste du groupe
Feeder.
Et maintenant, le contenu du disque proprement dit : Ben voilà, ce qui s'entend dès le départ, c'est la production super léchée.
Skunk Anansie nous avait habitué à un son moins propre, plus live, mais visiblement, l'orientation change de ce côté. C'est pas plus mal, et à mon avis, il s'agit d'un héritage de l'expérience solo de
Skin, car la prod y est comparable.
Les compos sont quant à elles, assez proches de ce que le groupe nous avait laissé sur "
Post Orgasmic Chill". Des rocks énervés (le single « My Ugly Boy », « Feeling the Itch » (un tube en puissance), « It Doesn't Matter ». Des ballades anansiennes (« Talk Too Much », superbe), des essais transformés (le mi-funk-mi-reggae-mi-rock, « You're Too Expensive »). Mais aussi deux ou trois morceaux pop moins intéressants(« You
Can't Always Do What You
Love », calibré radio, « I Will Stay But You Should Leave »).
Globalement, on est plutôt rassuré, et le fait est que l'album passe tout seul, ce qui constitue peut-être le problème, on aimerait être davantage secoué.
Reste la scène, et c'est là que réside le principal intérêt de
Skunk Anansie.
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