Plume Latraverse : Livraison… par en Arrière

Folk Rock / Canada
(1981 - CBS Records)
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Las palabras

1. INTRO / AGORA

Pop! Un pet!
À l'agora on l'aimait pas la grosse verrat
La maudite grosse vache d'enfant-d'chienne
On l'aimait pas, où ça?, à l'agora, Qui ça?
Waaaaahhhhh


2. CHIEN FOU

À l'aréna on l'aimait pas la grosse verra
La maudite grosse vache d'enfant d'chienne
On l'aimait pas, où ça
À l'aréna, qui ça Haaaaaaaaaaaa

Tu mange du ginseng,
Tu pète le jet set
Ça’ aucun bon sens,
Ça t’shine d’ins lunettes

T’es jamais content,
Content de c’que t’as
R’niffle ailleurs tout l’temps
Où l'os s’rait plus gras

T’es un chien fou (T’es un chien fou)
T’es un chien fou qui cours partout
Pour bâtir le pire des empires
T’hésiterais pas à hésiter encore longtemps

Tu démolis tout
A’ec ton gros marteau
Tu t’pense ben au bout,
Ça flatte ton égo

T’arpentes le trottoir,
Tu pisse su’es poteaux
Marque ton territoire,
Pis tu t'sort les crocs

T’es un chien fou (T’es un chien fou)
T’es un chien fou qui cours partout
Pour bâtir le pire des empires
T’hésiterais pas à hésiter encore longtemps

Tu saute la clôture
Un peu trop souvent
Pis quand c’est trop dur,
Tu deviens méchant

Tu mords tes feeling,
Tu t’sniffes le péteux
Pour pas perdre le swing,
Cours après ta queue

Tu collectionnes l’or,
Collectionnes la peur
Collectionnes les corps,
Collectionnes les cœurs

Tu profites des autres,
T’es oppotuniste
Pis tu r’craches les côtes,
T’es un chien saucisse

T’es un chien fou (T’es un chien fou)
T’es un chien fou qui cours partout
Pour bâtir le pire des empires
T’hésiterais pas à hésiter encore longtemps

Tu blows comme un clown,
Sans maître, tu t’ennuies
Tu fais des ballounes
Dans ton paradis

Errer dans les ruelles,
Faire peur aux enfants
Fouiller d’ins poubelles
Au collier du vent

T’es un chien fou (T’es un chien fou)
T’es un chien fou qui cours partout
Pour bâtir le pire des empires
T’hésiterais pas à hésiter encore longtemps

Tu saute la clôture
Un peu trop souvent
Pis quand c’est trop dur,
Tu deviens méchant

Tu mords tes feeling,
Tu t’sniffes le péteux
Pour pas perdre le swing,
Cours après ta queue

Un jour tu tomberas
En bas de toi-même
Tu tomberas ben bas
En hurlant « je t’aîme! »

Pis tu souffriras
De ta propre haine
Pas d’bébé-rama,
T’as mauvaise halène

T’es un chien fou (T’es un chien fou)
T’es un chien fou qui cours partout
Pour bâtir le pire des empires
T’hésiterais pas à hésiter encore longtemps
Pour bâtir le pire des empires
T’hésiterais pas à hésiter encore longtemps
Pour bâtir le pire des empires
T’hésiterais pas à hési t'hésiterais pas à hési
T'hésiterais pas à hési t'hésiterais pas à hési
T'hésiterais pas à hési t'hésiterais pas à hési
T'hésiterais pas à hési t'hésiterais pas à hési
T'hésiterais pas à hési t'hésiterais pas à hési
T'hésiterais pas à hési t'hésiterais pas à hési
T'hésiterais pas à hési t'hésiterais pas à hési
T'hésiterais pas à hésiter encore longtemps


3. 2 CHIENS, 1 OS...

Deux chiens s'battaient pour le même os
L'un dit mardi c'est moé qui é boss
Mardi l'autre dit! on verra ben
Attends que j'te gruge mon hosti d'chien sale

Deux ti toutou pour in tit os
Two ti toutou pis one small os
V'là in gros boss qui r'vire le coin
Deux chiens un os et pis, pu rien

Viande à chien Woof! woof!!!


4. ÉLÉGIE

Rien n'est acquit, tout se promène
Par la bouche du temps qui fuit
Les mots s'égrainent
Et la vie mène, la vie

À quoi bon dire, sinon, peut-être
Les mots n'ont jamais d'appui
Le temps est maître,
Du jour, peut naître, la nuit

Jamais, toujours,
Au gré des jours
Deviennent de plus en plus lourds,
Et court

Le temps ravage,
Cœurs et visages
Espoirs, décors et images...

Des souvenirs, nulles promesses
C'est ce qui reste de l'oubli
Folles prouesses
D'une jeunesse finie

Et je me penche avec tendresse
Sur la vieillesse et sur l'esprit
Quant la sagesse
Devient la seule amie

Jamais, toujours, au gré des jours
Deviennent de plus en plus lourds et courts
La mort s'engage, au bout de l'âge
Pour venir tourner la page

Rien n'est acquit, tout s'imagine
Et c'est vraiment mieux ainsi
Quand s'illumine,
la vitrine de la vie

(Bonheur rêvé, vaut mieux que, rêve acquit)


5. Ô PETIT RESTAURANT DU COIN

Ah la belle vie de quartier
Le facteur, l'épicier, le vendeur de légumes,
L'garagiste, le pharmacien,
Le bulldog du voisin pis l'restaurant du coin.

Ô petit restaurant du coin
Avec tout les joyeux copains
On passaient not' temps en famille
Tout les p'tits gars pis les p'tites filles
En s'donnant la chair de poule
Les mains sur la machine à boules
Ô petit restaurant du coin
On s'sacraient pas mal du lend'main

On riaient du monde qui travaillait
On les trouvaient pas mal épais
On avaient juste à aller dans ruelle
Pis l'argent nous tombait du ciel
On volaient d'in épiceries
Où c'que nos chums étaient commis
Ô petit restaurant du coin
Maudite boisson qu'on était ben

On piquaient des caps de roues
On les changeaient en quat' trente sous
Y'en a qui volaient les sacoches
D'autres qui préféraient faire les poches
Des pauvres parents étonnés
De nous regarder aller niaiser
Ô petit restaurant du coin
Ben nous autre on manquaient de rien

Et pis un jour ça c'est gaté
Y'en a un qui s'est fait pincer
De voir qu'y'avait pu l'droit d'sortir
Les autres se sont mis à vieillir
C'est là qu'les troubles on commencés
Y'ont été obligés d'travailler
Ô petit restaurant du coin
Tenu par des vietnamiens

Être chef de gang ca donne pu rien
C'est ben pour dire c'que l'monde devient
Une chance qui a encore moé qui s'maintient

« Merci bien messieur Plume. »


6. LE MOINS BEAU MERLE

Y-a des moments où
J'veux pu rien savoir du rock'n'roll
J'trouve ça tannant et pis
J'trouve l'auditoire pas tell'ment drôle
J'aurais le goût d'entendre
Un p'tit air d'accordéon
Un coin d'ciel bleu à prendre,
Sous le couvert d'une chanson

Mais aussitôt, j'me fais r'piler d'ssus
Par le rock'n'roll
J'ouvre la radio, j'ai l'rock au cul
Jusque dans l'fond d'ma piaule

J'aurais le goût d'entendre que'qu'chose
D'un p'tit peu moins pesant
Que'qu'chose pour me détendre
Que'qu'chose qui respire normalement
Que'qu'chose d'autre que:
Que'qu'chose cmme
Une musique légerte
Un texte ben faite
Pis un p'tit que'qu'chose de vivant
Qui vient jouer avec le vent
Ça vous débloque...
D'une tonne de rock!
Un p'tit peu d'amour
Beaucoup d'humour
Une couple de bouteilles pis des verres
Qu'on boit pour oublier l'hiver
Les cœurs collés
Pour s'réchauffer... les pieds dans l'poële
Si vous êtes écœurés d'vous baigner dans vot'rock'n'roll
V'nez avec moé visiter l'fond d'ma belle poubelle de tôle
Pour entendre chanter
Le moins beau merle moqueur
La toune à écouter
Par les oreillettes du cœur


7. TANGO PITAL

C'est le tango des gros choux-fleurs de lysée
Celui qu'on a à fleur de peau litisée
C'est le tango des belles hôtesses ticules molles
Qui apprennent le tango à l'école lestérol
C'est le tango à l'horizon talement
Quand danse en jouant du talon. t'as l'onguent ?
Que je te frictionne de bas en haut régano
Avec la brosse de mon tango man go!

