Krêposuk : De Toutes Façons...

Folk Rock / France
(2002 - Prod MC)
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Les paroles


01. LE HARPON DE CUPIDON

Cupidon de bon matin,
Enfourche son CB
Le poil ras, bien habillé, mais la tête embrumée,
Équipé d'un harpon, car ses flèches n'y faisaient rien,
Pour trouver un compagnon à la fille du marchand d'vin.

Le Cupidon ne sait pas viser…Raté !

La pauvre fille, à son age, n'avait toujours point d'amant.
Au sujet du mariage, de son père devenait insistant
Mais pourtant Cupidon avait tout essayé
Mais à chaque fois cet imbécile tirait à côté.

Cupidon ne sait pas viser… Raté !

Cette fois-ci, avec son harpon, Cupidon espère trouver
Un beau garçon, de bonne famille, qui vaudra l'épouser.
Quand il vit la proie voulue, il s'apprêta à attirer
Mais le vent dévia son harpon vers la fille du boucher.

Cupidon ne sait pas tirer… Raté !

C'est ainsi qu'un grand amour est né
Entre les filles du marchand et du boucher
C'est en voyant les deux pères désemparés
Que Cupidon décida d'les accoupler.

D'on ne sait pas tirer… Raté !



02. QU'ON SE LE DISE... SUR UN AIR DE WEEN

Tu m'en as dit, tu m'en as fait
Mais j'étais toujours pardonné
Moi je râlais, toi tu pleurais,
Ça s'est toujours arrangé

Mais la, tu me refais ta tête de mule
Je viens vers toi, et toi tu recules
Comment veux-tu, comment veux-tu ?
Que je te le dise ?

Parfois je me demande si toi et moi
On suit le même scénario
Moi je joue ci, toi tu joues ça
Le résultat sonne faux.

Mais la, tu me refais ta tête de mule
Je viens vers toi, et toi tu recules
Comment veux-tu, comment veux-tu ?
Que je te le dise ?

Mais la vie avec toi n'est pas un jeu d'enfant
Ni même comme un roman,
Mais je dirais pourtant
Que la vie avec toi,
J'l'changerai pas pour un sou
Même si un jour je deviens fou,
Je t'aimerai même si…

Tu me la refais, la tête de mule
Je viens vers toi, et toi tu recules
Comment veux-tu, comment veux-tu ?
Que je te le dise ?



03. LE MARIN

Je me souviens très bien
Du jour de mes 20 ans
Mon père m'a dit gamin
Maintenant tu es grand

Tu partiras demain
À l'usine de Fernand
De mettre au turbin
Et gagner de l'argent

J'lui ai dit va t'faire voir
Moi je veux être marin, marin, marin
… Fernand c'est un bâtard
Et son usine elle craint ! Elle craint, elle craint !
J'suis parti prendre la mer
J'n'ai jamais r'vu mon père ou

Je me souviens plutôt
Du jour de mes 30 ans
Mon chef m'a dit mat'lot
Z'êtes un bon élément
Oubliez les bateaux vous retournaient à terre
Bosser dans un bureau, avec un gros salaire

J'lui ai dit va t'faire foutre
Moi je suis un marin, marin, marin
… Les bureaux ca me broutent
Mais le salaire je veux bien, j'veux bien, j'veux bien…
J'suis reparti en mer
Plus jamais eu de salaire

Je me souviens sinon
Du jour de mes 100 ans
la mort m'a dit vieux con !
Maintenant il est temps
tu as trop navigué
tu es beaucoup trop vieux
il faut te reposer
je t'emmène chez l'bon Dieu

J'lui ai dit va t'faire mettre
Moi j's'rait toujours marin, marin, marin
… Le ciel ça m'prend la tête
Arrête ton baratin ! Tintin, tintin…
Ça n'a pas du lui plaire, j'ai fini en enfer



04. 8 BEAUFORTS

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05. J'AI PAS SOMMEIL

T'en as connu des silences
Allant jusqu'à t'glacer le sang
Tu t'caches derrière ta méfiance
Avec un doute toujours plus grand

T'en a connu des regards
Que tu croyais plus acérés
Que ces sales griffes de charognards
Dont le but est te voir crever

La nuit ne cesse de tomber
Est ce que demain sera pareil ?
Toi tu peux rester couchée
Sans moi car j'ai pas sommeil

T'en as connu des histoires
Alimentant tes insomnies
Tourner et virer le soir
Quel bon remède pour une belle nuit

T'en a connu des départs
Aux sales goûts on ne peut plus amers
Adieu sur l'quai et on repart
Vers d'autres cieux, vers d'autres terres

