Trotskids : Trotskids

Punk-Rock / France
(1984 - Chaos Productions)
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Letras


1- JE SENS MAUVAIS
Lorsque j'ai vu ma trombine dans la glace ce matin-là,
J'ai compris qu'il y avait quelque chose qui n'irait pas,
Une gueule de bois splendide et une solide envie de chier,
Mais j'étais déjà à la bourre pas le temps de m'éterniser.

Je sentais que çà allait venir et j'avais les mâchoires serrées,
Combien de temps pourrais-je tenir en gardant les 2 fesses soudées.

Les gens me regardaient en coin d'une façon bizarre,
Je devais avoir le teint pâle la démarche en canard,
Pas une tune sur moi impossible d'aller au troquet,
Dans cette rue infernale pas moyen de me libérer.

Je sentais que çà allait venir et j'avais les mâchoires serrées,
Impossible de me retenir et d'un seul coup j'ai tout largué.

Je sens mauvais, je sens mauvais (x4)

C'est désagréable de courir avec le cul collé,
J'avais tellement hâte d'en finir besoin de me changer,
Arrivé devant chez moi la fébrilité aidant,
Je cherchais dans mes poches la clef qu'était entre mes dents.

J'ai foncé dans les gogues avec une incroyable envie de chier,
Mais quel triste épilogue je n'ai même pas eu le temps de me baisser.

2- NECROPHILE
Plus que 2 coups de pelle pour enlever la terre,
Je lève le couvercle et puis mon cœur se serre,
Elle est tellement jolie, elle a juste 15 ans,
Tout tremblant de désir, j'ôte son linceul blanc,
Je frissonne à la vue de son ventre glacé,
Et tendrement j'embrasse son sourire figé,
Ses seins sont tellement durs et son cul si serré,
Je serai le dernier à le posséder.

R/Je baise les mortes c'est plus facile elles ne peuvent rien me refuser,
Je n'manque pourtant pas de sex-appeal mais j'ai trop la flemme de draguer.

Jamais je n'ai été aussi heureux qu'hier,
En la trouvant à moitié bouffée par les vers,
Elle était sûrement morte depuis un bon mois,
L'odeur insupportable me fit crier de joie,
Ce qui reste de ses jambes je l'ai écarté,
Et d'un seul coup de reins je l'ai pénétré,
La vermine grouillait sur mon sexe en érection,
Çà me chatouillait doucement et c'était bon.

R/Je baise les mortes c'est plus facile elles ne peuvent rien me refuser,
Je n'manque pourtant pas de sex-appeal mais j'ai trop la flemme de draguer.

3- JE NE VEUX PAS ÊTRE BRONZE
Dès les premiers rayons de soleil on peut les voir,
Exhiber leur graisse boutonneuse du matin jusqu'au soir,
Ignobles tas de gélatine qui ruissellent et qui puent,
Et qui osent crier au scandale quand je leur montre mon cul.

R/ Aaah non, je hais la plage, l'été !
Je ne veux pas être bronzé.

Couchés les uns sur les autres comme des gros porcs tout luisants,
Les plages ressemblent à de gigantesques charniers gluants,
La couche dont ils sont enduits ne masque pas leur connerie,
Ils exposent leur viande écoeurante jusqu'à ce qu'ils soient cuits.

R/ Aaah non, je hais la plage, l'été !
Je ne veux pas être bronzé, non !

A quoi çà sert de se faire dorer la pilule,
Sur ces putains de tas de sable qui vous rentrent dans la raie du cul,
Non ! je veux rester de la couleur de la gueule à Oliv,
Ou des fesses de Félipé

R/ Aaah non, je hais la plage, l'été !
Je ne veux pas être bronzé.

4- AMANTES RELIGIEUSES
A l'abri dans votre couvent sombre, ignorées de la terre entière,
Pas d'ennui et dans les recoins d'ombre, elles sont étranges les prières,
Petites nonnes se frôlent et se caressent s'écartent sans la moindre pudeur,
Pauvres connes qui se foutent de la messe et baisent devant le Sacré-Cœur.

Vous serez damnées en enfer pour l'éternité,
Oui vous brûlerez dans les ténèbres pour l'éternité,
Seules ou à plusieurs le soir,
Vous vous tordez nues dans le noir
Mais Lui votre Dieu il entend,
Vos cris et vos gémissements.

Des cierges qui remplacent à merveille, le meilleur des godemichés,
De verge, de pénis ou de sperme, n'ont jamais entendu parler;
Crucifix planté entre les cuisses, et détourné de son usage,
Le voile gris est collé par le vice, qui ruisselle sur leurs visages.

Vous serez damnées en enfer pour l'éternité,
Oui vous brûlerez dans les ténèbres pour l'éternité,
Seules ou à plusieurs le soir,
Vous vous tordez nues dans le noir
Mais Lui votre Dieu il entend,
Vos cris et vos gémissements.

Décadentes vous offrez de l'Eglise un aspect pas très reluisant,
Folles amantes, mais vos langues s'épuisent et d'un homme vous rêvez souvent,
Les deux mains vont et viennent très vite en fouillant le sexe trempé,
Et vos seins frémissent devant la bite de Jésus statue crucifiée.

Vous serez damnées en enfer pour l'éternité,
Vous brûlerez dans les ténèbres pour l'éternité,
Seules ou à plusieurs le soir,
Vous vous tordez nues dans le noir
Mais Lui votre Dieu il entend,
Vos cris et vos gémissements.

5- SCATO
Tu te tartines le con de merde, y enfonces tes doigts,
Que tu portes ensuite à ta bouche en te tordant de joie,
Et tu me suces en prenant soin de bien étaler çà,
Et je t'emmanche dans le cul mon pieu plein de caca;

R/ Scato, scato, scato, tu pues
Scato, scato je veux ton cul
Scato, scato, scato, je chie
Scato, scato, sur toi tu jouis.

Le nez dans la cuvette tu gémis en te masturbant,
Tu dégustes du bout des lèvres le colombin flottant,
Agenouillé derrière toi mon sexe en pleine érection,
J'éjacule sans te pénétrer te barbouillant l'oignon.

Scato, scato, scato, tu pues
Scato, scato je veux ton cul
Scato, scato, scato, je chie
Scato, scato, sur toi tu jouis.

Essuies-toi grosse dégueulasse…

Scato, scato, scato, tu pues
Scato, scato je veux ton cul
Scato, scato, scato, je chie
Scato, scato, sur toi tu jouis.

6- GUEULE D'ENFER
Je sens combien çà m'est impossible,
De vivre comme les autres gens,
Je suis vraiment indescriptible,
Bossu, difforme et repoussant,
Toujours on me montre du doigt,
J'ai beau essayer de me cacher,
Les enfants hurlent quand ils me voient,
J'aimerais tant les étrangler.

Laid, je suis laid
J'ai l'air d'une image de l'enfer

Ma mère est morte en me mettant au monde,
Je ne lui ai pas pardonné,
D'avoir conçu cette chose immonde,
Lui avoir permis d'exister,
Quasimodo, Elephant Man,
Ne m'arrivent pas aux chevilles,
Je ne peux pas approcher les femmes,
Je fais fuir les petites filles.

Refrain

J'ai bien essayé d'en finir,
En me balançant sous un train,
Mais j'en suis sorti encore pire,
Une sorte de déchet humain,
Les autres ne peuvent plus s'empêcher
De vomir en me regardant,
Si seulement j'inspirais la pitié,
Ce serait bien moins salissant.

Laid, je suis laid
J'ai l'air d'une image de l'enfer (x2)

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