C'est le tango des petites mains
Qui sont ploguées d'ins vites de char
Qui font bye bye comme des pantins
Articulés par un ressort
Et c'est le tango des manchots
Qui n'ont pas d'mains pour dire: allô
Qui n'ont pas de mots pour dire : Alain
À l'institut -Albert-Prévost-su l'boul'vard Gouin, hein !

C'est le tango des obsédés mocratiques
Qui ont tout vu, tout lu, tout bu reaucratique
Même ceux dont la maman s'est dit versifiée
Qu'on est parfois bien mieux couché Roger !
C'est le tango de Carcassone nade Faulkner
Quand y s'en va dans les barbottes en rubber
Trinker avec les marginaux minérales
En se sentant plein comme un nez mental

C'est le tango des petites mains
Qui sont ploguées d'ins vites de char
Qui font bye bye comme des pantins
Articulés par un ressort
Et c'est le tango des manchots
Qui n'ont pas d'mains pour dire: allô
Qui n'ont pas de mots pour dire : Alain
À l'institut Albert-Prévost-su l'boul'vard Gouin, hein !

C'est le tango des grands niaiseux à la coque
Qu'on danse pour faire la chasse aux fous rures de phoque
Pendant les longues soirées, d'hiver de mescal
Ça nous ramène au bord de l'eau pital
Allô!!!


8. LE FEU D'LA RAMPE

Ça,c'tait un type qui avait vraiment tout pour être heureux
Son seul bad trip, c'est qu'y pouvait pas faire mieux
Plein d'argent pis pleins d'relations
Une maudite bonne réputation
Qu'est-ce que tu veux d'mieux...pour être heureux?

C'était toujours ben bourré d'monde autour de lui
Toujours pleins d'flashes pour couleurer son ennui
Les filles, les voyages, les bateaux
Qui flottent quand l'champagne coule à flots
Vraiment y avait... tout ce qu'il voulait

Sa présence suscitait partout l'admiration
L'ambulance partait à seule mention de son nom
C'est pour ça qu'moé, j'ai rien compris
Le lundi soir où j'ai appris
Qu'y s'était tirer l'feu d'la rampe
En plein dans tempe
Pax !


9. LA BALLADE DES CAISSES DE 24

Errer de taverne en taverne
À la recherche d'une bouée
Les yeux noyés dans l'fond des cennes
Comme des yeux de zombie marinés
Dériver d'bières vides en bières pleines
Dans le matin ensoleillé, se sentir gonfler la bédaine
Comme un montgol fière essoufflé pogné aux portes de l'Éden
Avec une maudite envie de pisser, sa peine !

Errer de taverne en taverne
Comme un chien perdu sans collier
De quarantaines en balivernes
Avec les épaves ballottées
Coulé dans la brume qui te cerne
Comme un vieux pirate attaché
À la patte d'une chaise de taverne
Avec la jambe de bois encré dans la vase des amour passés
Je meurs de soif auprès de Lafontaine

Errer de taverne en taverne
Incognito le cœur léger
Laissez flotter les idées ternes
Quel beau feeling de liberté
Crissez la job l'à, crissez la bonne femme, dehors ciboire,
T8out nu dans rue, vendu toute mon ménage pour boire
Là j'sors le soir, l'amour me hante, la nuit m'enchante
Chu libre comme l'air, j'prend une p'tite bière
J'Sors su'l trottoir, les oiseaux chantent

Errez de taverne en taverne avec les joyeux naufragés
Errez de taverne en taverne
Pour s'donner l'impression d'bouger.


10. DON QUICHIOTTE

Oyé! Oyé! Voyez trotter Sang-chaud-Pizza...
Et Donc-qui-Chiotte, en joual de bois...
À l'assaut des bécosses-à-vent...

D'après mes souv'nirs de jeunesse,
J'ai toujours eu un faible pour l'effort
La force qui émane des faiblesses
Explique très bien la faiblesse des forts

C'est pourquoi, dès ma tendre enfance,
Mon âme était férue d'un grand sens moral
J'astiquais mon intelligence
En fonction d'une mission transcendantale.

À l'école, assis au pupitre,
Je chevauchais déjà l'autorité
Derrière mon armure de pitre,
On devinait l'originalité

Les professeurs et leurs paroles
Semblaient pour moi comme de grands moulins à vent
Gesticulant, pleins de symboles,
Les bras en croix, cloués dans le firmament.

Je quittai donc l'école
Pour m'engager dans la croisade de la vie
Avec pour seul bagage, ma bolle,
Ma fougue et mon armure de pitrerie

Cherchant, comme un vrai mercenaire,
Une cause à débattre par tous les moyens
Rêvant même de tuer un père
Pour mieux défendre sa veuve et son orphelin.

