The Gents

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15/20
Nom du groupe The Gents
Nom de l'album The Gents
Type Album
Date de parution Juin 2010
Labels MVS Records
Style MusicalPop Rock
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Shadow Show
2. All Day
3. The End of the World
4. You'd Be the End of Me
5. Loving Days
6. Stuck in the Middle
7. All on Its Own
8. Crossway
9. Universal Love

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The Gents


Chronique @ ROCKINGIRL

30 Juillet 2010
Oyez, oyez, les gentlemen sont dans la place :


The Gents, ou devrait-on dire The Generous Thieves, est un groupe français récent, formé de Thomas Windrif au chant et à la basse, Xavier Deroin à la guitare et Hervé Koster à la batterie. Le 14 juin dernier, ils ont sorti leur premier album éponyme. Le parcours de Thomas, qui est à l’initiative de ce trio, a été ponctué de rencontres plutôt admirables : il a collaboré avec Georges Martins (producteur des Beatles) et Miles Copeland (ex-producteur de Sting), a déjà fait les premières parties de Police et a écrit pour Sting ou Neneh Cherry. De son côté, Hervé a collaboré avec Peter Kingsbery (Cock Robin), Trust, Johnny Hallyday et récemment Hubert-Félix Thiefaine. De quoi donner à ce groupe ce qu’il faut pour se singulariser.
L’album, quant à lui, a été mixé par le producteur anglais Chris Sheldon, ayant déjà travaillé avec des pointures comme Radiohead, Garbage ou les Foo Fighters. Le son de The Gents, c’est un mélange chaleureux entre pop acidulée et rock énergique, un chant efficace et des arrangements remarquables. Le mélomane globe-trotter qu’est Thomas nous renvoie une voix claire et preste, avec un accent expérimenté. Très à l’aise dans les aigus, elle rappelle immanquablement celle de Sting.

Sur ce premier album de The Gents, on retrouve uniquement neuf titres assez courts, étant donné que seuls deux morceaux débordent les quatre minutes. Mais c’est suffisant pour nous faire preuve de leurs talents musicaux. Du rock’n roll sur “Shadow Show”, “Loving Days” et “Allday”, du son un peu funky sur “The end of the world”; sur “Stuck in the middle”, ils mélangent la guitare folk et l’électrique de façon spontanée; du rock pêchu avec une basse bien présente sur « All on its own » et pour finir en douceur de la pop pour « Universal love », et deux ballades intitulées “You’d Be The End of Me” et “Crossway”.

A en juger par le logo discret du groupe sur la pochette, où un drapeau anglais reste un des seuls éléments colorés sur un fond de haut-parleur, leur son est un rock assez british et c’est pas eux qui vont dire le contraire.


« Shadow show », qui pourrait aisément devenir le single de cet opus, et un morceau explosif et accrocheur. D’où sa place intentionnelle en début d’album. Le trio a posté sur Youtube le making-off du clip de ce titre en trois parties. Voici la première : http://www.youtube.com/watch?v=3Jp5QP-iaGI la deuxième : http://www.youtube.com/watch?v=sq2145YT2gU et la troisième : http://www.youtube.com/watch?v=3oSY5W_ItOE. Le clip y est aussi disponible depuis peu ; on peut y voir Thomas et deux enfants jouant le rôle des deux autres musiciens. Un petite remarque que l’on pourrait leur faire, c’est qu’à aucun moment on ne voit Xavier ni Hervé. Il est juste dommage que leur nom n’apparaissent pas à la fin de la vidéo.

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