Last Splash

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe The Breeders
Nom de l'album Last Splash
Type Album
Date de parution Août 1993
Style MusicalRock indépendant
Membres possèdant cet album26

Tracklist

1. New Year
2. Cannonball
3. Invisible Man
4. No Aloha
5. Roi
6. Do You Love Me Now?
7. Flipside
8. I Just Wanna Get Along
9. Mad Lucas
10. Divine Hammer
11. S.O.S.
12. Hag
13. Saints
14. Drivin' On 9
15. Roi (Reprise)

Acheter cet album

 $22.99  39,99 €  39,99 €  £23.30  $33.80  10,65 €  48,99 €
Spirit of Rock est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

The Breeders


Chronique @ UglykidJoe

25 Juin 2013

Succès à sa sortie, en grande partie grâce à son titre culte "Cannonball"

C’est à Boston, en 1988, que Kim Deal (alors bassiste des Pixies), fonde The Breeders avec Tanya Donelly. Plus tard rejoints par sa sœur jumelle Kelly Deal le groupe marche sur le même chemin que les Pixies, à savoir un Rock indé puisant ses ressources parmi de nombreuses influences. Ayant alors un album à leur actif, "Pod", ainsi que deux Ep’s, les Breeders s’embarquent en 1993 pour un second album, avec à bord la bassiste Josephine Wiggs et le batteur Jim MacPherson. "Last Splash", tel est son nom, allait devenir alors le plus gros succès du groupe.

"Last Splash" est à l’image même du concept musical suivi par le combo de Boston : Le Rock indé. A l’écoute la présence des Pixies n’est jamais très loin. On à affaire à un Rock typé 90’ avec une basse qui semble toujours mener la danse, à l’image du titre "Cannonball" qui fût le grand succès du groupe : Une mélodie très simple exécutée à la basse qui semble s’être inconsciemment gravée dans la mémoire de toute une génération. A chaque titre de l’album on sent que la basse, malgré son retrait apparent, est toujours la maitresse de cette ballade. Malgré des projecteurs systématiquement braqués sur "Cannonball" (ce qui provoquera, à raison, la lassitude des fans) d’autres morceaux ressortent du lot de par leur richesse, comme le faussement mélancolique "Invisible Man", très profond. D’autres sont au contraire très entrainants, comme "No Aloha", "Flipside", "I Wanna Get Along" ou encore "Saints" qui connût lui aussi un certain succès. Le très connu "Divine Hammer" est un moreau très spécial doué d’un refrain entrainant et d’une mélancolie qui suinte de chaque note. Dans cet album le groupe ne suit pas une ligne purement Rock. D’autres éléments plus psyché, voir même folk (comme "Drivin’on"), sont intégrés et n’ont parfois pas le même impact que le reste (comme "Mad Lucas", très plat). En résumé "Last Splash" est un décompresseur Rock qui invite des éléments différents qui passent, ou ne passent pas, mais qui interpelle surtout la sensibilité et l’ouverture de l’auditeur.

Grand succès à sa sortie, en grande partie grâce à son titre culte "Cannonball", "Last Splash" fût, si l’on puis dire, la seule véritable bombe du groupe qui connut des hauts et surtout des bas. Outre les problèmes de drogue de Kelley, les ventes catastrophiques de "Title TK" valurent au groupe l’exclusion de Warner Music Group. The Breeders est toujours actif, avec aux commandes les jumelles Deal d'ailleurs, mais la gloire est loin derrière, bloquée en 1993.

1 Commentaire

2 J'aime

Partager
hotrodfrancky - 27 Juin 2013: Merci pour la chronique et pour la vidéo, je me rappelle effectivement avoir bien trippé sur "Cannonball", mais ensuite , plus aucune nouvelle des Breeders. Encore un de ces nombreux groupes à un seul tube... mais quel tube!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire