Starshooter : Pas Fatigué

Punk-Rock / France
(1981 - Sony Music / CBS Records)
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Lyrics


1. PAPILLON DE NUIT

pour s'exciter l'existence, raser les apparences
déserter le désert, derrière le concert
roule la romance, tu vas passer les barrières
laisser le S.O. derrière, remonter la filière
pour voir plus clair et toucher le poster

bénies soient les coulisses, honnie soit la police
tu glisses et tu passes l'issue de service
l'issue de tes vices, vivre une nuit l'envers
de la vie d'une fender, papillon de nuit
cette nuit suffit à faire fuir tes faux-airs

et le matin sans make-up,
ta main posée sur le check-up
tu l'écoutes comme un pick-up
te dire qu'entre toi & lui stop
sa vie c'est du cinéma
ta vie c'est n'importe quoi
il s'en va et tout s'en va mais pas toi..

après ça qu'est-ce qu'il reste ?
après ça qu'est-ce qu'on risque?
le pouvoir du sexe, le pouvoir du fric
tout ça rend cynique
au départ c'est un jeu et plutard c'est l'enjeu
à coup de poker ou à coup de queue
c'est l'épreuve du feu

et le matin sans make-up,
ta main posée sur le check-up
tu l'écoutes comme un pick-up
te dire qu'entre toi & lui stop
sa vie c'est du cinéma
ta vie c'est n'importe quoi
il s'en va et tout s'en va mais pas toi..
tout s'en va, tout s'en va...



2. LA COURSE

mis au monde en province, puis dans l'école pour tous
une enfance qui jamais ne coince, jamais ne pousse
l'envie d'en savoir plus et de laisser des traces
de sortir de dessous l'abribus et de la masse

grisé, coursé, par le temps qui le passe
ou tu t'arrête et t'engraisses ou tu fonces et tu passes
mais plus d'adresse juste la route en face

c'est l'envie qui t'embrasse tu veux rouler ta bosse
cours et brasses, bourre et et trace ! gagne le cross !
c'est la vie qui se tire avec le tiroir-caisse
attention car quand ça glisse trop c'est l'ivresse

grisé, coursé, par le temps qui le passe
overdose de vitesse et de guerre lasse
grisé coursé, par le temps qui chasse
ou tu t'arrête et t'engraisses ou tu fonces et tu passes
mais plus d'adresse juste la route en face

roule ta bosse, cours et trace !
gagne le cross ! bourre et brasse !

grisé, coursé, par le temps qui le passe
overdose de vitesse et de guerre lasse
grisé coursé, par le temps qui chasse
ou tu t'arrête et t'engraisses ou tu fonces et tu passes
mais plus d'adresse juste la route en face



3. POUR CHANGER D'HISTOIRE

demain c'est trop tard pour changer d'histoire

pouvoir serrer les poings et les faire sonner sur l'acajou
crier non à demain tout tout de suite ou bien rien du tout
pouvoir lâcher du lest
stopper court à tous mes rendez-vous
et tout en ignorant quels sont les accords des 400 coups

demain c'est trop tard pour changer d'histoire

souvenir d'un bus que j'attends qui vient à tous les coups
pour emmener salir les petits matins à tous les coups
petits matins crevants maudits au réveil à tous les coups
qui blanchissent mes nuits, blanchissent mes rêves
à tous les coups

demain c'est trop tard pour changer d'histoire

souvenir d'un chantier qui se met à gémir
tout à coup !
le braséro qui flambe m'empêche pas de frémir
tout à coup !
trop de petits matins ont le goût de ses cendres
tout à coup !
au souvenir du train que j'aurais pu prendre
après tout !

demain c'est trop tard pour changer d'histoire



4. QUITTE CETTE PLACE

2h du matin, nuit chagrin, un coin pour me tapir
2h du matin, la lumière s'éteint, ça y est elle va sortir !
je m'étais trompé, j'ai trop fantasmé,
j'ai bien fait de les suivre
mais qu'est-ce qu'elle attend pour sortir maintenant?
je n'aurais pas du venir...
3h du matin et j'ai froid aux mains sur le trottoir d'en face
j'ai mal à la tête à regarder cette fenêtre qui reste de glace
mais je les vois bien dans leur va-et-vient
qui me fait serrer les fesses
le concert de leurs mains qui gagne du terrain
et qui jamais ne cesse.

chasse ces angoisses, quitte ! cette place !

4h du matin et moi qui reste là sur le trottoir d'en face
je me gèle les couilles pendant qu'ils se chatouillent
tout ça c'est dégueulasse !
bien sûr j'ai mes torts trop souvent je plane
je suis souvent dehors
je cours après l'or pour qu'elle soit ma femme
et v'là qu'elle couche ailleurs!

5h du matin, c'est déjà demain, c'est bien sûr trop tard
gros soupir en vain, 0/20 pour mon dernier espoir
dégoutée de moi elle change de toit et s'offre un nullard
un sale musicien qui ne voit pas plus loin
que le bout d'un plumard

chasse ces angoisses, quitte ! cette place !