La nuit ne cesse de tomber
Est-ce que demain sera pareil ?
Toi tu peux rester couchée
Sans moi car j'ai pas sommeil



06. NOUS Y VOILÀ

Ca y est, nous y voilà
Ce tournant là on l'attendait
Vas-y, fous-toi de moi
Ma pauvre fille si tu savais
T'en as à te reprocher
Même si moi je n'suis pas un ange
Ca y est, j'vais tout t'avouer
Depuis le temps que ça me dérange
Ca y est, nous y voilà
Fallait bien un jour s'expliquer

Mais là, c'pas dans mes bras
Que tu pourras te réfugier
Tes yeux qui m'ont séduits
N' pourront plus m'faire baisser les miens
Tant mieux car aujourd'hui
J'veux plus penser à demain
Toi et moi…
Plus la peine (x3)

Ca y est, nous y voilà
Te sais bien qu'ça devait craquer
Vois bien que toi et moi,
Ça n'pourra plus du tout rouler
C'histoire, te paraissait sans fin
Mais là j'crois qu'faut l'abréger
Même si t'as du chagrin
Fallait bien y penser
Toi et moi…
Plus la peine...(x3)

Eh bien, nous y voilà
Encore une fois on s'est emporté
Ca y est, c'est fini pour moi
Je crois que mon sac est vidé
Je sais j'y vais trop fort
C't'alcool a eu raison de moi
Tu sais bien que j'ai eu tort
Allez serres-toi dans mes bras
Toi et moi, toujours la peine !



07. AUX GARS DU TOUL AN TREZ

C'est sans doute ce maudit soir
À cracher des idées aussi noires
Que l'eau le long du quai
La nuit où vous nous avez quitté

Votre vie était là-bas
Nous, on reste comme des cons plantés
À ne plus savoir dire de quoi
À refuser que vous ne reviendrez pas

On prie pour que ce soit un cauchemar
Et vous voir rentrer un de ces soirs
Nos yeux dans le brouillard
Le pire étant de ne pas savoir

Seuls avec notre cafard
La lumière s'éteint sur nos espoirs
Réconforts dérisoires
Et pourtant on voudrait tant y croire

Au nom d'une liberté
A refuser de vivre enfermés
Au nom d'une liberté
Le prix cher vous avez payé

Jour après jour en silence
À tenter d'oublier notre absence
Dans le doute et l'ignorance
A la vie redonner un sens



08. DERRIÈRE

Oh ces horribles dimanches soirs
Longue route noire en pluie et phares
Derrière laissent un peu de toi, ton histoire
Les yeux noyés de te quitter,
Mais de se perdre sans y rester
À le savoir sans y penser
Le jour arrive et s'effondrer
Matin ville grise, tombe le chagrin
Les blancs néons du souterrain
Un froid de chien, le fer du train
Me rappellent combien tout est loin
Les vagues d'une foule en océan
Les gens autour : du bruit, du vent

Est-ce mon reflet ?
Que vois-je devant ?
Pareil dehors : pareils dedans ?

À ne t'avoir jamais quitté
Réalisé comme tu comptais
Toute une vie de à mettre de côté
Plus un amer juste à un passé
Même si d'autres avant moi l'ont fait
Même si bien d'autres le feront après
Je renonce à oublier
Ce que je laisse derrière
Dois-je déjà me souvenir ?
Ou ne penser qu'à repartir
Pas de vie ici,
Juste un avenir à affronter ou perdre et fuir.

Oh ces soirs, ces soirs chéri
Où l'envie se venge de l'ennui
Où l'envie guide vers un pays
Même si ce n'est que pour deux nuits



09. PROMETS-MOI

Quand tous ces silences sont devenus trop lourds
Trop de sentinelles ou sur nos parcours
Tu sens s'effacer ce qui te guide d'puis toujours
L'érosion de gagnes de jour en jour
Bien trop de belles courbes dans nos discours
Finissent par tous nous rendre sourds

Souviens-toi,
Souviens-toi de ca

Promets-moi de ne jamais devenir l'un de ces galets
Que les vagues de la vie ont tant et tant usé
Que les vagues de la vie ont fait se ressembler
Promets-moi de ne jamais un jour les imiter
Promets-moi de ne jamais nous ressembler

Quand chacun avance dans cette fourmilière
Sans ne jamais regarder derrière
La nuit sur la ville et toutes ses lumières
Te rappellent toujours plus hier
Avant que ces silences ne soient tous consumés
Et que tu te réveilles au sommet
D'une colline que tant de brumes ont épousé
Emprisonné avec tes regrets



10. 'CORE UNE

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