Be Seeing You

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17/20
Nom du groupe Dr. Feelgood
Nom de l'album Be Seeing You
Type Album
Date de parution Octobre 1977
Produit par Nick Lowe
Style MusicalRock'n'Roll
Membres possèdant cet album10

Tracklist

1.
 Ninety-Nine and a Half (Won't Do)
 03:08
2.
 She's a Windup
 02:01
3.
 I Thought I Had It Made
 02:16
4.
 I Don't Wanna to Know
 02:42
5.
 That's It, I Quit
 02:35
6.
 As Long as the Price Is Right
 03:09
7.
 Hi-Rise
 02:37
8.
 My Buddy Buddy Friends
 02:45
9.
 Baby Jane
 02:58
10.
 The Blues Had a Baby and They Named It Rock & Roll (#2)
 02:20
11.
 Looking Back
 02:00
12.
 60 Minutes of Your Love
 02:25

Durée totale : 30:56

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Dr. Feelgood


Chronique @ MrDamage57

13 Octobre 2011
Bonjour Chez Vous Dr Feelgood

Premier album sans Wilko Johnson qui a quitté le groupe pour divergence d’opinion au sujet du titre «Lucky Seven» durant l’enregistrement de «Sneakin’ Suspicion». Dr Feelgood se met donc à la recherche d’un guitariste pour le remplacer et trouve sa perle rare en la personne de John «Gypie» Mayo qui signe un titre seul et co-écrit trois titres avec les autres musiciens. Cet album marque une transition dans la carrière du groupe puisque le parolier principal durant la période 1971 – 1977 était Wilko Johnson, Dr Feelgood signe quatre titres She’s a Windup, I Thought I Had It Made, I Don’t Wanna Know et Hi-Rise ce dernier étant écrit et composé par John «Gypie» Mayo, les huit autres titres étant des reprises de Nick Lowe, Johnny «Guitar» Watson, Isaac Hayes, Muddy Waters et et Larry Wallis pour les principales. Le titre de l’album est un clin d’œil à la série télé britannique «The Prisoner» puisque dans la version originale, le personnage du numéro 6 dit «Be Seeing You» ce qui a été traduit en français par «Bonjour Chez Vous», d’où le titre de la chronique.

Cette série culte des années 60 dont Patrick McGoohan est le producteur exécutif mais aussi acteur principal puisqu’il joue le personnage du numéro 6 et à l’occasion scénariste. Sur les 17 épisodes il en a écrit trois et réalisé les deux derniers mais plusieurs autres sous les pseudonymes de Joseph Serf et Paddy Fitz. En ce qui concerne le numéro 2 celui-ci dirige le Village contre lequel le numéro 6 (Patrick McGoohan entre en conflit tout au long des épisodes(qui existe vraiment au Pays de Galles à Portmeirion et créé par Sir Clough Williams-Ellis un excentrique) dans lequel se déroule en grande partie la série. Le design de la pochette y fait aussi référence avec un grand bi [Le grand-bi apparaît vers la fin des années 1870, il a une roue avant d'un très grand diamètre et une roue arrière plus petite. L'intérêt de la grande roue avant, est d'augmenter la distance parcourue pour un tour de pédale. Il est un des ancêtres de la bicyclette, dessiné au dos de la pochette (logo de la série Le Prisonnier)] et Dr Feelgood pousse l’humour encore plus loin en mettant dans les crédits "produit par le numéro 6 et enregistré par le numéro 2". Au dos de la pochette, le numéro 6 et le numéro 2 sont respectivement Nick Lowe et Larry Wallis ou inversement, ce sont eux qui ont produit et enregistré l'album. Je pense que l’album fait référence à cette série, certainement pour son côté excentrique, se démarquer, aborder une nouvelle page dans la carrière de Dr Feelgood.

Une production soignée dans les moindres détails, un mixage et des arrangements de très grande qualité emportent l’auditeur dans une farandole blues qui se dégage à son écoute. La voix de Lee Brilleaux fait merveille tout au long de cet album alternant entre des moments calmes et des moments déchaînés. Un album de transition fort bien réussi malgré les quelques réticences des fans suite au départ de Wilko Johnson qui était un des leaders du groupe avec Lee Brilleaux. Très franchement cet album pour moi est une réussite tant au niveau des arrangements, du chant et de la rythmique dans lequel le nouveau guitariste trouve sa place dans ces compositions. John «Gypie» Mayo sans être au niveau de Wilko Johnson tire tout de même son épingle du jeu, marque de son empreinte cet album apportant sa touche personnelle ainsi que dans les trois suivants à savoir Private Practice, Let It Roll et A Case of the Shakes. Un album à posséder absolument. Une nouvelle ère s’ouvre à l’aube des années 80 pour Dr Feelgood avec ce nouveau guitariste, apportant un son neuf et donnant une nouvelle dimension.

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