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Biographie : Jesus Volt

Si vous ne connaissez pas encore Jesus Volt, c’est mal ! Mais on va vite remédier à cette petite lacune avec une présentation en bonne et due forme de ces 4 musiciens hors pair.
Nous avons, tout d’abord, Lord Tracy (chant, harmonica, bruits de gorges divers ), El Tao (guitares en tous genres), Fuzzy Bear (petit nouveau à la basse) et Holy Bear (batterie vive). Tombés tout petits dans la marmite bouillonnante du rock’n’roll, ils nous servent un savant mélange à base de blues, de funk / soul très seventies, et même d’une petite dose d’électro ou de hip hop, si besoin !
Les petits gars ne sont pas sectaires.
C’est sous la bannière New Rock Blues que pourrait se décliner l’univers musical du premier album de Jesus Volt, « Always Drunk , Never Sad » sorti en 2000. En 2003, suite à leur rencontre avec Jean-Marie Aerts (Arno, Beverly Jo Scott, Urban Dance Squad), ils enregistrent “Electro Button Funky Coxxx”. Le réalisateur les pousse, avec succès, hors de leurs frontières musicales pour flirter avec les sons électro et funk.
En 2004, lors d’une tournée en Australie, le groupe va rencontrer Tony Cohen. Le producteur fou furieux de Nick Cave and the Bad Seeds, Sacred Cowboys ou Birthday Party, tombe sous le charme des quatre frenchy et leur mitonne “In Stereo”, un album salué par la critique et le public. Leur son se fait plus sale, plus urbain, dans la lignée d’un RL Burnside, John Campbell ou encore d’un Jon Spencer Blues Explosion. Mais c’est sur scène, avec plus de mille concerts à son actif, que le groupe s’est forgé une solide réputation de performers. De la France, leur terre d’asile, à la Pologne, en passant (régulièrement) par l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche ou l’Italie, ils écument l’Europe.
L’album live “Hallelujah Mother Fuckers!”, enregistré en Hollande, capte de manière assez fidèle l’énergie, pleine de testostérone, que dégage le combo sur scène. En 2005, Jesus Volt est invité sur l’émission mythique RockPalast Tv Show en Allemagne, rite de passage essentiel pour chaque groupe de rock qui se respecte, en faisant l’un des rares groupes français à être passé dans le show.
Après avoir débauché (au sens propre comme au figuré) Tony Cohen, ils ont encore une fois décroché le gros lot !
Ce n’est autre que la pointure des producteurs de rock australien, l’oscarisé Mark Opitz, à l’origine de quelques-uns des meilleurs albums d’INXS, AC/DC ou KISS, mais aussi Bob Dylan, Alice Cooper ou Hoodoo Gurus, qui sera le chef d’orchestre de leur nouvel album « Vaya Con Dildo ».
Et pour en rajouter une couche, ils se sont également adjoint les services de Peter Deimel, l’ingénieur du son le plus doué de sa génération qui, dans son studio BlackBox à Angers - véritable caverne d’Ali baba de matos vintage - a travaillé avec The Kills, Hushpuppies, Deportivo, Deus…
« Après Power Plant (à New York, ndlr), l’un des meilleurs studios où j’ai travaillé », dixit Mark Opitz.
Une fois encore, ce producteur et ce réalisateur sont séduits par le groupe ! Selon la légende, à la première écoute des démos, Mark se serait exclamé « Je prends, j'aime, c'est pour moi. »
C’est qu’il a le sens de la formule, l’Australien. Résultat : un énorme album de rock. Un mélange explosif de guitares et de batterie puissantes. Un son beau, aérien, tendu, intense. Du rock à vous en donner la chaire de poule !


Source : www.ontheroad-again.eu