A Passion Play

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15/20
Nom du groupe Jethro Tull
Nom de l'album A Passion Play
Type Album
Date de parution 1973
Style MusicalFolk Progressif
Membres possèdant cet album39

Tracklist

1.
 A Passion Play (Part 1)
 23:07
2.
 A Passion Play (Part 2)
 22:04

Durée totale : 45:11

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Jethro Tull


Commentaire @ plo54

05 Juin 2010
Ambitieux, complexe, obscur, tortueux, A Passion Play n’a jamais suscité en moi une grosse envie d’en faire un disque de chevet. Il est vrai que cet album a été fait à la va-vite, écriture comme enregistrement, juste avant de s’envoler pour une tournée américaine en 1973. Et ça n’est jamais bon ! Album-concept, A Passion Play a laissé perplexe les critiques rock, album qui, malgré tout, c’est paradoxal, atteindra la première place des charts US. Pas un moindre titre qui ne fasse un hit. Dans la même lignée que This As a Brick, A Passion Play est pourtant moins abordable. Il se présente en un morceau d’un seul et même bloc (doté de textes très allégoriques) alors que Thick As a Brick est une suite de thèmes, certes sans rapport les uns avec les autres, mais intelligemment agencés. Musicalement parlant, il souffre de la comparaison avec Thick As a Brick. Les bonnes vieilles mélodies accrocheuses font défaut et Ian Anderson n’a pas fait preuve d’une grande fertilité sur ce projet réduit à une comédie en 4 actes sur le thème de la vie et de la mort. Cet album n’est pas ce qui se fait de mieux pour apprécier le rock progressif qu’il a façonné comme personne. La qualité laisse à désirer. Le Tull est un orfèvre en matière de prog mais cet album non abouti d’un groupe que j’ai toujours suivi et aimé, me laisse sur ma faim. A moins que je n’ai pas compris sa démarche créative du moment. Je pense surtout que le Tull a placé la barre trop haute, qu’il a certainement traité ce délicat sujet de la mort et de l’au-delà avec trop de précipitation (il est capable de nettement mieux) et qu’il a malheureusement déjà atteint son apogée. Il faut s’y résoudre. That’s Life !

1 Commentaire

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zvlorg - 08 Juin 2010: C'est ce que je disais les 2-3 premières fois que je l'ai écouté, il me gavait, et pourtant, au fil des écoutes, à condition d'être très attentif, cet album se révèle être vraiment réussi, plusieurs thèmes y sont excellents, plus proches d'Aqualung que de Thick As A Brick malgré un découpage similaire, mêlant folk, hard rock et prog avec une ambiance plus délurée et étrange qu'à l'accoutumée. En bref, même si les critiques ont dit le contraire, l'âge d'or de Jethro Tull ne s'est pas arrêtée à Thick As A Brick mais après A Passion Play. Je ne me prononce pas sur War Child que je ne connais pas du tout, mais ce que je sais, c'est qu'à partir de 1977, où je connais mieux les albums, l'âge d'or est cette fois bien terminée (mes chroniques de Heavy Horses (1978) et The Broadsword And The Beast (1982) sont en cours de validation).
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