6h du matin remballe ton chagrin, les larmes ça sert à rien
pis c'est égoïste l'amour qui résiste
quand l'autre ne veut plus rien
t'a passé 20 ans à regarder demain
quand elle te tenait la main
a vouloir toujours plus, maintenant tu dégustes
ta raison vaut plus rien

chasse ces angoisses, quitte ! cette place !



5. LÉO SONG

un péteux dans une main et demain c'est noël
c'est une attaque à main armée, où est la caisse ?
donnez-moi les talbins eT surtout pas d'appel !
ne criez pas ou bien la gachette je la presse !
il a crié, alors j'ai tiré..

encore un trou noir dans ma romance
en forme de passoire
faut des rustines pour ma mémoire
et comme par les fenêtres borgnes
d'un hôtel de passe noir
je vois qu'il faut clamser
avant d'être complétement j'té
un cobaye pour les pays de Vinatier

aujourd'hui c'est demain, aujourd'hui c'est noël
drôle d'être assasin le jour de la grand messe
sur ton cou mon surin et nous 2 dans l'hôtel
laisse faire mes mains, laisse faire le temps presse !
elle a crié alors j'ai tué !..

encore un trou noir dans ma romance
en forme de passoire
faut des rustines pour ma mémoire
et comme par les fenêtres borgnes
d'un hôtel de passe noir
je vois qu'il faut clamser
avant d'être complétement j'té
j'aimerai revoir la mer, avant d'être aux enchères
avant de voir ma tête rouler par terre

le jour du lendemain un morceau de métal
et le doigt d'une main crispé sur la virgule
dans un excès soudain la balle qui l'accule
le jour du lendemain léo se fait la malle..

le jour du lendemain léo se fait la malle (x2)
le jour du lendemain... léo...
pas de bascule à charlots pour léo...



6. PERSONNE POUR QUELQU'UN

dans les os de la tête ça s'entête et ça bout
ça peut bien tuer net puisque ça pousse à bout
des tam-tams tonnent, mes neuronnes bastonnent
personne pour les calmer, juste mes mains, juste mes pieds

car dans les grands ensembles,
bien plus grands qu'ils ne semblent
à l'heure des réverbères quand les télés s'éclairent
essaie de chercher quelqu'un à qui tout dire
y'a que des chats que des chiens
jamais personne pour quelqu'un !
personne pour quelqu'un

le téléphone ne sonne jamais après 10 heures
par le juda j'espionne les retours d'ascenseur
haaaa.. des films de cul pour mon 4 heures
des filles de rue pour mon ardeur

ici pas de voodou pour faire sortir la bête
qui m'enserre le cou qui m'enterre la tête
j'essaie de chercher quelqu'un à qui le dire
y'a que des chats que des chiens
jamais personne pour quelqu'un !
personne pour quelqu'un

quelqu'un à regarder, quelqu'un à qui parler
même quelquonque, plutôt quelqu'une
même con comme la lune
je me fous des lacunes, je cherche.. quelqu'un !



7. MOIS DE MAI

des week-end à n'en plus finir,
des dimanches longs à mourrir sans soleil ni oseille
juste un trottoir pour les loisirs,
juste des disques et des désirs qu'on monnaie,
qu'on monnaie

il était toujours dans la mouise
préférait l'garage à l'église, à Prévert ou Baudelaire
il rêvait d'autos et d'amplis
de batteries et de rallyes les nuits dans son sommeil

et les uns se marient, les autre s'enfuient
mais pas lui, pas lui, chacun a sa vie
qui lui réussit mais pas lui, pas lui

c'était au mois de mai...mois de mai

il voulait plus de son garage
qui lui donnait plus que son âge ce jour là, sans soleil
il voulait juste que je l'emmène
homme à tout faire derrière la scène, du manège
du manège, du manège..

je n'avais pas de place, j'étais dans la poisse
en ce temps là, ce temps là
je promis un futur de meilleur augur
pour plus tard, oui eh! plus tard

c'était au mois de mai...mois de mai

rarement heureux, toujours malade,
toujours avec des filles trop fades, sans soleil, au réveil
se disait-il quand je passais
dans sa télé sans l'faire exprès
"quel fumier... quel fumier ! va ! quel bordel !

il a fallu, il a fallu , il a fallu, il a fallu
son accident pour que je m'en souvienne
je m'en souvienne
et là j'ai vu, j'ai vu,
que je pourrais l'aider maintenant, quelle déveine !
quelle déveine ! l'a jamais eu de la veine, non!
l'a jamais eu de la veine, l'a jamais eu de la veine
oh non! non ! non ! s'éteindre au mois de mai !



8. COMPTER

compter la minute, qu'il me reste à passer
avant la minute, où il faut se lever
compter les matinées, qu'il me reste à gâcher
avant le mois d'été, sur lequel il faut compter

compter, compter, compter, compter
encore compter, toujours compter
ompter, compter, compter, compter
encore compter, toujours compter

compter les arrêts de l'autobus à l'aller
compter les dossiers, inutiles à classer
compter les cafés, pour ne pas roupiller
compter les sourires, quand c'est l'heure de sortir

compter, compter, compter, compter
oh la la la la !
compter, compter, compter, compter

compter la la monnaie, pour une bouteille de lait
compter les détours, de l'autobus au retour

compter, compter, compter hé!
compter, compter, compter hé!

compter sur moi-même, imaginer que j'aime
compter les secondes, avant de s'excuser
du MON -- DE !



