Navel

A l'occasion de leur concert parisien, Jari, le chanteur et guitariste du groupe Navel a répondu à nos toutes premières questions afin de parler de leur premier album, Frozen Souls.

interview NavelCommençons par une présentation du groupe, si tu veux bien.
Nous venons d’un petit village de Suisse où il n’y a vraiment rien à faire ; pour cette raison, avec des amis à moi avec qui nous avions l’habitude d’aller en concert avons décidé de monter un groupe pour jouer une musique lourde et puissante. Nous avons ensuite décidé de partir à la recherche d’un label, avec l’aide d’amis de la région. Notre bassiste (Eve, ndl) a ensuite quitté le groupe et nous avons intégré Michael, pour la remplacer.

Pourquoi avoir choisi ce nom très particulier pour un groupe (« navel » signifie « nombril », ndl) ?
Nous avons décidé de monter ce groupe à un moment très particulier de notre histoire à tous. Nous sommes jeunes et nous nous échappions, finalement, de nos mères, bien qu’un lien très fort nous unisse toujours à elles. Nous sommes comme des nouveau-nés allant vers une nouvelle vie. Le groupe serait, en quelque sorte, le passage vers une nouvelle destinée.

Comment s’est déroulé l’enregistrement de votre premier album Frozen Souls – un début album est toujours un peu particulier pour un groupe… ?
Pas vraiment dans notre cas. Il s’agissait plutôt de réunir nos ch
interview Navelansons, pour la plupart ayant déjà quelques années, sur un même album, tout en essayant de faire du mieux possible pour avoir un produit final digne de ce nom.

Votre musique est très intense et brutale par moments ; sur votre Myspace, on peut lire que vous décrivez votre musique comme du « Jurassic Park of Rock » (il ouvre les yeux d’étonnement).
Ce doit être un coup de notre manager, ça. Il n’y a que lui pour nous sortir des phrases pareilles (rires). Nous sommes comme des feuilles d’arbres, qui eux-mêmes sortiraient de la terre ; nos influences sont très anciennes, mêlées à quelque chose de neuf et brutal. Mais j’avouerais qu’il m’est très difficile de décrire ce que nous faisons : ce n’est que de la musique ! Notre musique.

Comment se passe la scène depuis qu’Eve a quitté le groupe ?
Je n’aime pas vraiment parler de son départ ; tout ce que je peux dire, c’est que c’était la meilleure solution pour tout le monde. Notre nouveau bassiste joue beaucoup plus fort, en tout cas, et ça colle bien à la musique que nous faisons.

En parlant de scène, qu’elle est-elle en Suisse ?
C’est une scène très Pop, très « planplan » finalement. Contrairement à la partie fran
çaise du pays beaucoup plus ouverte au metal et à ce que nous faisons avec Navel.

Vous avez, de votre côté, partagé la scène avec de nombreux groupes prestigieux tels que les Queens Of The Stone Age, Sonic Youth, Wolfmother ou encore The Young Gods, parmi d’autres encore. En résultent un grand nombre de bons souvenirs, j’imagine.
C’est vrai que l’on a pris beaucoup de plaisir à jouer avec tous ces groupes. Spécialement avec les Queens Of The Stone Age où nous avons beaucoup pu parler avec le guitariste qui est presque un dieu pour nous ! D’autant plus que les groupes payent pour jouer avec de tels groupes, ce qui n’a pas été notre cas, et c’était vraiment incroyable en y repensant.

Pour conclure, j’aimerais revenir sur une phrase qu’a dit votre manager à savoir que Navel « rocks but not roll »…
Il ne faut vraiment pas l’écouter, tu sais. Il raconte n’importe quoi (rires). « Rocks but not roll…. » (il se répète la phrase). C’est vraiment étrange. Peut-être peut-on comprendre cette phrase comme « personne et seul toi peut décider de ce qui t’arrivera », mais je n’y crois pas tellement (rires). Ou alors, que nous jouons fort mais que nous ne sommes pas groovy… Ça me semble correct aussi ! Quelle phrase, en même temps !
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interview réalisée par Elisa

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