Trotskids : La Complète...

Punk-Rock / France
(1997 - Combat Rock)
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Les paroles


Gueule d'enfer:

Je sens combien çà m'est impossible,
De vivre comme les autres gens,
Je suis vraiment indescriptible,
Bossu, difforme et repoussant,
Toujours on me montre du doigt,
J'ai beau essayer de me cacher,
Les enfants hurlent quand ils me voient,
J'aimerais tant les étrangler.

Laid, je suis laid
J'ai l'air d'une image de l'enfer

Ma mère est morte en me mettant au monde,
Je ne lui ai pas pardonné,
D'avoir conçu cette chose immonde,
Lui avoir permis d'exister,
Quasimodo, Elephant Man,
Ne m'arrivent pas aux chevilles,
Je ne peux pas approcher les femmes,
Je fais fuir les petites filles.

Refrain

J'ai bien essayé d'en finir,
En me balançant sous un train,
Mais j'en suis sorti encore pire,
Une sorte de déchet humain,
Les autres ne peuvent plus s'empêcher
De vomir en me regardant,
Si seulement j'inspirais la pitié,
Ce serait bien moins salissant.

Laid, je suis laid
J'ai l'air d'une image de l'enfer (x2)




Je Sens Mauvais:

Lorsque j'ai vu ma trombine dans la glace ce matin-là,
J'ai compris qu'il y avait quelque chose qui n'irait pas,
Une gueule de bois splendide et une solide envie de chier,
Mais j'étais déjà à la bourre pas le temps de m'éterniser.

Je sentais que çà allait venir et j'avais les mâchoires serrées,
Combien de temps pourrais-je tenir en gardant les 2 fesses soudées.

Les gens me regardaient en coin d'une façon bizarre,
Je devais avoir le teint pâle la démarche en canard,
Pas une tune sur moi impossible d'aller au troquet,
Dans cette rue infernale pas moyen de me libérer.

Je sentais que çà allait venir et j'avais les mâchoires serrées,
Impossible de me retenir et d'un seul coup j'ai tout largué.

Je sens mauvais, je sens mauvais (x4)

C'est désagréable de courir avec le cul collé,
J'avais tellement hâte d'en finir besoin de me changer,
Arrivé devant chez moi la fébrilité aidant,
Je cherchais dans mes poches la clef qu'était entre mes dents.

J'ai foncé dans les gogues avec une incroyable envie de chier,
Mais quel triste épilogue je n'ai même pas eu le temps de me baisser.




Nécrophile:

Plus que 2 coups de pelle pour enlever la terre,
Je lève le couvercle et puis mon cœur se serre,
Elle est tellement jolie, elle a juste 15 ans,
Tout tremblant de désir, j'ôte son linceul blanc,
Je frissonne à la vue de son ventre glacé,
Et tendrement j'embrasse son sourire figé,
Ses seins sont tellement durs et son cul si serré,
Je serai le dernier à le posséder.

R/Je baise les mortes c'est plus facile elles ne peuvent rien me refuser,
Je n'manque pourtant pas de sex-appeal mais j'ai trop la flemme de draguer.

Jamais je n'ai été aussi heureux qu'hier,
En la trouvant à moitié bouffée par les vers,
Elle était sûrement morte depuis un bon mois,
L'odeur insupportable me fit crier de joie,
Ce qui reste de ses jambes je l'ai écarté,
Et d'un seul coup de reins je l'ai pénétré,
La vermine grouillait sur mon sexe en érection,
Çà me chatouillait doucement et c'était bon.

R/Je baise les mortes c'est plus facile elles ne peuvent rien me refuser,
Je n'manque pourtant pas de sex-appeal mais j'ai trop la flemme de draguer.



Je ne veux pas être Bronzé:

Dès les premiers rayons de soleil on peut les voir,
Exhiber leur graisse boutonneuse du matin jusqu'au soir,
Ignobles tas de gélatine qui ruissellent et qui puent,
Et qui osent crier au scandale quand je leur montre mon cul.

R/ Aaah non, je hais la plage, l'été !
Je ne veux pas être bronzé.

Couchés les uns sur les autres comme des gros porcs tout luisants,
Les plages ressemblent à de gigantesques charniers gluants,
La couche dont ils sont enduits ne masque pas leur connerie,
Ils exposent leur viande écoeurante jusqu'à ce qu'ils soient cuits.

R/ Aaah non, je hais la plage, l'été !
Je ne veux pas être bronzé, non !

