Plume Latraverse : Les Mauvais Compagnons (Métamorphoses II)

Folk Rock / Canada
(1984 - CBS Records)
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Letras

1. METS TA FORME... OSE!

Libéré de son corps charnel par la soupape?
Dans l'atmosphère intemporel un gaz s'échape
En transpirant dès à travers sa carapace
Putréfaction à ciel ouvert qui se décrasse

Et c'est ainsi papillon d'nuit
Devient un jour papillon d'jour

Comme un rêve qui prend forme derrière sa cataracte
Qui filtre à travers ses paupières et décontracte
En frissonnant dans l'irréel comme un mirage
Au pays des formes nouvelles il déménage

Et c'est ainsi, que les papillons d'nuits
Deviennent un jour, papillon d'jour

Pourquoi faut-il tant de mystères et d'emballages
Pour finir comme un livre ouvert, à la même page
Et aller frotter ses prunelles, à la même flâmme
Dans un corps-à-corps éternel tordre son âme

Poussé de peine et de misère hors de sa cage
Exhaucé comme une prière en plein visage
Il étale ses rêves au soleil, en face-à-face
Récupéré dans son sommeil, brûlé sur place

Et c'est ainsi papillon d'nuit
Devient un jour papillon d'jour
Et c'est ainsi, que les papillons d'nuits
Rêvent pour toujours, papillon d'jour


2. INVESTISSEMENT ECTOPLASMIQUE

Il s’en allait avec son chapeau
Pis d’la poussière sur ses sabots
Soutenu par ses propres bretelles
Clouées à ses os
Avec le vent dans le dos
Il arriva aux portes du ciel
Checker son crédit éternel Wô

Le caissier vérifia son nom
En appuyant sur un bouton
Pour appeler la maison mère
Pour en savoir plus long
Sur le client en question
Et dit « vot’ cas fait pas l’affaire »
Vos seuls fonds sont les fond d’l’enfer

Je ne suis qu’un caissier un fonctionnaire
Moé j’exécute les ordres l’rest, pas d’mes affaires
Si vous êtes pas content
Content du règlement
Ben allez donc chez l’YÂB!

Alors il redressa son dos
En faisant claquer ses sabots
En laissant le ciel aux comptables
Il leur laissa sa peau
Et repartit à zéro
Voyant qu’il n’était pas solvable
Et qu’on l’prenait pour un minable Wô!

Les ectoplasmes qui n’ont qu’un nom
Comme forme d’identification
Ne risquent pas d’avoir affaire
Dans les grandes conventions
Chez les bailleurs de fonds
Qui font les comptes de la misère
Et pis des indulgences plénières

Vous tous esprits heureux hypothécaires
Au poteau d’arrivé réglementaire
Si vous êtes pas content
De votre investissement
Ben allez donc chez l’YÂB!


3. FAIT D'HIVER (TI-MINOU D'AMOUR)

Dans le bloc à côté d’chez nous,
Établissement plutôt étrange
Habité par une gang de fous
Moitié démons et moitié anges

Vivait une vieille dame tout’ tranquille
Dans son mini appartement
En plein milieu du centre-ville
Et de ces nombreux habitants

Cett’vieille n’avait qu’un seul ami
Domestiqué par habitude
Une espèce de gros chat gris
Compagnon de sa solitude

Qu’elle traitait avec plein d’amour
Lui offrant la crème de ses restes
Le partage de ses derniers jours
Et ses économies de geste

On a tout un timinou d’amour
Qui nous passe entre les deux jambes
Un ti-minou qui dort le jour
Qui passe avec le temps qui court

Personne vraiment dans le quartier
N'connaissait la vieille au chat gris
À peine la voyait-on passer
À petits pas vers l’épicerie

Ou quand elle s’étirait le cou
Par la porte de son balcon
En appelant son vieux matou
Pour qu’il revienne à la maison

