Riff De Guerre : La Meute aux Abois

Street Punk - Oi / France
(2009 - Mishima Records)
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1. LA MEUTE AUX ABOIS

C'est le climat tendu
Qu'on s'offre à la révolte
Pour notre empire perdu
Pour tous nos patriotes
C'est à perte de vue
Que s'étend la cohorte
D'un horizon ardu
On brave le coyote

Couvert de peaux de bêtes
En recensant nos pertes
La marche dans un amas
Criblée par le froid
Une vue des plus polaire
Les plaines que l'on conquiers
Ruminent au plus précis
Les terres de nos ennemis

C'est les crocs en avant
Qu'on passe pour des molosses
La violence dans le sang
On devient bien féroce
C'est en suivant le vent
Tel poussière du cosmos
Qu'on devient le géant
D'une guerre précoce

Couvert de peaux de bêtes
En recensant nos pertes
La marche dans un amas
Criblée par le froid
Une vue des plus polaire
Les plaines que l'on conquiers
Ruminent au plus précis
Les terres de nos ennemis

C'est en étant "néant"
Et à la chasse vorace
Qu'on devine le présent
Qu'on cultive notre race
C'est sous les feux ardents
Qu'on brûle notre carcasse
Nos illusions d'antan
Suintent de nos crasses



2. UN TEMPLE DE DÉBAUCHE

C'est chacun qui fait son temps
Et les vies, elles se relayent
C'est dans le souffle du vent
Par la pluie ou le soleil
Menant sa vie tristement
Pour gagner un peu d'oseille
Le pâle reflet de l'argent
Nous offre un peu de sommeil

S'offrant à tous excès
D'une vie bien trop triste
L'être insatisfait
S'afflige dans un registre
L'existence misérable
D'une vie trop sinistre
Le système pitoyable
Il nous rend pessimiste

Tous les jours sont identiques
Créant un temple de débauche
L'homme et son charme nostalgique
Ne sert qu'à vider ses poches
On voudrait bien un empire
Pour combler tous nos désirs
Mais on récolte que le pire
Sans le droit à un soupir

S'offrant à tous excès
D'une vie bien trop triste
L'être insatisfait
S'afflige dans un registre
L'existence misérable
D'une vie trop sinistre
Le système pitoyable
Il nous rend pessimiste

Tout le monde fait son cinéma
Bien le bonjour! Comment ça va?
Et on parle de notre vie
Comme on parle d'un paradis
Et qui connait le sujet
Le principal qui revient
Le travail est toujours là
Il empoisonne notre karma

On ne se voit même pas vieillir
Dans ces années qui défilent
Et comment va-t-on finir
La question reste stérile
Une jeunesse, future vieillesse
Rides se forment, puis on flétri
Et jusqu'à la dernière messe
On compte sur proches et amis

S'offrant à tous excès
D'une vie bien trop triste
L'être insatisfait
S'afflige dans un registre
L'existence misérable
D'une vie trop sinistre
Le système pitoyable
Il nous rend pessimiste

On boit sans moindre restreint
La cuvée du blason d'or
Et on espère plus en rien
En regardant le même décor
L'amertume en arrière-goût
Le dépit d'une vie trop sale
Un sentiment de dégoût
Pour un pauvre marginal



3. LE JOUR DE GLOIRE

Une nouvelle page d'histoire
Qui se tourne aujourd'hui
Que de mal à y croire
Tant de jours, tant de nuits
Espérance, désespoir
Des années à tenir
Une parade illusoire
A souffrir le martyr

Chevalier d'un empire
Ça devenait utopique
Bâtir et conquérir
Demeures ésotériques
Détruire et reconstruire
Les valeurs archaïques
Retranscrire et reluire
Les fantasmes oniriques

Une nouvelle page d'histoire
Qui se tourne aujourd'hui
On grave les mémoires
Pour un temps infini
C'est pour un jour de gloire
Comme celui d'aujourd'hui
Que l'on crie la victoire
Sans prendre de raccourci

Chevalier d'un empire
Ça devenait utopique
Bâtir et conquérir
Demeures ésotériques
Détruire et reconstruire
Les valeurs archaïques
Retranscrire et reluire
Les fantasmes oniriques

Une nouvelle page d'histoire
Qui se tourne aujourd'hui
Pour tous ces hommes rares
Aussi pour les meurtris
On efface les cauchemars
On retrouve la vie
La quête de notre histoire
Dans l'œuvre d'un manuscrit



4. GRONDEMENT DE FRONDE

C'est à chaque époque que se jette la fronde
Comme une tempête éclaire jaillisse entre les ondes
Phénomène de foule et un monde qui s'écroule
Tumulte des décennies, décrite en poésie
Des discordes étouffées sous un siècle bafoué
La lutte puis la colère d'une fronde organisée

La voix des esprits
La force des faibles
Vois-tu notre ennemi
Empreinte des ténèbres
On entend un cri
Sous les astres funèbres
Où les êtres impies
Subissent leur calvaire

L'opposition, la rage qui grandit en chacun
Nous autres, vos semblables, nous ne recevrons rien
C'est à chaque unité, de devoir se débrouiller
Alors c'est ensemble de devoir nous révolter
Contre l'ordre instauré, le pouvoir établi
La guerre commencée, préparez vos conscrits

La voix des esprits
La force des faibles
Vois-tu notre ennemis
Empreinte des ténèbres
On entend un cris
Sous les astres funèbres
Où les êtres impies
Subissent leur calvaire

C'est d'un éclat funeste que s'offre la rupture
Des deux mondes opposés se déchirent les structures
On rêve de victoire et on prépare nos arcs
On souffre pour la gloire en préparant nos cartes
La mort est éphémère et est une courte phase
Glorifions nos pères au cas où on nous écrase

Le clou du spectacle

Des frissons parcours mon corps
Cette idée qui me rend fou
Mon humeur à ces remords
Toute une masse de dégoût
Cette obsession qui me hante
Une étrange ébullition
Et l'angoisse dans mon ventre
C'est le mal au plus profond

C'est derrière un rideau
Que la scène commence
Début des plus chaos
Le vide, la démence

Puis de lourds battements s'ébruitent
Au fur à mesure du temps
L'inquiétude s'est introduite
Et demeure à chaque instant
Le présent au plus navrant
On se découvre si sensible
En croyant être un géant
Mais on est une simple cible

C'est derrière un rideau
Que la scène commence
Début des plus chaos
Le vide, la démence

On y aurai jamais cru
Mais le voile s'écarte un jour
De ces noires pensées obstruent
S'offrent les plus tendres discours
Pas de honte mais sali
Par plus sale que soi-même
On s'était toujours promit
Aujourd'hui il reste la haine



5. AU CŒUR DE LA BATAILLE

Un siècle de combats
Qui mène le grand débat
Entre les troupes alliées
Et les troupes ennemies
De luttes acharnées
Sans vraiment de répit
On s'offre à la bataille
Évitant les failles

Au cœur de la bataille
Comme celui des entrailles
C'est la guerre au-dedans
Elle rugie de son sang

C'est la chair déchirée
Et le cœur désarmé
Qu'on se lance dans l'arène
Pour suivre une grande peine
La gangrène a rongée
Dans des villages entiers
C'est à perte de vue
Qu'on compte les parvenus

Au cœur de la bataille
Comme celui des entrailles
C'est la guerre au-dedans
Elle rugie de son sang

On pense à nos amis
Aussi à notre famille
L'image de nos enfants
Nous fait prendre les devants
On charge comme jamais
On aurait pu charger
En surface de la terre
C'est un terrain de guerre

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