Self-Titled

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15/20
Nom du groupe Elika
Nom de l'album Self-Titled
Type Album
Date de parution Août 2006
Style MusicalRock Electronique
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Elliptical White Tablet
2. Fire
3. You're Not Safe at All
4. Siesta
5. Building Around It
6. December
7. We Stay the Same
8. Employment
9. Farewell

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Elika


Chronique @ BlackAngel181

31 Mai 2012

Un bel album aux styles variés

Elika, un projet rock Electro/Shoegaze formé en 2005 par un duo Brooklynois dont les noms sont: Evagelia et Brian. On connait peu de choses sur ces deux compositeurs, sauf que ce sont deux passionnés de la musique aux tendances variées, suite à la réalisation de leur premier album. Ce que nous allons découvrir tout au long de cet album, c'est la combinaison entre le Shoegaze et l'Electro qui donnera d'autres genres comme la dream pop et l'ambient. Self-Titled ou Elika, l'album porte le nom du groupe. Une pochette d'une belle qualité, ça sent le talent soigneusement fourni dans ce dessin et d'ailleurs le nom du groupe Elika a peut-être quelque chose à voir avec le cover. Serait-ce le nom de cette jeune fille qui est dessinée? on est pas sûr de ça en tout cas, ça laisse quelques points d'interrogation. L'opus a neuf chansons à son encontre et celles-ci sont tout aussi variées les unes que les autres grâce aux différentes combinaisons rigoureusement utilisées dans chaque morceau. L’ambiance est en général calme, relaxante et expérimentale, ce qui donne un bon avantage à la chanteuse de briller avec son chant.

On commence tout en douceur avec la partie ambient de l'album, "December" nous offre un court accueil genre galactique ou "Space Ambient" d'une minute seulement. A priori, l'album ne se concentre pas sur le style ambient, en raison de la majorité des courtes durées comme "Elliptical White Tablet" même thème que l'autre, mais avec des petites variations electro sympa à écouter. La troisième et la plus longue piste dans cette catégorie s'appelle "Siesta", rien qu'on lisant son nom, on comprend pourquoi. Le morceau brille avec son ambiance à la fois hypnotique et berçante, efficace lorsqu'on désire l'écouter avant de se coucher. Pour les deux derniers morceaux de cette catégorie, on a "Employment" qui dégage une ambiance vraiment spéciale complètement différente des autres, on arrive pas à deviner ce que c'est, dés la première écoute, ça donne l'impression d'entendre quelque chose brûler, mais cette idée va être balayée vite fait avec l'arrivée des coups de rythme electro qui se répète deux fois dans la chanson, serait-ce de l’expérimentation ? Peut-être que les auteurs cherchent à dépasser les limites de leur création tout en rendant leur art loin de l'ordinaire. En ce qui concerne "Farewell" (l'épilogue de l'album) il n'y a pas que le clavier qui est utilisé, la batterie s'ajoute avec ses petites percussions afin qu'elles suivent les nappes célestes dans un rythme victorieux vers la fin de cet opus.

Voilà pour ce qui est de l'ambient dans cet album, spécial et varié. Le reste des chansons sont partagées entre le Shoegaze et l'Electro. Les débuts des chansons se ressemblent presque toutes, mais se varient après. "Fire" le second morceau se concentre sur un dream-pop plein de mélodies et des sonores électro sensuelles de quoi en faire une chanson harmonieuse d'un rythme agréable et doux. Ça continue sur le même rythme et mêmes ingrédients avec "Building Around It", la guitare façon Shoegaze est toujours rythmique, sa sonorité est traitée avec beaucoup d'effets tout comme la chanson précédente . Le chant de Evagelia ne change pas de ton durant ces deux chansons et ça reste toujours comme ça avec le reste. "You're Not Safe at All" se différencie un peu des autres pistes avec des riffs un peu haussés qui s'entendent parfaitement et ainsi que sa fin aux rythmes electro qu'on trouve personnellement inutiles et qui n'ont aucun rapport avec ce qui est fait au début, ça gâche la fin du morceau. Pour terminer le tout, "We Stay the Same" nous offre un début acoustique amené (encore) par une ambiance dream-pop tout au long de la chanson et qui se termine sur quelques petit riffs atmosphériques de la guitare.

Conclusion, Elika nous montre un album bien vivant musicalement qui dégage une atmosphère positive pleine d'innovation et de sensation. Le duo a fait une belle impression en montrant que leur talent est loin d’être négligent dans cet opus, s'ils continuent sur cette voie, je crois que Elika n'est pas prêt de splitter.

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