Riff De Guerre : Un Siècle de Combat

Street Punk - Oi / France
(2010 - Mishima Records)
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Тексты песен

1. COMBAT DE TITAN

Partir en mission, loin de sa famille
Joindre le bataillon, armé d'un fusils
Tenue camouflage, dans les barbelés
Tous à l'abordage, prêt à riposter
Un navire échoué, Une bataille rangée
L'ennemi attaqué, parer, recharger

Paysage lugubre, de cataclysmes et d'horreurs
Souffrance la plus dure, dans le rythme et la peur
Une vision atroce, de massacres et de sang
Ca mitraille féroce, pas une minute de silence
Se jetant à terre, les cartouches en bandoulière
C'est pour l'adversaire, qu'on chauffe l'atmosphère

Rampant le terrain, dévoilant la face
Blessé comme un chien, luttant dans la vase
La peur de la mort, l'appel du sang
Dans le mirador, le garde est à cran
Éviter les balles, qui frappent telle la foudre
Dans les champs de mines, les odeurs de poudres

Dans la hiérarchie c'est la tyrannie
Un siècle de douleurs pour tout nos malheurs
Et sur le terrain qui ressemble à rien
Chaos programmé, pays dévastés (bis)

Combat de titan, pour des hommes braves
Sur le continent, on compte les cadavres
C'est dans le maquis, que vaut la bravoure
L'honneur du pays, le son des tambours
Le deuil militaire, pour des hommes fiers
La patrie sauvée, par ces volontaires

Paysage lugubre, de cataclysmes et d'horreurs
Souffrance la plus dure, dans le rythme et la peur
Une vision attroce, de massacres et de sang
Ca mitraille féroce, pas une minute de silence
Se jettant à terre, les cartouches en bandouillère
C'est pour l'adversaire, qu'on chauffe l'atmosphère

Dans la hierarchie c'est la tyrannie
Un siècle de douleurs pour tout nos malheurs
Et sur le terrain qui ressemble à rien
Chaos programmé, pays dévastés (bis)



2. AU BRUIT DES BOTTES

La dictature fait sa loi
Le pays répond au pas
Dans la rue, "marche militaire"
Et le peuple est en colère
Vaut mieux ne pas discuter
Éviter d'être fusillé
Vaut mieux être au plus nombreux
Pour paraître bien plus sérieux

Au bruit des bottes dans la rue
C'est le matin comme le soir
La même scène, le même raffut
La dictature à son histoire

Dans les usines surveillées
Dans les prisons surchargées
C'est les contrôles de routine
Et partout dans les grandes villes
Ce sont les mêmes procédés
Mieux vaut être bien isolé
Et pour tous les enfermés
La mutinerie programmée

Au bruit des bottes dans la rue
C'est le matin comme le soir
La même scène, le même raffut
La dictature à son histoire

Plus droit à une erreur
Faute d'en prendre à même le coeur
Les cités-dortoirs sont pleines
Et elles récoltent la haine
Sous un régime militaire
Qu'on espère seulement défaire
Échapper à ce calvaire
D'un système bien trop sévère



3. LA RÉVOLTE D'UNE GUERRE

On dit qu'elle est subite
Mais elle veut dire violente
Et on gravite l'orbite
En suivant un exemple
Un phénomène de foule
Ou une simple insouciance
On enfile une cagoule
Et on brave la violence

Quand je l'ai vu à terre
Effondré dans son sang
La folie meurtrière
Des sectes du présent
La révolte d'une guerre
Le meurtre est permanent
Tous ces gosses au cimetière
N'ayant pas eu le temps

Sous l'ordre militaire
Ou en bon citoyen
C'est pour une belle carrière
Ou tâter un terrain
On teste une nouvelle arme
Comme on s'offre un jouet
Et la belle prise en larmes
On regrette notre passé

Quand je l'ai vu à terre
Effondré dans son sang
La folie meurtrière
Des sectes du présent
La révolte d'une guerre
Le meurtre est permanent
Tous ces gosses au cimetière
N'ayant pas eu le temps

Devant un char d'assaut
Ou une bande rivale
On devient un héro
Ou une mort brutale
Un soldat, une légion
C'est la même sensation
Le même ressentiment
Qui nous prend au-dedans