Un soir d’hiver un soir très doux
Où il neigeait à gros flocons
J’ai vu le chat devant chez nous
S’faire écraser par un camion

Cri de douleur fendant la lune
La veille sortit de sa maison
De la voir dans la neige brune
J’avais la gorge pleine de môtons

On a toute un ti-minou d’amour
Qui nous passe entre les deux jambes
Un ti-minou qui dort le jour
Qui passe avec le temps qui court

Alors saissisant dans ses bras
Tell’ la vie que la mort emporte
La forme inerte de son chat
Elle tituba jusqu'à sa porte

Laissant pleurer des goutt’s de sang
En chap’let sur la neige blanche
Elle gagna son appartement
S’enfermer dans son avalanche

La suite de ce fait d’hiver
Se laisse facilement deviner
Mais c’n’était pas qu’la p’tite affaire
Quand la police les a trouvés

Deux s’maines plus tard à cause
D’l’odeur dans une morbide position
La veille qui serrait sur son cœur
Son chat en décomposition….!


4. GISÈLE AVEC 2 L (GISÈLLE)

Quand nous étions de pauv'wâbos,
Sans une maudite cenne dans le chapeau
Y avait souvent la grosse Gisèlle,
Qui nous r'filait un morceau d'ciel

C'est pas qu’elle en avait tell'ment,
L’trottoir c'est pas c’qu’y a d'plus payant
Surtout quand t’as, de prime abord,
Un cœur encore plus gros qu’le corps

Y avait un gars qui profitait
D'son argent pis de ses attraits
En lui promettant l'paradis,
La fin d'ses jours à Hawaï

De la voir s’envoler au ciel,
Nous autres, on partait avec elle
Dans un rêve bleu aussi humide,
Qu’une belle chemise de Floride

Et pis un jour, elle est partie,
Quèqu'temps après, elle a écrit
Une carte postale où a disait,
Que c’tait ben beau ousqu'a l'était

Quand est r’venue, un m’ment donné,
On a r'viré tout un party
A nous a décrit l'paradis,
Aussi ben que le Saint-Esprit

Mais le seul ombrage au tableau,
Celui qui éclipse le flambeau
Ce fut d'comprendre qu’la grosse Gisèlle,
S’y était calciné les ailes

Et depuis ce jour malheureux,
Dans le fond d’la cour du Bon Yeu
Elle fouille encore dans les vidanges,
En cherchant son costume d’ange

Si jamais vous la rencontrez,
Pis qu’vous êtes pas trop trop pressé
Quand vous profilez en enfer,
Vot’ beau suntan de Lucifer

Parlez-y pas de Terre promise,
Sinon à va piquer une crise
L’trottoir, c’est vraiment tout c’qui reste,
À porte du paradis terrestre


5. PARADES DE MODES

"Compagnie hep"

Dans ma famille not'plus gros fort,
C'est la belle musique de fanfare
Comme y'en avait auparavant,
Dans l'temps des instrument à vent

Quand tout l'monde descendait dans la rue,
Comme un troupeau d'heureux élus
Les chiens, les chats et les enfants
Pour voir passer le régiment

Toutte la "gang" suivait la parade,
Avec le panier à salade
On allait faire un beau pique-nique, You Hou
Devant l'kiosque philharmonique

Des sandwich au jambon,
Avec un p'tit coup d'clairon
On avait le cœur pimpant,
Plein de pimpons

Dans ma famille not' plus gros fort,
C'est la belle musique de fanfare
Les uniformes avec les clins clins,
Aussi brillant qu'les instruments

R'garder les cuisses des majorettes,
Qui passent en faisant des stepettes
Aujourd'hui y'a qu'les enterrements
Qui défilent comme dans l'bon vieux temps
Aujourd'hui y'a qu'les enterrements,
Pour faire courir les enfants

"Collette porte ici, un super voile noir
De jade, qui se mari très bien
Avec le vif éclat des lambeaux
De fleurs qui suivent"

Aujourd'hui y'a qu'les enterrements,
Pour faire capoter les enfants


6. LE MORAL DES TROUPES

Loin des rangs, loin de la course aux cons,
Loin des bruits de la caserne
L’pion s’ennui sans ses folles ambitions,
Le chasseur tourne en rond.

Loin des loups qui jouent à saute-moutons
Hors des murs de sa caverne
L’pion s’ennui de toutes les occasions
Qui font les bons larrons.

Loin des jeux de sa génération
Et de toutes ces balivernes
L’pion s’ennui à déjouer les façons
D'soigner ses perversions.

Loin des cris et des protestations
Des combats qui le gouvernent
L’pion s’ennui dans sa triste condition
Avec ses illusions.

Loin des forces de l’opposition,
La possession devient terne
L’pion s’ennui de la dépossession
Qui le sort de ses gonds.

Loin des risques et des expéditions
Et des pressions qui le cernent
L’pion s’ennui des abris sans passion,
Sans rêves d’évolution.

Loin des rangs, des milles et unes raisons
Et des gestes qui le concernent
L’pion s’ennui en frottant son cannon
En chantant des chansons
De mauvais compagnons.


7. AUGUSTE GUSTAVE

Dans l'temps falait une tronche de dur
Une gueule de mâle un cœur de dur
J'étais la terreur du milieux
Même les mômes m'appelaient Monsieur

J'avais la casquette auras l'œil
Toujours en grande tenue de deuil
Les femmes se trainaient à mes pieds
En se frottant sur mes souliers

C'est moi gugus le jeune premier
Le sombre prince des bas quartiers
Chez moi c'qui compte c'est l'caractère
J'suis un voyou et j'en suis fier

Fais gaffe à l'accordéoniste
Car moi j'mets l'respect des artistes
Pour les croquants j'suis sans pitié
Mais une chanson me fait rêver

Le fric les combines les magouilles
N'avaient pour moi aucunes embrouilles
Je contrôlais avec souplesse
Le marcher noir et les gonzesses

Aujourd'hui Je r'nie la java
J'suis branché sur les USA
J'mets mon blouson j'fais un flipper
J'rêve que je suis un vrai rocker

C'est mpo Gusty pour les copains
C'est moi l'dernier des frericains
En plus d'la forme j'ai même le style
On dirait pas que j'viens d'belziles
C'qui compte chez moi c'est l'caractère
Et tant-pis si l'folklore se perd
J'adore faire comme en amérique
Et j'adore emmerder les flick

Allez chauffe Marcel
Le Québec c'est un pays rude

Moé J'va vous dire (Moé j'va vous dire)
Que dans mon boutte
On s'arrange pas si mal pantoute
On vend d'la dope, on drive les chips
Ça marche s'a gaffe pis s'a gamique

Mon beau ferry les tentes roulottes
Moé j'ai mon bicycle pis ma plote
Y faut ben checker nos finances
Icitte on est en Nouvelle-France

Moé c'est ti-gus j'reste à Montréal
Dans ma bourgade de cannibal
Y faut ben qu'j'arrondisses les coins
La bière augmente autant qu'le vin

Vu qu'le gouvernement ramasse
Tout'l'monde peut ben faire sa p'tite passe
C'pas parcequ'on est des interlopes
Qu'on é obligé d'fumer des top


8. FRANCORICAIN ET 1/4

Y-a dans ma tête
D'américain du nord
Des gommes balloune
Toutes collé qui s'étirent

Qui ont passer leur jeunesse a entendre
Woo ou woo ou woo ho woo ou woo (nia nia nia)
Woo ou woo ou woo ho
Ça r'monte les vieux souvenir

Y-a dans ma tête de francophone bâtard
Des mashmollow coller entre les soupire
Comme les premiere caresses au son des
Woo ou woo ou woo ho woo ou woo (nia nia nia)
Woo ou woo ou woo ho et sa me fait sourire

