Don't Explain

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14/20
Nom du groupe Robert Palmer
Nom de l'album Don't Explain
Type Album
Date de parution 1990
Style MusicalPop Rock
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Your Mother Should Have Told You
2. Light-Years
3. You Can't Get Enough of a Good Thing
4. Dreams to Remember
5. You're Amazing
6. Mess Around
7. Happiness
8. History
9. I'll Be Your Baby Tonight
10. Housework
11. Mercy Mercy Me/I Want You
12. Don't Explain
13. Aeroplane
14. People Will Say We're in Love
15. Not a Word
16. Top 40
17. You're So Desirable
18. You're My Thrill

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Robert Palmer


Chronique @ Rellum

23 Septembre 2025

Un album déstabilisant...

Mettons les choses au point tout de suite, je ne suis pas trop fan du sieur Palmer, j’hésiterais même à classer sa musique dans la section “pop-rock”, je trouve que la balance penche beaucoup trop du côté “Pop pure”. Néanmoins, force est de reconnaître que l’ami Robert nous offrait régulièrement de bons albums de musique, qu’elle soit Pop-Rock ou Pop, n’a pas tellement d’importance; la frontière entre les deux genres étant tellement ténue!

“Don’t Explain” paraît le 05/11/1990 et grimpera jusqu’à la 9 ème place des charts en U.K où il sera certifié “Gold” dès sa sortie. L’album, que je trouve pour ma part déstabilisant, comporte quelques reprises pour 18 titres au total; 6 singles seront extraits de ce dernier.

L’album se compose donc de 18 titres, mais, pour ma part, les six derniers (en fait à partir justement du titre éponyme) sont à proscrire des oreilles des rockeurs; c’est en effet un ramassis de mièvreries du style jazz /crooner / big band; peut-être super pour certains, mais assez fadasse (pour rester poli) pour la plupart des utilisateurs de “Spirit of Rock”.

Commençons donc par le premier titre “Your Mother Should Have Told You”, qui est un titre très enlevé où l’on retrouve des soli de guitare qui font rudement penser à Van Halen, la voix de Robert Palmer est assurée et bien portée par une musique assez hard/heavy. Il est de même pour les 4 titres suivants, qui sont du même acabit (Sauf le 4). J’ai un penchant tout à fait particulier pour “Light-Years”, 2 ème titre de l’opus dont le refrain reste facilement en tête avec une montée crescendo des stridences de guitare sur une rythmique impeccable. Le titre “You Can’t Get Enough of a Good Time” démarre lui sur les chapeaux de roue, introduit superbement par quelques notes marquantes de guitare. Le morceau en lui-même est un peu moins enlevé, mais les fulgurances de batterie et de guitare sont remarquables. “Dreams to Remember” est un titre au tempo lent, c’est une accalmie après la débauche de sons des trois premiers morceaux. Mais le déluge reprend avec “You’re Amazing”, qui voit le retour du son caractéristique des morceaux d’introduction avec un guitariste au mieux de sa forme et une section basse / batterie bien en place; c’est un titre agréable à écouter, et, pour ma part, le meilleur de cet album.

Ce 5 ème titre clôture la partie “heavy” de l’album; en effet; si vous passer l’un de ces titres en aveugle (Hormis “Dreams to Remember”), nonobstant la voix reconnaissable de Robert Palmer, vous allez penser que c’est du NWOBHM. C’est cet aspect du CD qui me paraît assez déstabilisant; Robert Palmer n’étant pas, à ma connaissance, un adapte de ce mouvement.

A partir du titre 6 (Mess Around), on retrouve du Palmer beaucoup plus classique, avec des chansons lorgnant, comme ses premiers albums, vers le reggae et la (bonne) pop.
La tendance se confirme avec le titre 7 “Happiness”, qui eut un succès mineur à sa sortie mais ne fut pas classé dans les charts U.K. Pourtant, ce titre est calqué sur les modèles qui ont fait les succès de Palmer; une bonne mélodie, facile à retenir et sautillante à souhait. Mais en 1990, l’heure de gloire de Robert est presque pasé, et, ce qui aurait pu devenir un tube dans les années 80, ne parvient pas à se hisser dans les charts..
Le titre 8 “History”, nous emmène dans les musiques du monde et aurait pu être interprété sans soucis par Johnny Clegg, tant les rythmes africains sont prédominants. Il en est de même pour le titre suivant “I’ll Be Your Baby Tonight”, cover de Bob Dylan (1967), pour laquelle Robert Palmer s’accoquine avec le groupe UB40 pour l’adapter en une version reggae assez réussie et jubilatoire qui trustera le haut des charts dans le monde anglophone (même n°1 en Nouvelle Zélande). Pour ma part, j’apprécie fort cette version “ensoleillée” du titre de Dylan.
“Housework”, le titre suivant, continue sur le même tempo reggae/musique africaine, qui est devenu un peu la marque de fabrique de Robert Palmer. C’est enjoué, dansant et jovial; mais pas trop rock!
J’en arrive alors au dernier titre plaisant de l’album, qui est aussi une reprise d’un titre ultra connu de Marvin Gaye (Mercy, Mercy Me (The Ecology)” (1971), couplé à “I Want You”, autre succès de Marvin Gaye (1976). Ce medley, sorti en single aura un beau succès au U.S.A (16 ème au Billboard et 9 ème en U.K.).

Après ce titre, si vous aimez le style langoureux des crooners-jazzeux, continuez la lecture du CD, dans le cas contraire, appuyez rapidement sur la touche “Stop”, plus rien d’intéressant n’est à signaler pour les “rockeux”.
C'est donc, comme je le disais, un album scindé en trois parties: la première assez heavy, la deuxième est du Palmer classique (Pop-Rock-Reggae) et la troisième tombe dans les marais fangeux de la variété langoureuse de bas étage. C'est cet aspect triparties qui, pour moi, justifie le qualificatif de déstabilisant.

Pour conclure, je dirai que cet album, s’il n’est pas un chef d’oeuvre, est malgré tout une agréable découverte (toujours sans compter les derniers titres) , même s’il n’est vraiment rock que sur 5 morceaux.

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