Sparkle in the Rain

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Simple Minds
Nom de l'album Sparkle in the Rain
Type Album
Date de parution 06 Fevrier 1984
Style MusicalNew-Wave
Membres possèdant cet album24

Tracklist

1. Up on the Catwalk 04:45
2. Book of Brilliant Things 04:21
3. Speed Your Love to Me 04:24
4. Waterfront 04:49
5. East at Easter 03:32
6. Street Hassle 05:14
7. White Hot Day 04:32
8. "C" Moon Cry Like a Baby 04:19
9. The Kick Inside of Me 04:48
10. Shake Off the Ghosts 03:57
Total playing time 44:41

Acheter cet album

 $21.31  25,90 €  23,95 €  £16.00  $29.93  19,90 €  18,03 €
Spirit of Rock est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Simple Minds


Chronique @ zvlorg

19 Juin 2010
Le début de la notoriété des Minds arrive à grand pas, après le génial New Gold Dream, les écossais reviennent avec Sparkle in the Rain, avec une pochette encore une fois très celtique. Le groupe a décidé de franchir un cap et de mêler ses racines new wave à un pop rock plus classique. Une trahison? Surement pas, un virage au contraire des plus habiles et une bonne gestion du déclin de la new wave à partir de 82, d'autant plus que le rock présent ici n'est pas aussi « stadium » qu'il le deviendra. L’album est donc un peu la transition entre l'âge new wave, dont le sommet a été atteint par New Gold Dream, et l'âge pop rock, symbolisé par Once Upon a Time.

La transition est bien audible dans des titres comme Book of Brillant Things, encore très new wave mais dont le son commence à s’éclairer un peu, et surtout l'immense Waterfront, très rock, avec un air qui cartonnera en live. White Hot Day aussi symbolise le revirement plus pop du groupe, avec plus de douceur et de lumière que les sombres titres de New Gold Dream, et quant à Kick Inside of Me, il est carrément joyeux et fout la pêche, impensable un an auparavant. Il y a quand même de la new wave dans cet album, avec les très oniriques Speed Your Love to Me, East at Easter ou ‘C’ Moon Cry Like a Baby, portées par un synthé plus présent, mais néanmoins en net recul par rapport aux années précédentes, et une noirceur quasi-disparue, notamment avec une voix de Jim Kerr moins grave et obscure qu'avant. Cet album contient aussi un titre très original, emprunté à Lou Reed, Street Hassle, sorte de marche militaire médiévale avec violon et tout, très entrainant, surtout grâce de nouveau à une belle prestation vocale de Kerr.

Simple Minds gère bien la fin de l’époque post-punk/new wave avec un album qui ne trahit pas son passé et qui vient prendre un coup de rock spontané mêlé à une énergie pas encore brimée par l'obligation de faire de jolis refrains. On pourrait même considérer Sparkle comme un bref retour aux racines punk du groupe, avec quand même une présence celte plus affirmée dans le jeu de guitare et dans le ton. Néanmoins, il semble bien que l’ère new wave soit derrière et même si tout le monde espérait le contraire, le groupe reviendra 2 ans plus tard avec un album qui, sans être complètement mauvais, enterrera définitivement les envolées expérimentales et les coup de synthés avant-gardiste.

1 Commentaire

2 J'aime

Partager
DIO41 - 08 Septembre 2020:

Belle chronique

mon album préféré des simple minds, belle énergie, son    Celtique et magnifique pochette - dommage que cela n'ait pas durer dans ce courant 

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire