Theos : Au Fil du Temps

Folk Rock / France
(2010 - Rejoyce Musique)
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Les paroles

1. LA FLAMME

Un jour se lève,sera-t-il comme hier?
Faire un pas devant l’autre sans regarder en arrière
La métamorphose, c’est bien plus long qu’un rêve
Ca commence bien avant, et ça ne finit jamais
Doucement l’aurore,surprenant la mort
L’esprit et le corps voudraient bien vivre encore
Mais où est passée l’âme? Dans la fleur qui se fane?
Dans le poème qu’on clame? Vit-elle dans la flamme?

Si j’ai peur j’avance, si je pleure j'implore la chance
Et même sans la chance je ne perds pas le sens
Je marche, je cours, je vole, je cherche les symboles
Sur la route on les voit tous ces signes qui s’affolent
Je n’entends plus les rires, je leur laisse le pire
Ceux qui regardent au loin comprennent ce que je veux dire
Je cherche le Silence, je vole vers l’enfance
Je tomberai bien peut-être, je ne perdrai pas le sens.

2. SANS REGRETS

C'est sans regret qu'je reste, ici l'histoire ce sera dans L'art d'avancer d'un mètre ou bien de quelques kilomètres; Sans effort? Arrête! Il faudrait bien que je m'écorche la Tête, les entrailles, la faille, tu me dis que la planète Déraille...

Ce n'est pas elle c'est moi, c'est toi, c'est nous, c'est la Mitraille qu'on balance, qu'on envoie les yeux bien fèrmés Sur leurs toits; c'est la vie, c'est comme ça, tu pense Qu'on peut oublier ça? Moi je reste, je décolle pas, ici je Veux qu'on entende ma voix.

3. LES CHIMERES

Quand l'horizon se couvre de chimères maladroites
Quand le poison s'écoule dans nos ruelles étroites
Quand la maison s'écroule, elle tenait sur trois pattes
Quand la toison étouffe, l'intérieur devient moite.

On sait construire les murs, et sourire aux morsures
On sait polir l'injure, et rire sous la torture
On sait fuir le pur, et jouir dans l'obscur
On sait le pire, l'impur, et subir la tournure.

Tout cela est facile, si l'âme est endormie
Le présent est fragile, quand on dort, on l'oublie
Une route est préparée par la peur et l'ennui
Mais ta route est créée quand tu choisis Ici.

R/On espère le soir qu'il n'est pas déjà trop tard
On voudrait sans effort enjamber ces remparts
On fait hurler la mort, on rattrape le retard
Ne cherchez pas le tort, on battit notre histoire.


On recherche l'âme soeur, on a mal, on a peur
On fuit la ville encore, suivis par la rancoeur
Et on garde avec nous nos ratés, nos remords
On prend soin de l'image et on oublie nos corps

Tous les instants se cognent, les éléments s'affolent
C'est la course, ils s'envolent, ils s'approchent, ils te frôlent
Mais savoir revenir, tomber, se relever
Ceci est mon avenir, celui que je créée.

4.L'AUTRE RIVE

Pendant que les heures passent
Pendant que l'on explore l'espace
On arrange en surface pour mieux oublier la menace
Mais le mal est tenace, qu'y a t-il au bout de l'impasse?

Je cherche des raisons
J'ai déterré trop de questions
Mais qu'en est-il au fond, mes gestes sont-ils ceux d'un pion?
L'âme n’émet pas de son, la vie est-elle une illusion?

Ici ça sent la peur, la colère bridée, la rancœur
Ce parfum qui écoeure
L’intérieur qui se tord
Un souffle qui se meurt
Alors on recherche le nord
On fait mentir la mort...

R/Mais mon ami, mon pauvre ami
Ne vois-tu pas que c'est l'ennui
Qui ronge l’intérieur qui se meurt
La terre entière le chante en choeur.
Mais mon ami, mon pauvre ami
Il faut trouver l'art et la manière
Avant que tout ne soit fini
Avant que tout ne parte en poussière
On veut de l'air...

On cherche les faveurs
De quelques pantins prometteurs
On a de froides sueurs et des visages qui pâlissent
Quand on sent la malice qui s'empare en force de nos coeurs

Pendant que l'on dérive
Pendant que les canons s'activent
Le courant nous entraîne sans savoir si la chance arrive
Et sans savoir pourquoi on atteint un jour l'autre rive.

Ici ça sent la peur, la colère bridée, la rancœur
Ce parfum qui écoeure
L’intérieur qui se tord
Un souffle qui se meurt
Alors on recherche le nord
On fait mentir la mort...

R/Mais mon ami, mon pauvre ami
Ne vois-tu pas que c'est l'ennui
Qui ronge l’intérieur qui se meurt
La terre entière le chante en choeur.
Mais mon ami, mon pauvre ami
Il faut trouver l'art et la manière
Avant que tout ne soit fini
Avant que tout ne parte en poussière
On veut de l'air...

5. JE DOIS VEILLER

Tu vois ce qui tombe autour de toi
Ce sont les larmes des ancêtres
Qui roulent sur nos vies, nos émois
Comme la misère sur nos têtes
Quand on voit la mort qui s'amuse
On crie horreur et on accuse
Puis on s'endort il est bien tard
On a effacé la mémoire

Ce qui assombrie nos hivers
Ce sont les blessures d'hier
On aura beau dire et bien faire
Les mots sont faibles face à la guerre
Après tant d'années de galère
La terre fatigue, elle cherche l'air
C'est l'histoire qui recommence
C'est surprenant quand on y pense.

Quand est-ce qu'on s'enflammera
Où est-ce que l'on vivra?
Je dois veiller, laisse moi
Je dois veiller, laisse moi
Hier je somnolais mais aujourd'hui je vois
Quand est-ce qu'on s'enflammera
Quand est-ce qu'on tendra les bras?

Ce qui assombrie nos hivers
Ce sont les blessures d'hier
On aura beau dire et bien faire
Les mots sont faibles face à la guerre
Après tant d'années de galère
La terre fatigue, elle cherche l'air
C'est l'histoire qui recommence
C'est surprenant quand on y pense.
On a offensé la mémoire

6. EN VIE

Pourquoi on s’emprisonne dans nos pensées où tout résonne
Pourquoi on s’empoisonne, on pense à nos petites personnes
Pourquoi y’a plus personne qui espère, qui s’abandonne
Et après on s’étonne, et après on s’étonne.

Pourquoi on s’indiffère, toujours l’argent ou la misère
Pourquoi on s’affaire à nos affaires, rien à y faire
Depuis des millénaires, on s’étouffe, on cherche l’air
On n’en a rien à faire, on n’ en a rien à faire.

Mais alors que faudrait-il
Pour fuir du lot, se rendre utile ?
On passe le temps bien tranquilles
Pendant que les années défilent.
Mais alors que faudrait-il pour fuir du lot, se rendre utiles
Un peu de folie, un brin de magie pour rire encore, rester en vie
A se mater le nombril, a vouloir rester tranquille
Le temps qu’on perd, c’est inutile pendant que les années défilent.

R/On respire, on a de l’air, on est en vie et ça vaut cher
On avance dans l’insouciance d’une vie qu’on a reçue par chance.
Et même s’il y a toujours plus beau, est-ce qu’on ira toujours plus haut ?
On avance, en silence, le reste n’a pas d’importance.

Pourquoi on s’enterre, pourquoi on T’oublie
Pourquoi on préfère faire confiance à n’importe qui
Pourquoi sur la terre,
Il y aura toujours des petits
Des cris, des prières
Est-ce qu’un jour ce sera fini ?

Mais alors que faudrait-il
Pour fuir du lot, se rendre utile ?
On passe le temps bien tranquilles
Pendant que les années défilent.
Mais alors que faudrait-il pour fuir du lot, se rendre utiles
Un peu de folie, un brin de magie pour rire encore, rester en vie
A se mater le nombril, à vouloir rester tranquille
Le temps qu’on perd, c’est inutile pendant que les années défilent.

7. UN JOUR

Perdu dans les racines de cet arbre effrayant
Oui, je crois bien que je m'égare dans l'instant.
Un peu de hauteur, un peu d'air loin de la terre
Mais je m'aperçois que l'hiver est déjà là
Il me tient par les deux bras, encore une fois.

Faut il avancer sur la tête pour être reçu à la fête?
Faut il hurler à la fenêtre que notre genre va disparaître
On ne parle jamais du feu qui brûle dans tes yeux
C'est pas dans la tendance de vouloir être heureux
En invoquant les cieux.

Quand l'or s'évapore
Je ne veux pas disparaître
Quand on perd le nord
J'ai invoqué les cieux
Quand le sort m'ignore
Je ne veux pas disparaître
J'ai la mort au corps
J'ai invoqué les cieux
Je veux vivre encore
Un dernier effort
Et je Te vois alors

Mais je m'en fout j'y croit toujours
Je sais que je trouverai un jour
Même si du sang je dois verser
Pour de l'amour pour exister
On se reverra à l'arrivée
Tu pourras croire que j'ai foiré
Mais jamais je me suis résigné
Jamais j'ai arrêté de marcher
C'est vrai, ma route est cabossée

Quand l'or s'évapore
Quand on perd le nord
Quand le sort m'ignore
J'ai la mort au corps
Je veux vivre encore
Un dernier effort
Et je Te vois alors
Ça y est j'ai mon trésor

J'ai invoqué les cieux.

Mais je m'en fout j'y croit toujours
Je sais que je trouverai un jour
Même si du sang je dois verser
Pour de l'amour pour exister
On se reverra à l'arrivée
Tu pourras croire que j'ai foiré
Mais jamais je me suis résigné
Jamais j'ai arrêté de marcher
C'est vrai, ma route est cabossée
Tant pis pour une pause méritée
Là haut j'aurais le temps de rêver
Cent fois au trou, mille fois debout
La vie est courte pour s'arrêter
On n'aura jamais fait le tour
Mais faut bien commencer un jour
Je suis souvent aveugle et sourd
Mais la lumière brille dans ma cour
Mon Père me relèvera toujours, toujours!

8. QU'EST CE QU'ON A TOUS?

Qu'est-qu'on à tous à dire?
Qu'est-qu'on à tous à rire?
A dire du mal qui fait du bien, à ne dire rien, à dire du mal?
A rire des gens qui font du bien, à vivre des jours sans lendemains?
Qu'est-qu'on à tous de pire?
Qu'est-qu'on à tous à lire?
A lire des livres qui ne servent à rien, ou pire les journaux de demain?
A dire "la mort ça c'est certain", et nos bonheurs contemporains

Qu'est-qu'on à tous à dire?
Qu'est-qu'on à tous à rire?
A dire du mal qui fait du bien, à ne dire rien, à dire du mal?
A rire des gens qui font du bien, à vivre des jours sans lendemains?
Qu'est-qu'on à tous de pire?
Qu'est-qu'on à tous à lire?
A lire des livres qui ne servent à rien, ou pire les journaux de demain?
A dire "la mort ça c'est certain", et nos bonheurs ne comptent pour rien?
Qu'est-qu'on à tous?

Mais qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on oublie
Et ce poser c'est pas permis?
Laisser le silence et l'ennui souffler un peu remplir nos vies.
Fuir le bruit, lâcher nos haines et nos envies
Briser les chaînes, les interdits, sentir qu'on aime et que l'on vit.
Qu'est ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on fuit
Quand on aime et quand on vit?
Faut'il toujours se faire petit, qu'on se piétine et qu'on s'oublie?
On est tous à rire, à attendre le pire...

Qu'est-qu'on à tous à dire?
Qu'est-qu'on à tous à rire?
A dire du mal qui fait du bien, à ne dire rien, à dire du mal?
A rire des gens qui font du bien, à vivre des jours sans lendemains?
Qu'est-qu'on à tous de pire?
Qu'est-qu'on à tous à lire?
A lire des livres qui ne servent à rien, ou pire les journaux de demain?
A dire "la mort ça c'est certain", et nos bonheurs ne comptent pour rien?
Qu'est-qu'on à tous?
A dire?
A rire?

9. AU FIL DU TEMPS

L'absence est un silence qui ne peut se compter
On recherche l'immense, tant d'hivers à rêver

Je sais que parfois, je manie l'insolence
Je veux le monde entier, je vis dans l'impatience
Mais le temps se balance,on doit l'apprivoiser
Et au fil du temps, il devient mon complice
Je construit peu à peu le château partagé
Je l'espère éternelle la toile que je tisse
Garde-toi de glisser ô mon âme
O mon âme rebelle...

Garde-toi de glisser ô mon âme rebelle
Les cimes sont gagnées si tu entends l'appel
Réponds sans hésiter et tu auras le Ciel
Et laisse-toi flotter sur ce fleuve sans pareil

Il y auras des embûches, des fosses et des cascades
Tu le sais bien au fond quand le goût devient fade
Traverser le désert sans délaisser la terre
Adoucir ma colère même si tout est à faire

Garde-toi de glisser ô mon âme rebelle
Les cimes sont gagnées si tu entends l'appel
Réponds sans hésiter et tu auras le Ciel
Et laisse-toi flotter sur ce fleuve sans pareil

L'absence est un silence qui ne peut se compter
On recherche l'immense, tant d'hivers à rêver
Mais le temps se balance,on doit l'apprivoiser
Et au fil du temps...

10. LE CHOIX DES ARMES

Sans raison, un jour où l'homme m’assomme
Je découvre que mes raisons s'endorment
Devant moi de multiples idoles
Déboussolent jusqu'à ce que l'âme s'endorme.
Il est temps d'inverser le courant
Le temps passe et me pousse à l'avant
Sous mes pieds des traces de géants
Rassuré je souris doucement.

La colère s'éloigne
Un murmure au fond me propose le sens
Je reconnais ces larmes
Elles soulagent le monde, elles sont l'évidence
Je fuis le vacarme
D'une cité sauvage, remplie d'arrogance
Je protège la flamme
Elle contient l'univers en silence

Mais l'orage gronde et m'inonde
Il me tente et me sonde
Les souvenirs s'envolent et fondent
En vain ma peur s'accroche au monde
Les soupirs comptent alors les secondes
Mais le feu brûle encore
Mais le feu brûle encore...

On se lève dans un cri on s'éveille
Plus de trêve, la mort c'était la veille
On combat au centre du soleil, on s'élève
Mais le soir est venu, et je combats toujours
Ici on gagne ou bien on perd son âme
On te laissera toujours le choix des armes

11. LES AUTRES

Un coup de volant, un coeur qui flanche
Et puis l'on tire sa révérence
Un coup du sort ou la malchance?
On est pas grand chose quand on y pense

Pourtant on vaque à ses affaires
Qui pourraient bien êtres les dernières
A se demander à quoi sa sert
De faire un séjour si court sur Terre
Mais quand je nous vois et qu'on fout rien
Putin je me dis que sa ferai du bien
Un petit coup de latte, un bon coup de rein
Pour se remettre sur le bon chemin
Si on veut rester planter là
A attendre quelque chose qui ne vient pas
On compte sur qui, on compte sur quoi
Et puis est-ce que je vis comme je dois
Pour moi? Ou pour les autres?

A force de penser à moi, à force de penser aux nôtres
Qu'est ce qu'on dira si on se vautre
Qu'on aurra rien fait pour les autres?

Excuse-moi si je m'emporte
J'aime pas tellement donner de leçons
J'en ai juste marre mais peu importe
Tout le monde a la tête dans le guidon
Marre de suivre les beaux sermons d'aller crier à l'unisson
Les grands débats, les grandes questions
Quand on prends les gens pour des cons

Tu sait, un jour, tous on paiera
Pour tout ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas
Pour tous les mots, pour les conneries
Pour tout ce qu'on pense ou tout ce qu'on dit
Tu sait, un jour, tous on paiera
Apparament, y a pas le choix
On sera là haut à s'excuser
Pour les loupés, pour les ratés

A force de penser à moi, à force de penser aux nôtres
Qu'est ce qu'on dira si on se vautre
Qu'on aurra rien fait pour les autres?

12. LE HEROS D'UN SOIR

Le héros d'un soir qui marche à l'envers
On nous donne à boire, mais on manque d'air
La boussole s'affole, l'image a la rage
Le singe n'a pas d'âge quand il joue son rôle

Je veillerai tard, la nuit sera claire
Et j'apprendrai l'art de taire ma colère
Je prendrai la route, je fuirai les doutes
Je laisserai les rois fêter la déroute
Ils nous laissent voir tous leurs saints travers
Si tu en a marre tu n'a cas te taire
Mais la roue qui tourne ne veut pas d'histoires
Elle veut qu'on la tourne pour soigner l'Histoire

J'irai au désert, sans rois, sans travers
Ni mensonges, ni guerres, le silence m'enserre
Ici plus de fards, plus de douces paroles
Un souffle fragile, juste une étincelle

Lève toi et marche, écoute l'interieur
Dans ce puit sans fond résonne un ailleurs
Des paroles en or, juste quelques mots
Formés dès l'Aurore ils sont ton trésor

Le voyage est long derrière ton étoile
Des vallées de monts, des pièges et dédales
Un temps tu t'envoles, un temps tu faiblis
Poursuis l'idée folle de rester en vie.

13. LA PRIERE

Pendant que certains dissertent sur leur raison, ce qu'il serait bon d'être
Pendant qu'on court après un sens,Pendant qu'on se remplit la panse
Pendant qu'on fabrique des armes, Pendant qu'on fait couler les larmes
Pendant qu'on fait tourner la terre, écoute...

Pendant qu'on oublie nos consciences,Pendant qu'on vénère la science
Pendant qu'on tue et qu'on enterre, Pendant qu'on oblige à se taire
Pendant qu'on court après la lune,Pendant que nous pourrit la thune
Pendant qu'on grille notre atmosphère, écoute...

Pendant qu'on tue l'enfance, Pendant qu'on trompe la confiance
Pendant ce temps, rien ne se passe, Pendant qu'on se noie dans la masse
Pendant qu'on se pert sur la route,Pendant qu'on fuit, Pendant qu'on doute
Et pendant qu'on devrait se taire, Seigneur...

Pendant qu'on rit,Pendant qu'on vit, Pendant que le bien ne fait pas de bruit
Pendant qu'on agit,qu'on aide, qu'on se fout de ce qu'on possède
Pendant qu'on aime et qu'on pardonne, pour ce qu'on a et ce qu'on donne
Parce que Demain sera mieux qu'hier, Seigneur écoute nos prières...












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