Pendant nombre d'années,
Je m'occupai à ruer dans tous les brancards
Je luttai pour les macramés,
Les syndicats, la drogue, les métiers d'art

Les droits de l'homme, les droits d'la femme,
Les droits d'l'enfant, les prisonniers et les vieillards
Les droits des bums, des ouvriers,
Les droits civils, les droits d'la vie et d'la mort.

J'ai contesté, sans préjudice,
Au premier rang des manifestations
J'ai fait des concerts bénéfices,
J'ai fait signer bon nombre de pétitions

Les grèves, les guerres,les réunions,
La politique et l'exploitation des Indiens
J'écrivis même une chanson
Pour dénoncer la Guilde des musiciens.

Maintenant que je suis marié,
Qu'j'ai des enfants pis qu'les affaires vont ben
N'allez pas croire qu'j'me laisse aller
Pour tout autant pis que j'crois pu à rien

Que j'me prélasse, bon banlieusard,
Avec ma bière devant ma télévision
Que je suis dev'nu pantouflard
Comme une vieille ch'nille, enrobée dans son cocon.

À tout les soirs, en regardant l'Téléjournal,
Je milite dans les normes
J'prends une pancarte, j'grimpe su'l divan,
J'fais d'l'exercice pour me garder en forme.

On est jamais tout seul quand on est schysophrène!!!
On est jamais tout seul quand on est parano!!!


11. 4 ANS APRÈS...

Quand Elvis est mort ça m'a pogné d'ins rein
J'ai joué d'la flûte à bec jusqu'au lend'main matin
L'docteur est arrivé j'était à moitié mort
Y m'a réanimé à grand coup de pied dans l'corps

Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis
Y fallait ben qu'i meurre pour r'venir en vie oh oui!

Le lendemain matin, les journaux étaient pleins
De vieilles photos d'Elvis et pis de Gilles Pellerin
On parlait rien qu'de ça su'toués stations d'radio
Elvis, on va faire encore d'l'argent su ton dos

Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis
Y fallait ben qu'i meurre pour r'venir en vie oh oui!

Y ont montré des photos de toutes ses limousines
Pis des photos d'son père couché dans sa piscine
Pis des photos d'sa "gate" en fer forgé
Devant l'beau gros château où y étais enfermé

Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis
Y fallait ben qu'i meurre pour r'venir en vie oh oui!

La nouvelle s'est pitchée dans tout le monde entier
On déplorait la mort du grand Elvis Presley
Y-en a qui disait qi'il etait mort d'une overdose
J'avait comme le feeling d'avoir perdu que'qu'chose

Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis
Y fallait ben qu'i meurre pour r'venir en vie oh oui!

On en r'venait pas d'voir que le King était mort
On d'manda même l'avis du p'tit René Simard
On a pacté les avion ben pleins de monde qui braille
Pour aller à Memphis au show des funérailles

Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis
Y fallait ben qu'i meurre pour r'venir en vie oh oui!

Les jambes dégénérées pis la jeunesse en deuil
R'gardaient vieillir le rock autour de son cercueil
Les ch'veux dans un coup d'vent des belles années 50
Un coup d'vent qui r'ssemblait ben plus à un coup d'vente

Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis
Y fallait ben qu'i meurre pour r'venir en vie oh oui!

Des foulards, des t-shirts, des bas pis des chandails
Des brac'lets, des breloques pis des belles grosses médailles
Pis du papier d'toilette avec la face d'Elvis
Chez les vendeurs du temple de la ville de Memphis

Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis
Y fallait ben qu'i meurre pour r'venir en vie oh oui!

Le monde s'est garroché pour ach'ter ses records
On envoya des fleurs pour honorer son corps
Avis à tout les femmes, continuez donc d'rocker!
Vous courrez p't'être une chance de pas trop engraisser

Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis
Y fallait ben qu'i meurre pour r'venir en vie oh oui!

C'est là que Farago et pis le canal 10
Donnèrent naissance bientôt à plein d'concours d'Elvis
On vit un tas d'mongols avec des jump suits blancs
Se couvrir de paillettes pour avoir l'air brillant
N'ayez crainte! le ridicule ne tue pas ...oh yeah!

Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis
Y fallait ben qu'i meurre


12. QUAND LE RÊVE EST FINI

Quand le rêve est fini
Que tu te r'trouves tout seul dans ton lit
Que tu t'déplumes les ailes
Parachuté du 7ième ciel

Quand tu t'endors la veille
Avec une déesse dans ton sommeil
L'lendemain su'l bord du lit
Tu t'dis: que cé que j'fais icitte?

C'est à peu près comme ça qu'ça s'passe quand
La romance te ramasse une claque dans
Face d'la réalité, tu tombes de haut oh oh oh
Tes idylles pis tes idées s'en vont
T'es comme une île de désillusion
Quand ta béquille est morte, tu tournes en rond

Quand le rêve est fini
Que tu t'ramasses en bas de ton lit
Que la vie t'crie: Aweille!
Y s'rait p't'être temps que tu t'réveilles

Y faut ben se r'lever
Pour être capable d'aller se r'coucher
Et pis d'rêver encore
Sans se r'lever du mauvais bord

C'est à peu près comme ça qu'ça s'passe quand
La romance te ramasse une claque dans
Face d'la réalité, tu tombes de haut oh oh oh
Tes idylles pis tes idées s'en vont
T'es comme une île de désillusion
Quand ta béquille est morte, tu tournes en rond
Quand ta béquille est morte, tu tournes en rond
Quand ta béquille est morte…


13. LA MARCHE DES CENTENAIRES (ÉTERNEL ADOLESCENT)

(No lyrics available)


14. CHANSON NETTE

C’est une chansonnette pour les cerveaux croulants
Qui r’lèguent aux oubliettes leurs souvenirs d’enfant
Et dont l’intolérance les a vite dépourvu
De toute la transparance que leur enfance à eu

C’est une chansonnette à la mémoire de ceux
Ceux dont l’fond des lunettes en a perdu un peu
Et dont la complaisance pour la réalité
A perdue l’insouciance d’la spontanéïté.

C’est une chansonnette pour le petit bouffon
Qui habite les fillettes et les petits garcons
Le lutin qui nous quitte un de ces beaux matins
Mais qui nous réinvite dans l’âme de son jardin.

C’est une chansonnette pour qui a oublié
La magie d’être une mouette et la joie d’le crier
Lorsque la solitude ne s’asseoyait jamais
Que l’œil était moins rude pour tout c’qu’il l’entourrait.

C’est une chansonnette pour ce souv’nir un peu
Des folies qu’on a faite en s’foutant du Bon Dieu
De l’énergie grouillante qui nous poussait à faire
Toute sorte d’affaire brillante qui ont l’don d’jouer a’ec les nerfs

C’est une chansonnette pour retrouver les yeux
Du petit cœur qui guette les moments merveilleux
Et qui explose et danse au fil des émotions
Sans qu’un cerveau ne pense à faire ségrégation.


15. JEUX D'ADULTES

Aujouwd'hui y fait touwo beau
Je twavaille pas

Le blues sorti du gheto plein d'trous,
Ne tarde pas à s'couvrir de chaines,
De bagues et de bijoux

Esclave un jour, esclave toujours
T'arrive d'où c'que tu d'viens
(Aie! ti viens-tu d'Sorel Ton ti chien)

L'argent adoucit le cœur de l'indien
Tu T'souviens tu d'la piaule d'la rue Saint-Paul
Quand tu pognais les boules d'la grosse Carole,
Qui n'avait que quinze ans (Boulle d'ours)
À s'était fait avorté dans l'plus rude
Comme une fille saoûle qui rêve d'aller dans l'sud
Mé qui a jamais d'argent

La po, la po, la poésie fout l'camp
Des belles façades d'la belle musique
D'la mascarade d'la mode d'la clic
Famille de gens tout seul. Virgule

C'est Cendrillon pis sa citrouille
Avec Samson qui s'frotte les couilles
Pour se donner d'la gueule

Esclave un jour, esclave toujours
T'arrive d'où c'que tu d'viens
Notre mêre l'église

Pis quand t'es pas ben
T'es pas ben dans ton corps
T'es bête, t'es pas ben nulle part

Un peuple de locataire (qualité)
Peut pas être propriétaire
(On est pas des immigrés quand-même)
Je suis un pauvre garons d'étable
Qui est assis tu seul à sa table
(À travers les sportifs)
Envoymon hosti on va t'planter!!
On va t'peter la yeule en sang

Pis quand t'es pas ben
T'es pas ben dans ton corps
T'es bête, t'es pas ben nulle part bon

Pis ceux qui sont pas contents là
Betant-pis pour eux-autres
Qui s'en vont Hum!!!

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