A Balloon Called Moaning

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18/20
Nom du groupe The Joy Formidable
Nom de l'album A Balloon Called Moaning
Type EP
Date de parution Décembre 2008
Labels Pure Groove
Style MusicalRock indépendant
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1. The Greatest Light Is the Greatest Shade
2. Cradle
3. Austere
4. While the Flies
5. Whirring
6. 669
7. The Last Drop
8. Ostrich

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The Joy Formidable


Chronique @ sarcophagus

05 Décembre 2011
Depuis la sortie de The Big Roar, The Joy Formidable a fait couler beaucoup d’encre de la part des critiques. Et tout le monde est d’accord pour dire la même chose : cet album est phénoménal. Même si le groupe n'est pas encore très connu, The Big Roar lui a permit de se faire connaitre à l’international. En revanche ce que l’on connait moins c’est ce qui a déclenché tout ça. Car si tous les fans du groupe connaissent The Big Roar, seulement une poignée de personnes ont entendu parler de A Balloon Called Moaning, leur premier EP. Ce premier CD est à l’origine de ce qui sera pour moi un des groupes les plus influents de la scène Rock Indépendante de cette décennie.

Sur cet EP on trouvera les gros hits du groupe que tous les fans connaissent maintenant à savoir "The Greatest Light Is the Greatest Shade", "Cradle", "Austere" et "Whirring". Ce qui change par rapport à The Big Roar c’est le line-up du groupe. A la sortie de cet EP Matt Thomas ne faisait pas encore partie du groupe et à l’époque c’est Justin Stahley qui s’occupait des parties de batterie. Bien qu’il ne soit pas mauvais je préfère largement Matt Thomas qui est pour moi un meilleur batteur. Si on écoute "Whirring" sur A Balloon Called Moaning on remarque que le morceau est beaucoup plus court. Sur The Big Roar il dure 6min47 (en plus en live le groupe a tendance à encore prolonger le morceau durant parfois 10 minutes) alors que sur cet EP il ne dure que 3min34. Ce que je vais dire est infondé et peut-être faux mais je soupçonne que Justin Stahley à l’époque était incapable d’improviser autant que Matt Thomas et avait moins de technique que lui. Après les raisons du départ de Justin Stahley je ne les connais pas (soit il a été viré soit il est parti volontairement) mais pour moi son départ n’est pas une grande perte. Je pense même que The Big Roar aurait été moins bon s’il était resté dans le groupe.

En ce qui concerne la production, il est évident qu’elle est moins bonne que sur The Big Roar. Même si tous les instruments sont audibles, il manque la puissance que l’on a sur The Big Roar (mais en tant que fan de Black Metal j’ai connu bien pire). Les performances des musiciens se révèlent toujours très bonnes. Rhydian Dafydd et Ritzy Bryan nous offrent une prestation semblable à celle de The Big Roar. Néanmoins on constate un net progrès entre les deux opus. The Big Roar sonne beaucoup plus recherché et plus technique que A Balloon Called Moaning. Je ne vais pas trop m’attarder sur les morceaux qui figurent déjà sur The Big Roar mais surtout sur les autres. Parmis ces morceaux on a "While the Flies", "9669", "The Last Drop" et "Ostrich". Ces quatre morceaux sont très différents et on sent qu’ils n’ont pas été composés dans le même état d’esprit que ceux de The Big Roar. Sur A Balloon Called Moaning les instruments bénéficient d’une très forte distorsion sur tous les morceaux (pouvant rappeler certains morceaux de Post Rock de Mogwai) sauf sur "9669". Cette distorsion apporte quelque chose de très différent; l'âme des titres en est changée et laisse place non plus à un Rock Indépendant mais à un Grunge comme on peut en trouver sur certains morceaux de The Big Roar. Pour contraster tout ça The Joy Formidable a su introduire intelligemment le morceau "9669", un titre acoustique très doux et calme qui, en aucun cas, ne fait tache avec le reste qui est bien plus violent.

En combinant habilement la violence du Grunge et les mélodies du Rock Indépendant, The Joy Formidable arrive sur A Balloon Called Moaning à nous offrir une musique très émouvante mais qui en même temps nous donne envie de bouger. A l’écoute de cet EP j’ai tout de suite été surpris par ce mélange de styles. C’est tellement bien fait qu'on ne peut que s’incliner devant un groupe comme The Joy Formidable. Une comparaison entre A Balloon Called Moaning et The Big Roar me parait évidente car même si cet EP et leur premier album ont un esprit différent, ils ont la marque si particulière de The Joy Formidable.

Ici The Joy Formidable a réussi à créer un chef-d’œuvre dont seuls les membres ont le secret. Avec un EP comme celui-ci je pensais sérieusement que le groupe avait signé son arrêt de mort car dans ma tête, même si ce groupe a un talent fou, il était impossible qu’il fasse mieux et pourtant, à la surprise générale, The Joy Formidable sort The Big Roar trois ans après A Balloon Called Moaning et le succès est au rendez-vous. Un groupe à suivre de très très près.


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