Quand je l'ai vu à terre
Effondré dans son sang
La folie meutrière
Des sectes du présent
La révolte d'une guerre
Le meurtre est permanent
Tous ces gosses au cimetière
N'ayant pas eu le temps

C'est quand on est le seul
Qu'on se rend compte des choses
Comment le monde est veule
Et la planète morose
Spectacles pitoyables
Déserts apprivoisés
Où se cachent les coupables
Les victimes enterrées



4. SOUS LE RÈGNE D'ARGENT

Un monde parallèle, un monde souterrain
Une histoire nouvelle, un nouveau refrain
Qu'ce soit au Djebel ou chez les ricains
C'est les mêmes rebelles qui tiennent l'arme en main
Un rebelle afghan qui témoigne la force
Juste pour un refus d'une simple négoce
Rebelle dissident qui gagne l'isolement
Paris ou hanoï, la mort gagne son camps

Les rebelles traqués de tous les côtés
Les premiers suspects seront fusillés
Renégats cachés dans toutes les cités
Sous le règne d'argent, ils sont menaçés

Que ce soit la thune ou la religion
Un problème sectaire ou de sale pognon
La guerre est la même, ça devient rengaine
Un pas pour la peine, un pas pour la haine
elle nous va si bien, chez nous les humains
On charge les troupes et les armes en mains
On devient héro ou alors infecte
AK-47, faire face à l'abjecte

Les rebelles traqués de tous les côtés
Les premiers suspects seront fusillés
Renégats cachés dans toutes les cités
Sous le règne d'argent, ils sont menaçés

Homme contre homme et guerre à la guerre
On récite le psaume sur chemin de fer
Le coeur bombardé de battements de peur
Les affres isolées dans une grande stupeur
Regardes devant toi, le soleil est roi
C'est lui qui contrôle, c'est lui qu'on reçoit
Dans un siècle noir, ce n'est qu'un cauchemar
La vie une histoire, qu'on raconte un soir



5. LA MEUTE AUX ABOIS

C'est le climat tendu
Qu'on s'offre à la révolte
Pour notre empire perdu
Pour tous nos patriotes
C'est à perte de vue
Que s'étend la cohorte
D'un horizon ardu
On brave le coyote

Couvert de peaux de bêtes
En recensant nos pertes
La marche dans un amas
Criblée par le froid
Une vue des plus polaire
Les plaines que l'on conquiers
Ruminent au plus précis
Les terres de nos ennemis

C'est les crocs en avant
Qu'on passe pour des molosses
La violence dans le sang
On devient bien féroce
C'est en suivant le vent
Tel poussière du cosmos
Qu'on devient le géant
D'une guerre précoce

Couvert de peaux de bêtes
En recensant nos pertes
La marche dans un amas
Criblée par le froid
Une vue des plus polaire
Les plaines que l'on conquiers
Ruminent au plus précis
Les terres de nos ennemis

C'est en étant "néant"
Et à la chasse vorace
Qu'on devine le présent
Qu'on cultive notre race
C'est sous les feux ardents
Qu'on brûle notre carcasse
Nos illusions d'antan
Suintent de nos crasse



6. UN TEMPLE DE DÉBAUCHE

C'est chacun qui fait son temps
Et les vies, elles se relayent
C'est dans le souffle du vent
Par la pluie ou le soleil
Menant sa vie tristement
Pour gagner un peu d'oseille
Le pâle reflet de l'argent
Nous offre un peu de sommeil

S'offrant à tous excès
D'une vie bien trop triste
L'être insatisfait
S'afflige dans un registre
L'existence misérable
D'une vie trop sinistre
Le système pitoyable
Il nous rend pessimiste

Tous les jours sont identiques
Créant un temple de débauche
L'homme et son charme nostalgique
Ne sert qu'à vider ses poches
On voudrait bien un empire
Pour combler tous nos désirs
Mais on récolte que le pire
Sans le droit à un soupir

S'offrant à tous excès
D'une vie bien trop triste
L'être insatisfait
S'afflige dans un registre
L'existence misérable
D'une vie trop sinistre
Le système pitoyable
Il nous rend pessimiste

