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Biographie : Flying Donuts

Les FLYING DONUTS respirent le rock. Le transpirent. L’exultent. Le rock n’est pas juste un passe-temps pour eux. Ni une balade dominicale. Encore moins un boulot. C’est une nécessité. Un besoin maladif et compulsif. Une thérapie. Un exutoire. Et leur musique s’en ressent. Ici on ne triche pas.

Les FLYING DONUTS n’ont pas peur de se salir les mains. Ni sur leurs instruments, ni dans le cambouis du moteur de leur van. En atteste leur parcours. Plus de 500 dates en 13 ans, des centaines de milliers de bornes gobées sans broncher en France mais aussi en Europe ( Allemagne, Belgique, Suisse, Croatie, Hongrie, Serbie, Slovénie...) des singles, des splits (Second Rate, les Hongrois de The Joystix ), des inédits sur des compiles (le fanzine Kérosène, Tribute aux Sheriff, à Kid Dynamite, Emo Glam Connection), toujours dans l’optique de soutenir une scène, de bâtir une alternative. Pas étonnant que la bête fasse l’objet d’une étude sociologique dans un livre intitulé «Résistance et Translocalité» écrit par Fabien Hein, sociologue et auteur. En quelques années, le power trio est devenu un acteur majeur de la scène indépendante française. Celle de l’ombre. Celle des clubs moites et poisseux. Celle des sandwichs triangles sur l’autoroute. Celle de l’individualité et de la persévérance.

L’actualité pour les FLYING DONUTS, c’est Until The Morning Comes, un troisième album à la poigne de fer. Une épopée du riff, vive et incendiaire. Enregistré par Alex Borel et Christophe Arnaud du studio Warm Audio (Burning Heads, Un- commonmenfrommars, Sons Of Buddha, ...) à Lyon, cette bombe paraît le 25 mai sur Kicking Records, distribution Anticraft. En 13 titres, les FLYING DONUTS condensent 13 années de parcours. Le groupe a mûri, s’est aguerri. Plus question de tourner autour du pot, désormais on fonce et on vise la jugulaire. Until The Morning Comes fait mal et risque de laisserdes beaux bleus aux tympans.
Les FLYING DONUTS y transcendent leur univers. Fini les débuts dans l’ombre des grands frères Burning Heads, Seven Hate ou encore Portobello Bones. Propulsé par une énergie qui ne tombe jamais en panne sèche, FLYING DONUTS fusionne comme jamais son côté punk mélo et sa science de l’accord gras aux consonances stoner à sa soif d’un rock aux biceps de Terminator sans laisser de côté les émotions qu’un chant sans cesse plus effi- cace parvient à transmettre. On pense à un fils illégitime né d’une frénétique copulation entre The Wildhearts, Motörhead, Queens of the Stone Age voire même The Bronx. Survitaminé, sauvage, furibond, le trio est en mission pour la sauvegarde d’un rock à haute énergie, heavy par défaut, punk par ferveur, subtil par essence. Avec une fougue quasi chevaleresque.

Until The Morning Comes s’écoute très fort. Très très très fort. Si c’est trop fort pour toi, c’est que tu es définitivement trop vieux. C’est que tu n’as rien à faire ici. Va donc t’étouffer avec ton Perrier citron en écoutant Renan Luce. Until The Morning Comes rappelle une fois de plus à quel point l’existence même des Flying Donuts est salvatrice. Merci à eux d’exister.

Olivier Portnoi
(rédacteur en chef de PUNK RAWK magazine)

Source : http://www.myspace.com/flyingdonuts