Woooo! woo ou woo ou woo ou woo woo woooo !
Wooo! woo ou woo woo ou woo !
Y-a dans ma tête, mon cœur,mon âme,mon corps
Comme un fantome qui ne veu pas mourir
Et qui fait
LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA
LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA
La la la la la la la la la la
La la la la la la la la
Pour se faire retenir
Jai un fantome qui ne veu pas mourir


9. LA DESCENTE AUX ENFERS

Quand on voit tomber la nuit
Dans la brume du cimetière
Quand on voit son œil qui luit
Comme une lune lampadaire

On entend hurler un chien
Dans la pénombre inquiétante
Un claquement et puis soudain
D,une voix dans la tourmante

Couper couper on r'commence la séquence
C'est pas assez épeurant ça fait rire les enfants
Changeons d'sujet, la descente aux enfers
C'est pas un documentaire

Y'es a que c'est la fraude fiscale,
Qui sont extorqueurs de fonds
Qui taquinent le code penal
En roulant su des chèques pas rond

Qui s'contente bien que mal
En fourrant l'bien-être social
C'pas donné à toute nature
D'être un escroc d'envergure

Et on entendit une voix qui gueulait encore une fois
Couper, Couper les budjets trop épais
On accorde seulement une fois aux fraudeurs intelligent

Décidément la descente aux enfers
C'est pas un documentaire

Il ne sagit pas de mettre en doute
La fainéantise organisée
Les syndicats qui compte au compte-goute
S'rait plutôt prié d's'faire remplacer

Se mettre à 8 à temps double
Pour charrier la moitiée d'une escalier
C'est peut-être exagéré
C'est ben trop d'trouble
La descente aux enfers c'pas un documentaire

Quand on sent se glisser le froids
Par le couloir de derrière
Qu'on voit s'exiler un roi
Dans une modeste chaumière

Quand le chaos viens de marquer
De son fer rouge le destin
Quand plus rien ne semble aller
On entend dans le lointain

On a coupé la communication
Le sous-marin a coulé,
Plus personne ne répond
De toute façon la descente aux enfers
C'tait pas un documentaire


10. TÊTE-À-TÊTE-À-QUEUE

Je suis invité, chez une demoiselle
Pour un petit souper au chandelles
Ah comme ch'pas habitué à c'genre de régime là
Je me suis forcé pour ben faire ça

J'ai sorti mon habit brune des boules-à-mites
J'ai shiné comme des lunes mes souliers décrépit
Le même déguisement que je portais toujours
Pour les enterrements ou que j'passais en cours

Lorsque j'ai sonner au portail d'la coquette
J'suis impressionné par le bruit d'la sonnette
Les palpitations me zigonnait le cœur
Les pieds su'l balcon, et pis la tête ailleurs

Je sentis soudains une sensation forte
Lorsque elle le savait elle m'ouvrit la porte
En me faisant signe d'un grand geste exhalté
De pas faire la ligne et pis d'me déniaiser et pis d'entrer

J'avais apporté un cactus dans mon dos
R'marquer l'astuce pour le cadeau
Elle le reluqua d'un œil si arrêté
Ah que depuis c'temps là l'cactus est dans l'entrée

J'avais pris aussis ben soin d'prendre sous mon bras
Mon bonnet de nuit ainsi que mon pyjama
La fille eut un rire pour le moins dissonnant
Avais-je l'air de dire qu'j'avais l'air habitant

Elle m'entrainat comme une lunatique
Su le p'tit sofa et bidonnat la musique
J'me sentais pogné comme dans un toxédo
J'aurais mieux aimé ma vieille ch'mise à carreaux

Elle me suggérat d'un ton très suggestif
La pâte de zoda en guise d'apéritif
J'pas fou du soda mais compte tenu d'la place
Ah ben j'ai tété mon tas et pis j'ai trouver ça tripant

Les accents lubriques de la musique hindou
Virent comme un déclic dans ma tête de gouroux
Surtout quand l'hotesse eut allumé d'l'encens
J'me crût à la messe pour l'espace d'un instant

