Mars Red Sky, originaire de Bordeaux, est un groupe assez unique dans le stoner, avec son psychédélisme sensible et à fleur de peau. Je connais peu leur musique, et ce sera donc une découverte, si ce n'est que je n'ai eu que de bons échos de leurs prestations scnéniques. La Valley les attend déjà.
Mars Red Sky
Le trio arrive sur scène presque sur la pointe des pieds, sous les applaudissements. Son stoner contemplatif et éthéré dans un brouillard de basses et de fuzz fait tournoyer ses riffs gras comme de lentes météorites à l'orbite chaotique, à l'image du superbe "Maps of Inferno", dont le cycle irrégulier crée des décalages qui le rendent encore plus hypnotique. Julien Pras, l'homme à la casquette , pose sur ses parties de guitare une voix frêle, presque dépassée par le grondement magmatique de la guitare et de la basse. La lourdeur des rythmiques et d'une basse qui me rappelle celle de feu Cliff Burton de Metallica, surtout quand il fait un solo barré de gliclées de wah wah sur "Collector".
Il y a un contraste entre la profonde mélancolie des compositions de Mars Red Sky, et les petites phrases lâchées par le bassiste Jimmy Kinast avec un sourire entre les morceaux : "Nous sommes les messagers de l'enfer, une pluie de météorites va s'abattre sur Clisson demain ", "On est contents de jouer enfin aux Vieilles Charrues".
Les ambiances sont tissées avec une douceur intense, dans les notes imprévisibles de guitare crunch ou claire de Julien, et cela n'empêche pas le groupe d'aplatir le chaland lorsqu'il s'intensifie brutalement.
On approche bientôt de la fin, et sur "The Final Round", Mathieu Gazeau cueille les endormis à la batterie en passant une brusque démultipliée pour un d-beat appuyé.
Avec un son qui à vite été très bon et rempli à souhait, Mars Red Sky a envoûté la Valley tout en douceur avec son stoner planant, … et écrasant.
Setlist :
-Collector
-The Light Beyond
-Maps of Inferno
-The Final Round
-Into the Mars Red Sound


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