Tout le monde fait son cinéma
Bien le bonjour! Comment ça va?
Et on parle de notre vie
Comme on parle d'un paradis
Et qui connait le sujet
Le principal qui revient
Le travail est toujours là
Il empoisonne notre karma

On ne se voit même pas vieillir
Dans ces années qui défilent
Et comment va-t-on finir
La question reste stérile
Une jeunesse, future vieillesse
Rides se forment, puis on flétri
Et jusqu'à la dernière messe
On compte sur proches et amis

S'offrant à tous excès
D'une vie bien trop triste
L'être insatisfait
S'afflige dans un registre
L'existence misérable
D'une vie trop sinistre
Le système pitoyable
Il nous rend pessimiste

On boit sans moindre restreint
La cuvée du blason d'or
Et on espère plus en rien
En regardant le même décor
L'amertume en arrière-goût
Le dépit d'une vie trop sale
Un sentiment de dégoût
Pour un pauvre marginal



7. GRONDEMENT DE FRONDE

C'est à chaque époque que se jette la fronde
Comme une tempête éclaire jaillisse entre les ondes
Phénomène de foule et un monde qui s'écroule
Tumulte des décennies, décrite en poésie
Des discordes étouffées sous un siècle bafoué
La lutte puis la colère d'une fronde organisée

La voix des esprits
La force des faibles
Vois-tu notre ennemi
Empreinte des ténèbres
On entend un cri
Sous les astres funèbres
Où les êtres impies
Subissent leur calvaire

L'opposition, la rage qui grandit en chacun
Nous autres, vos semblables, nous ne recevrons rien
C'est à chaque unité, de devoir se débrouiller
Alors c'est ensemble de devoir nous révolter
Contre l'ordre instauré, le pouvoir établi
La guerre commencée, préparez vos conscrits

La voix des esprits
La force des faibles
Vois-tu notre ennemis
Empreinte des ténèbres
On entend un cris
Sous les astres funèbres
Où les êtres impies
Subissent leur calvaire

C'est d'un éclat funeste que s'offre la rupture
Des deux mondes opposés se déchirent les structures
On rêve de victoire et on prépare nos arcs
On souffre pour la gloire en préparant nos cartes
La mort est éphémère et est une courte phase
Glorifions nos pères au cas où on nous écraser



8. AU CŒUR DE LA BATAILLE

Un siècle de combats
Qui mène le grand débat
Entre les troupes alliées
Et les troupes ennemies
De luttes acharnées
Sans vraiment de répit
On s'offre à la bataille
Évitant les failles

Au cœur de la bataille
Comme celui des entrailles
C'est la guerre au-dedans
Elle rugie de son sang

C'est la chair déchirée
Et le cœur désarmé
Qu'on se lance dans l'arène
Pour suivre une grande peine
La gangrène a rongée
Dans des villages entiers
C'est à perte de vue
Qu'on compte les parvenus

Au coeur de la bataille
Comme celui des entrailles
C'est la guerre au-dedans
Elle rugie de son sang

On pense à nos amis
Aussi à notre famille
L'image de nos enfants
Nous fait prendre les devants
On charge comme jamais
On aurait pu charger
En surface de la terre
C'est un terrain de guerre



9. LE COU DU SPECTACLE

Des frissons parcours mon corps
Cette idée qui me rend fou
Mon humeur à ces remords
Toute une masse de dégoût
Cette obsession qui me hante
Une étrange ébullition
Et l'angoisse dans mon ventre
C'est le mal au plus profond

C'est derrière un rideau
Que la scène commence
Début des plus chaos
Le vide, la démence

Puis de lourds battements s'ébruitent
Au fur à mesure du temps
L'inquiétude s'est introduite
Et demeure à chaque instant
Le présent au plus navrant
On se découvre si sensible
En croyant être un géant
Mais on est une simple cible

C'est derrière un rideau
Que la scène commence
Début des plus chaos
Le vide, la démence

On y aurai jamais cru
Mais le voile s'écarte un jour
De ces noires pensées obstruent
S'offrent les plus tendres discours
Pas de honte mais sali
Par plus sale que soi-même
On s'était toujours promit
Aujourd'hui il reste la haine


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