Après cet instant qui fût interminable
Vînt enfin l'moment d'passer à la table
J'me disais dans l'fond j'aurais p't'être dû manger
Ça a besoin d'être bon j'chus pas mal affamé

Elle servit du thé pis des griffes de moineaux
D'la laitue grillé pis des araignées d'eau
Des algues détrempées, des ailes de chauve-souris
J'aurais préféré une couple de souvlakis

Après le repas qui fût d'une platitude
À parler d'krischna et pis de ses études
L'appel m'entrainat dans l'fond d'son intimier
Après l'granola j'ai eu droit au macramé

Mais après une demie-heure de haute méditation
Devant les horreurs de son exposition
Ça fait comme à messe quand t'as pas déjeuner
J'ai eu une faiblesse j'me sus laissé aller

Su son beau plancher, bois couleurs, naturelles
Les pieds m'ont glisser chus tombé su elle
À s'est accrocher aux étagères pleines de pots
À tout arraché pis chus tombé su l'dos

Le reste s'rait trop long à conter jusqu'à fin
Ça ferait une chanson jusqu'a demain matin
Tout c'que j'peux vous dire c'est qu'tout suite en sortant
J'ai été mourir au restaurant


11. LE GAMASINAGE

Madame va faire ses p'tites emplettes
L'après-midi quand y fait pas trop frette
Ça la fait sortir d'la maison
Pis à l'aime ça, comme de raison

À peut s'mirer dans les vitrines
Pis porter tout c'qu'al' imagine
Ça l'occuper pis pendant c'temps-là
À grignote moins de chocolat

Si a sort pas, a tourne en rond
Pis a peut faire une dépression
Fa qu'pour occuper ses journées
Madame s'en va gamasiner

Madame va faire ses p'tites emplettes
C'plus fort que elle, faut qu'al' achète!
Ça la fait sortir d'la maison
Ça la change d'la télévision

À s'promène dans le centre d'achats
Ça fait d'l'exercice pour ses pas
Elle achète tout' du premier coup
Spontanément a sort ses sous

À tripaille autour des comptoirs
Étourdie par tout c'qu'a peut voir
C'est surtout pour s'désennuyer
Qu'Madame s'en va gamasiner

Madame va faire ses p'tites emplettes
Avec sa grande amie Henriette
Ça la fait sortir d'la maison
Pis ça fait d'la conversation

À peut parler d'progénitures
Pis d'sa recette de confiture
Parler dans l'dos d'madame Bigras
Pis dire que son Jacques est trop gras

Faire des confidences à Henriette
Au comptoir de la luncheonette
C'est dans une complète liberté
Qu'Madame s'en va gamasiner


12. LE CADEAU

Toi qui ris et qui t'amuses
Ou qui pleures comme un'écluse
Sur l'ennnui ou la fatigue
Que l'eau de ton ame irrigue

Ne m'en veuilles pas trop, j'espères
De t'avoir foutu sur terre
Volé a ta galaxie
Pour t'incorporer ici

De t'avoir donné ce trouble
Et ce mal qui nous dédouble
Entre les joies, les tourments
Les luttes et les déchirments

De t'avoir r'filé la vie
Sans te d'mander avis
C'est comme une affair' de cœur
Ne m'entiens pas trop rigueur

Toi qui ris et qui t'amuses
Qui défends ou qui accuses
Hérit'ras tu de ton père
De son poilu caractère?

Donn'ras tu autant d'problèmes
Qu'il en a donné, lui même
Pour un' révolte sans raison
Entr' les anges et les démons?

Concu en quelques secondes
Tu dois affronter le monde
Monde de peine et de misère
De ruses, de peur et de guerre

Tu connaitras toi aussi
De l'homme toutes les folies
P't'êt' mêm' qu'un jour tu auras
Un flot a qui tu diras:

"Tiens, mon gars! V'la un beau cadeau"

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