Neophyte : Perspective Forcée

Punk-Rock / France
(2004 - Combat Rock)
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Lyrics


1. MAUVAIS TRAITEMENT

Je n'y peux rien, j'ai beau lutter
N'y accorde aucune importance
Remonte la température
Des cendres au fond des poumons...
Je n'y vois aucune fierté et ce, malgré les apparences
Tout paraît tellement pur
Bien que ça n'ait pas de gôut pour autant...

D'ici, ça semble un peu obscur
Mais je reste convaincu
D'avoir fait mon nécessaire
Pour que ça ait l'air sincère...

Méprises multiples, mes errances
Meritent-elles un si mauvais traitement ?
Mais dites-lui que je l'aime
Même si je dois m'en defendre
Et veiller jusqu'à l'aube
Sans pour autant en être certain
Tout en laissant aux autres
Le soin d'établir le lien...


2. FAC-SIMILE

Position foetale, ses poignets marqués par tant d'intensité
Instinctivement, je sais qu'il n'est pas ce qu'il prétend être...
Et ses paroles coulèrent à flot plus indigestes les unes des autres
Un hochement de tête, j'acquiesce tout en etant sûr du contraire...

Discerne/distingue et désormais ils savent
Qu'à ce jeu là tu excelles
Que toi aussi tu connais les règles
Que rien n'est dû au hasard
Que tout cele ne les mènera nulle part

Faux semblant, fac-similé
De la rouille se forme sur la cornée
Décharnés, amoindris
Les justes se vantent d'avoir compris
Un brouillard épais et vorace
Les traitres seront brulés sur place
Et leurs cris alimenteront
Bon nombre de conversations


3. A COEUR OUVERT

J'aurais souhaité en faire autant
Mais les maux viennent à manquer...
De la poussière et des ossements
Rien qui ne puisse t'interresser...
Ma peau brulée par endroit
Sans raison particulière
Mes empreintes sur le papier
Feront certainement l'affaire...

Le silence recouvre les murmures
Elégant et sans râture
Leur dédain a nourri son cancer
Les tirades se déclament à coeur ouvert

Les années l'ont rendu terne
Au delà de mes esperances
Toujours est-il que je l'aime
Toujours est-il que je mens
Et les plaies laisserent apparaitre
Une huile rougeâtre et amère
Qu'importe les termes employés
La relêve etant ce qu'elle est...


4. SUBTILITE / CONTREFACON

Phalène
Sur le palais
Ses germes
Disseminés
Déverse
Sang
Et salive
Vanesse
S'est enlaidi(e)

Se souvient-elle encore de son nom ?
Subtilité et contrefaçon
De la terre sous nos pieds
Je ne ressens ni remord ni regret
Se souvient-elle encore de son nom ?
Subtilité et contrefaçon
La pluie effacera nos traces
Je n'ai ni l'ambition ni l'angoisse


5. PERDU D'AVANCE

Oui, j'ai cherché à te joindre
Laissant mes os t'expliquer en vain
Les futiles raisons d'un tel engouement
Bien que tout etait déjà perdu d'avance...

Eteins la flamme et designons un coupable
Mets-y un terme et obtenons des réponses

Des murs lisses aux couleurs délavées
Une lumière vive, des mouvements saccadés
Entre nécessaire et dérisoire
Je ferais en sorte de ne pas rentrer trop tard...


6. NATURE MORTE

Rencontre fortuite, discours élogieux
De quoi remplir cette page
Il s'échappe et renonce
Pour ne pas en savoir d'avantage
Embarrassé, écorché vif
Afin que l'on puisse voir à travers
Il promène sa silhouette chétive
Le long des allées...

Veille, veille...
À ne pas trop en faire
Ta langue dévorée par le sel
Veille, veille...
Les amantes infidèles
Surtout ne te penche pas en arrière

Des stigmates, une nature morte
L'image m'est familière
Ils semblent connaître la méthode
Caractères héréditaires
Je m'excuse d'ors et déjà
D'avoir paru si indiscret
Je n'attends rien de votre part
Soyez-en rassuré...


7. RENAISSANCE

MI(e), graine, racle ta gorge
Les célestes cohortes
Confuses de ne pas avoir su faire

AS(th)ME, l'énigme perd de son charme
La sécheresse nous accable
Les morts se plaignent d'avoir trop souffert

*NEANT* Le règne touche à sa fin
Succinct mais rejouissant
Réccurentes sont les crises de conscience

[SANI(e), bruyantes lamentations
Mémoire courte, cheveux longs
Le jeune éphèbe tire sa révérence

TER], las de n'être qu'éloquence... "l'âge aidant et en cadence..."
Des blessures recouvrent nos paupières
Que renaisse ce qui nous dresse
Que renaissent ces larmes d'impuissance


8. INTERLUDE

Les cordes se cassent sous le poids des menaces
Un ange déchu s'y attèle sans relâche
Je ne m'en etais pas encore inquiété
Vas-y, décroche, c'est déjà terminé...

Mes pensées en vrac aux accents tragiques
Sourire complice aux vertus sédatives
Mon larynx subit les assauts du temps
Et n'à que faire de ces avertissements...


9. ANAGRAMME

De la lie dans ma vessie, ses cicatrices
Ma suffisance, mon arrogance...
De la lie dans ma vessie, rénine, naevi
De quoi supporter les souffrances...

La colère nous réussit
Même entre eux, les théatreux se livrent à de telles mises en scène
Rien d'important aujourd'hui
Juste un peu le regard vitreux et des douleurs dans l'aine
Des lettres tracées sur l'asphalte
Formant un délicieux anagramme... frivole mais salutaire
De la peinture sur la serrure
Je ne laisserai personne y entrer à moins d'y être obligé


10. DERNIER INSTANT

Tant pis/tant mieux pour lui...
"Abandonne-toi et savoure, en silence, le dernier instant" (...) me dit-elle en clignotant...
Bien plus douloureux que pénible
Ta liqueur se veut accessible
Mes ongles souillés par principe
Je ne m'en suis pas caché...

(...) Et les corps rejoignent la rive
Délestés de leur envie
Visages sereins et angéliques
Aux lêvres humides...

Le temps s'écoule...
Sur ses affaires, je perds mon sang et mes repères...
(...) Ma démarche hésitante, tu sais, ça n'a rien de très rejouissant...
J'ai gravé sur ton epaule un bien étrange caractère
J'ai eu tort d'avoir raison, il est trop tard de toute manière...


11. REQUIEM

Virucide, la lame pénètre son diaphragme
Le ciel se met à saigner, cygnes et roses carnées/fanées
Déicide, vacarme et colon abimé/visage tumefié
Requiem, biogénese, bille au fond des sels...

Sans repis/sans issue

Légère coupure, mise à nu
Des psaumes inefficaces
Cathartique, élèves émerites
Il se délectent de ma débacle
Cynique, excessif...
Le pacte fût rompu
Les nuits s'annoncerent glaciales
Onanisme... Un verset lymphatique
Et une envie insatiable...

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