9. FATIGUÉ

1..2..3..4.4...
des journées qui mesurent 300 km
et des loisirs qui n'admettent ni dieux ni maîtres
et des routes trop longues pour un pays trop petit
qu'on laisse dans leurs virages un peu trop d'énergie
le goût de l'aventure pour oublier la fatigue
le camion ça c'est sûr féfrise les intrigues
dans le lot de cassettes y'a même du Montand
ça calme la tempête et l'on pense aux Parents

pas du tout, pas du tout
pas fatigué, pas du tout
pas du tout, pas du tout
pas fatigué, pas fatigué non !

toujours les mêmes hôtels à croire qu'on est chez nous
ici la poubelle et là le canigou
on rit, on dort et sonnerie c'est l'heure !
d'attendre trop l'heure, d'un plaisir trompeur
cette angoisse qui monte et tord les boyaux
gonfle les vessie et rend marteau
et les premiers accords pour incrédules ou fans
ou tout le monde est d'accord ou bien c'est la panne

pas du tout, pas du tout
pas fatigué, pas du tout
pas du tout, pas du tout
pas fatigué, pas fatigué non !

pour les gens qui pensent, on passe pour des sauvages
mais pour ceux qui dansent, on ouvre les cages
hééé! regardez! touchez! on est pas des mirages !
on se bat pour des rêves et souvent on enrage
dans un pays trop petit, sur des routes trop longues
sur des routes trop longues,
dans un pays vraiment petit
sur des routes trop longues,
dans un pays vraiment petit !



10. QUEL BEL AVENIR

dans les fifties, j'y suis né
y'avait des spoutnicks, et presley
j'étais foetus dans l'après guerre
un gone en plus en fin d'hiver
y'avait de la place, pas d'ennemis en face

Quel bel avenir, quel bel avenir..

dans les sixties, y'a eu Oswald
Alger qui squeeze, le général
la baie des cochons, et les yéyés
un mai plein d'action, un bel été!
j'entendais parler de liberté !

Quel bel avenir, quel bel avenir..

O seventies, je haies tes danses
tes fleurs en guise de prise de conscience
tu m'as trompé dans tes discours
tu me disais d'aimer, fallait que je cours
pour un futur au jour le jour !

Quel bel avenir, quel bel avenir..

le futur est en friche, tout le monde joue et triche
et les têtus deviennet riches
si l'espoir fait sourire, il peut encore faire vivre
mais y'a personne pour rugir, non ! personne

Quel bel avenir, quel bel avenir..



11. MÉFIE-TOI DES AVIONS

Howard Hughes le savait, quand personne s'en doutait
a trop vouloir voler, on perd la raison, pour les avions
tu regardes les hélices, et lentement tu glisses
et plus ça tourne n rond et plus tu deviens con
pour les avions !

méfie-toi, méfie-toi,
méfie-toi des avions !

dedans la tête ils volent, et ils forcent tes gonds
cocaïne et bourbon pour ne pas dire non
pour les avions !

méfie-toi, méfie-toi,
méfie-toi des avions !

tchip! tchip!, tu perds le contrôle de l'appareil
blam! blam! cassés les rivets de ta cervelle
alors tu sautes sans parachute, de 5 étages ou d'un avion
c'est toujours une chute Hopital ! hopital !
le décor: des carreaux blancs pour soigner
un dur dur coup au coeur
quand tout tombe, on ne se tend pas la main
quand tout tombe chacun a son assassin
et ding! dong! les heures passent et partent
tout comme l'argent et les femmes
la vie n'est qu'un psychodrame, drame!

méfie-toi, méfie-toi,
méfie-toi des avions !



12. LARGUEZ L'ÉTAU

je tenais à te dire,
le vélo dans ma tête prend la fuite
la suite, se passe, de jour dans un taxi
dans un embouteillage sans sursis
sur une grande avenue dans le bruit
entre les klaxons et les coups
j'ouvre la portière, je mets les bouts
et je m'en fous..
et encore un virage de pris
encore un futur compromis

larguez l'étau, larguez l'étau !..

tu sais, la raison du plus fort c'est la fuite
quand la suite, tend à faire regretter le passé
ça évite peut être de mourir
ça évite en tout cas les soupirs
hé ! hé et puis c'est court, quand c'est tout droit
c'est trop court, c'est trop gourt et ça devient lourd!
et encore un virage de pris
encore un futur compromis

larguez l'étau, larguez l'étau !..

ratée, manquée, ratée, manquée, ratée
ma route est terminée
et tout est terminé
tout sest terminé rideau baissé, je dois m'en aller
oh ! et oh ! larguez l'étau...
qué viva l'aventura, larguez les manies...
qué viva l'aventura, larguez l'apathie..

larguez l'étau, larguez l'étau !..

Lyrics geaddet von Keith_Michards - Bearbeite die Lyrics