The Grateful Dead

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17/20
Nom du groupe Grateful Dead
Nom de l'album The Grateful Dead
Type Album
Date de parution 17 Mars 1967
Style MusicalRock Psychédélique
Membres possèdant cet album21

Tracklist

1. The Golden Road (To Unlimited Devotion)
2. Beat It On Down The Line
3. Good Morning Little School Girl (Full Length Version)
4. Cold Rain And Snow
5. Sitting On Top Of The World (Full Length Version)
6. Cream Puff War (Full Length Version)
7. Morning Dew (Full Length Version)
8. New, New Minglewood Blues (Full Length Version)
9. Viola Lee Blues
10. Alice D. Millionaire
11. Overseas Stomp (The Lindy)
12. Tastebud
13. Death Don't Have No Mercy
14. Viola Lee Blues (Edited Version)
15. Viola Lee Blues (Live)

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Grateful Dead


Chronique @ Pimlico

23 Août 2010
Dès 1966, le Grateful Dead était l'un des groupes les plus en vue du San Francisco psychédélique... alors qu'il n'avait encore publié aucun album.
Mais maintenant on le sait, les paradoxes sont parties intégrantes de l'histoire du Dead.

Cela n'est plus à prouver de nos jours, le Dead était avant tout un groupe de scène. Et ce n'est pas un hasard si, dès la fin 1965, nos cinq amis (Garcia/Lesh/Weir/Kreutzmann/Pigpen... soit les piliers originaux) commencent à gentillement se faire un nom dans la Baie de Frisco.
La participation du groupe aux Acid Tests de Ken Kesey n'y est pas pour rien.
Ils y improvisaient jusqu'au petit matin, parfois dans des états bien avancés (Jerry "Captain Trip" Garcia !).
Le groupe ne tarde pas à être piraté par ses fans. Le premier enregistrement bootleg connu du groupe est un concert au Fillmore Auditorium de janvier 1966, excusez du peu.

Il faudra attendre janvier 1967 pour que le Dead franchisse enfin les portes d'un studio pour y enregistrer son premier album (le single "Stealin'", sortit en 1966, n'a pas eu beaucoup d'écho).
Ayant signé avec Warner, le Dead quitte San Francisco pour investir le Studio A de Los Angeles (ils considéraient que les studios de San Francisco étaient beaucoup moins pro).
Le groupe a d'ailleurs choisit David Hassinger pour produire cette première galette ("I Can't Get No Satisfaction" des Stones et "Surrealistic Pillow" de l'Airplane c'est lui).
Les séances d'enregistrements durent 4 jours. Le groupe met en boîte les prises dans l'urgence, tout le monde étant plus ou moins bourrés d'amphétamines pendant toutes les séances.

Le résultat ? Un son plutôt radical, des prises fortes et parfois agressives (les solos de Garcia ont rarement été plus "tranchants" et "métallique").
Habitué aux longues impros sans filets, le Dead a dut se restreindre à jouer plus "carré" (hormis sur "Viola Lee Blues", dernière piste de 10 minutes toute en solos ravageurs). Qui plus est, quand les sbires de la Warner trouvaient que certaines chansons étaient trop longues, ils n'hésitaient pas à couper dans les bandes. On étaient encore au temps du sacro saint "2min30".

Malheureusement, lors de sa sortie le 17 mars 1967, le disque fut plutôt mal accueillit par les fans du groupe qui l'attendaient tant.
En effet, ils ne retrouvaient pas le Dead qu'ils voyaient tous les week-end au Fillmore ou Avalon Ballroom. Hormis le son "brut", ce sont avant tous les formats courts des chansons qui ont rebutés les Deadheads (on ne les appelaient pas encore comme cela à l'époque certes).
Pourtant, l'album s'est plutôt bien vendu mais uniquement dans la Baie de San Francisco. Le groupe n'était alors pas encore assez connu hors de son "camp de base". Le single "The Golden Road (To Unlimited Devotion)" (avec "Cream Puff War" en B-side) fut plutôt boudé par les radios américaines.
Mais l'on se pressait de plus en plus pour voir le Dead sur scène, dans son élément.

Il faut pourtant juger ce premier album à sa juste valeur. Qui plus est, la version remasterisée de 2003 qui contient l'album sans les coupures effectuées par Warner est plus que recommandable. Le Dead se lançait alors avec fougue dans une carrière musicale de plus de 30 ans, avec ses hauts et ses bas. Ses moments de grâce et de faiblesse. Mais surtout, malgré que leur albums studios commençaient à perdre en qualité dès '74, comme disent les Deadheads : "rien ne vaut un concert du Grateful Dead".

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