Godforsaken Roads

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16/20
Nom du groupe Black Strobe
Nom de l'album Godforsaken Roads
Type Album
Date de parution 06 Octobre 2014
Style MusicalBlues Rock
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Broken Phone Blues
2. Monkey Glands
3. He Keeps on Calling Me
4. Blues Fight
5. For Those Who Came on Earth Thru the Devil Asshole
6. Folsom Prison Blues
7. Swamp Fever
8. The House of Good Lovin’
9. Dumped Boogie
10. From the Gutter
11. Going Back Home
12. Boogie in Zero Gravity
13. Promised Moon
Bonustrack
14. The Girl from the Bayou (Radio Edit)

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Black Strobe


Chronique @ Hacktivist

08 Novembre 2014

Bien décidé à devenir le nouveau Johnny Cash des temps modernes...

Black Strobe évolue depuis 1997 dans un blues/électro rock aux multiples influences Américaines mais s'est plutôt fait remarqué au milieu des années 2000 par la publication de singles et d'EPs, puis avec la sortie d'un premier opus arrivé finalement très tardivement en 2007, soit le « Burn Your Own Church » et son incroyable reprise de « I'm a Man ». Bien décidé à devenir le nouveau Johnny Cash des temps modernes avec sa stature bien imposante et à nous faire danser, bougez en France sur de la vieille musique classe et remis au goût du jour, Arnaud Rebotini (oui, le gars qui tire un peu la gueule sur la pochette) a convoqué ces membres pour une nouvelle aventure « Godforsaken Roads ».

Et pas besoin d'aller bien loin pour visualiser l'amour de Mister Rebotini pour le blues dans ce second méfait... Il n'y qu'à voir le nom même des morceaux qui composent la galette (« Broken Phone Blues », « Blues Fight » et « Folsom Prison Blues ») ou encore des titres très évocateurs tels que « Dumped Boogie » et « Boogie in Zero Gravity » dont le groove résonne déjà à des lieux à la ronde. Même remarque pour l'artwork, très vintage dans son ensemble, qui sent bon les années où l'on savait faire de la grande musique avec rien ou pas grand chose. Et au détriment du reste du groupe ou backing band plutôt, le crooner a largement l'avantage sur cet opus, faisant figure du personnage central, de l'âme de ce skeud, situé, musicalement, entre l'électro/new-wave de Depeche Mode et le grand Cash.

Le quatuor démarre très fort avec un « Broken Phone Blues » plus qu'entraînant, témoignant d'un vrai tube très influencé par le son des Depeche Mode. Les nappes électroniques sont propres et rigoureuses, belles et embellissant de loin la pièce musicale. L'émotion ne cesse de nous envahir durant ces cinq minutes, surtout lors des refrains que l'on reprendra tous énergiquement en soirée, en discothèque ou tout simplement chez nous, très attentifs sur les moindres faits, gestes et paroles du vocaliste. L'ensemble se veut profond, honnête et les guitares blues rock frappent un grand coup, se permettant même un solo éblouissant de virtuosité. Nous avions eu « I'm a Man » en 2007, choisi pour figurer sur la bande-annonce du film de Tarantino, Django Unchained, ainsi que sur la pub de Dior et maintenant, on se retrouve avec un « Monkey Glands » - un morceau classe et raffiné à l'équilibre similaire à une publicité de parfum bien cher et limite inaccessible. Pour en revenir aux performances électro de nos Black Strobe, la mélodie principale et très changeante de « Blues Fight » passé la quatrième minute est tout simplement belle et unique en son genre, s'appréciant vraisemblablement dans sa globalité.

Les fuites country s'inviteront sur « He Keeps on Calling Me » - toujours en présence de la grosse voix grave et du timbre charismatique de ce cher Arnaud. Le monsieur reprend même un grand classique de Johnny Cash (« Folsom Prison Blues ») comme personne n'aurait jamais osé le faire. L'ouverture vocale du crooner est mémorable, lourde et pesante à la fois. Les rythmes et les quelques gimmicks sont extra, jouissifs, taillés sur mesure pour ces deux grands gaillards que tout semble rapprocher. L'univers, l'ambiance est donc très chargée pour ne pas dire un brin sombre. Ce que l'on retrouvera également sur « Promised Moon » - guitare country en main, avec des atmosphères très dark, parfois dans une veine post-rock/dark ambiant pour les parties les plus renfermées.

Bref, sans trop en faire, Rebotini et sa bande auront une fois de plus eu le mérite de nous créer, composer un album top et artistiquement proche de la perfection, si ce n'est le fait que sa durée est un peu trop longue. De toute façon, lorsque vous aurez la chance ou l'opportunité de voyager aux States mais de vous sentir un minimum Français, vous n'aurez besoin que d'une seule chose : « Godforsaken Roads ».

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