A quoi çà sert de se faire dorer la pilule,
Sur ces putains de tas de sable qui vous rentrent dans la raie du cul,
Non ! je veux rester de la couleur de la gueule à Oliv,
Ou des fesses de Félipé

R/ Aaah non, je hais la plage, l'été !
Je ne veux pas être bronzé.





Amantes Religieuses:

A l'abri dans votre couvent sombre, ignorées de la terre entière,
Pas d'ennui et dans les recoins d'ombre, elles sont étranges les prières,
Petites nonnes se frôlent et se caressent s'écartent sans la moindre pudeur,
Pauvres connes qui se foutent de la messe et baisent devant le Sacré-Cœur.

Vous serez damnées en enfer pour l'éternité,
Oui vous brûlerez dans les ténèbres pour l'éternité,
Seules ou à plusieurs le soir,
Vous vous tordez nues dans le noir
Mais Lui votre Dieu il entend,
Vos cris et vos gémissements.

Des cierges qui remplacent à merveille, le meilleur des godemichés,
De verge, de pénis ou de sperme, n'ont jamais entendu parler;
Crucifix planté entre les cuisses, et détourné de son usage,
Le voile gris est collé par le vice, qui ruisselle sur leurs visages.

Vous serez damnées en enfer pour l'éternité,
Oui vous brûlerez dans les ténèbres pour l'éternité,
Seules ou à plusieurs le soir,
Vous vous tordez nues dans le noir
Mais Lui votre Dieu il entend,
Vos cris et vos gémissements.

Décadentes vous offrez de l'Eglise un aspect pas très reluisant,
Folles amantes, mais vos langues s'épuisent et d'un homme vous rêvez souvent,
Les deux mains vont et viennent très vite en fouillant le sexe trempé,
Et vos seins frémissent devant la bite de Jésus statue crucifiée.

Vous serez damnées en enfer pour l'éternité,
Vous brûlerez dans les ténèbres pour l'éternité,
Seules ou à plusieurs le soir,
Vous vous tordez nues dans le noir
Mais Lui votre Dieu il entend,
Vos cris et vos gémissements.





Scato:

Tu te tartines le con de merde, y enfonces tes doigts,
Que tu portes ensuite à ta bouche en te tordant de joie,
Et tu me suces en prenant soin de bien étaler çà,
Et je t'emmanche dans le cul mon pieu plein de caca;

R/ Scato, scato, scato, tu pues
Scato, scato je veux ton cul
Scato, scato, scato, je chie
Scato, scato, sur toi tu jouis.

Le nez dans la cuvette tu gémis en te masturbant,
Tu dégustes du bout des lèvres le colombin flottant,
Agenouillé derrière toi mon sexe en pleine érection,
J'éjacule sans te pénétrer te barbouillant l'oignon.

Scato, scato, scato, tu pues
Scato, scato je veux ton cul
Scato, scato, scato, je chie
Scato, scato, sur toi tu jouis.

Essuies-toi grosse dégueulasse…

Scato, scato, scato, tu pues
Scato, scato je veux ton cul
Scato, scato, scato, je chie
Scato, scato, sur toi tu jouis.





Pas de voyous dans mon bar:



Lorsque nous sommes entrés dans le troquet,
Toutes les têtes se sont tournées vers nous,
On désirait juste boire un godet,
Mais le patron est devenu comme fou.

Et il a hurlé :
Pas de voyous dans mon bar,
On eut beau protester,
Tirez-vous sans faire d'histoire
Et n'y remettez plus les pieds…

Nous lui avons expliqué patiemment,
Que çà faisait 10 fois qu'on nous jetait,
Que s'il ne nous servait pas immédiatement,
On aurait du mal à retenir Félipé.

mais il a hurlé :
Pas de voyous dans mon bar,
On eut beau protester,
Tirez-vous sans faire d'histoire,
Et n'y remettez plus les pieds.

Break + solo

Et il a hurlé :
Pas de voyous dans mon bar,
On eut beau protester,
Tirez-vous sans faire d'histoire,
Et n'y remettez plus les pieds.





L'amour Anal:

Je t'ai décidé mais non sans mal,
A faire avec moi l'amour anal,
Tes inhibitions tes coups de flip,
Tu les as jetés en même temps que ton slip,
Maintenant à mon tour à moi de jouer,
Faut surtout pas que j'oublie de lubrifier,
Et tout doucement j'introduis mon pal,
Suprême volupté, l'amour anal.

R/Le nier serait mentir,
Dans le cul c'est le plus grand plaisir,
Ne me racontes pas d'histoire,
Tortilles-toi bien sur mon cigare.

Le vagin est fade et insipide,
Mais l'œilleton est lui bien plus torride,
Ici le sexe n'a aucune importance,
Le petit orifice te laisse toutes tes chances,
Mon gros thermomètre est droit et dur,
Paré à prendre ta température,
A voiles à vapeur c'est infernal,
Jouissance maximum, l'amour anal.

Le nier serait mentir,
Dans le cul c'est le plus grand plaisir,
Ne me racontes pas d'histoire,
Tortilles-toi bien sur mon cigare.

Petite à ce jeu tu es experte,
Beaucoup plus que Louise ou bien Roberte,
Finesse raffinement c'est la grande classe,
Quand je plonge au cœur de ton cloaque,
Une vague de plaisir qui me submerge,
De ton intestin j'arrose les berges,
Osez me contredire super génial,
L'extase au sommet, l'amour anal.

Le nier serait mentir,
Dans le cul c'est le plus grand plaisir,
Ne me racontes pas d'histoire,
Tortilles-toi bien sur mon cigare.




Furonculé:

Sans prévenir il est apparu,
Plus gros que la plus grosse des verrues,
Au beau milieu de ma figure,
J'aimerais qu'il soit déjà mûr.

R/Boule de pus sur mon nez,
Je suis furonculé. (x2)

Violet marron jaune à la fois,
Il est mon orgueil et ma joie,
Pour le masquer pas d'artifice,
Il trône sur mon appendice.

R/Boule de pus sur mon nez,
Je suis furonculé. (x2)

Et j'attends avec impatience
D'exploser cette protubérance,
Devant les filles je serai fier,
De faire gicler le liquide vert.

R/Boule de pus sur mon nez,
Je suis furonculé. (x2)





Fier à Bras:

Tu veux faire le fier-à-bras…

Un rocker, blouson noir, te colle une beigne et se marre,
Tu te lèves, hors de toi, une autre baffe tu te rassoies.
Tu te dis : la petitesse je vais lui apprendre en souplesse,
Tes quatre potes vont t'aider mais ils viennent de s'arracher.

R/ écrases-toi, fier à bras,
Oh fermes la.

Ce soir comme dans rêve sans drague elle te tend ses lèvres
Tu raques tous les grand-marniers qu'elle fait semblant d'avaler.
T'as craqué 40 sacs pour monter ta petite baraque,
Et au moment d'assurer t'es complètement incendié.

R/ écrases-toi, fier à bras
Oh fermes la.

Ecraseur, arriviste, t'es toujours en tête de liste,
L'air de vouloir éclater ton joli costard cintré,
Pour les autres pas d'espoir quand tu l'ouvres grand connard,
Ramènes un peu moins ta gueule tu te retrouveras pas tout seul.

R/ écrases-toi, fier à bras,
Casses toi.
Ecrases-toi, fier à bras
Oh fermes la.





M.S.T.:

Je suis un fana du plumard,
Mais je ne peux pas faire l'amour,
Sans me rendre compte un peu plus tard,
D'un petit incident de parcours.
Morbacks, chaude-pisse ou chancres mous,
Je n'ai pas pu les éviter,
Sournoises elles s'insinuent partout,
Les terrifiantes MST.

MST, MST
Je baise dans l'insécurité,
MST, MST
C'est l'angoisse de prendre son pied.

Mon sexe est un tube de mayonnaise,
Que je presse en serrant les dents,
Le toubib me dit très à l'aise,
Que çà arrive à des milliers de gens,
Toutes ces ignobles maladies,
Grouillant sous les rapports malsains,
Bouillons de culture dans mon lit,
La désinfection n'y change rien,

Refrain

L'insalubrité des vagins,
Ne me rebute en aucun cas,
Me soigner çà ne sert à rien,
J'y retourne avec plus de joie.
Leur immonde odeur me ravit,
Et je la hume avec délice,
Je sais que je finirai ma vie,
Mutilé par la syphilis.

Refrain







Le Soupeur:

Comme tout bon français chaque matin,
Il achète sa baguette de pain,
Mais sans intention de la tremper,
Dans le moindre bol de café.
Peinard il dépose ses mouillettes,
Dans les petits recoins des toilettes,
D'une gogue à l'autre il se traîne,
C'est le seigneur des vespasiennes.

R/ Il dévore, quel horreur ! le pain trempé dans l'urinoir,
Et bon Dieu, quelle saveur ! a ce délicat nectar !

L'émail blanc jauni par la pisse,
Tout un univers de délices,
Suceurs timides et angles obscurs,
Graffitis obscènes sur les murs.
Qui peut se douter, qui peut savoir ?
Qui pourrait même lui en vouloir,
Discrètement il laisse tomber
Ses petits morceaux de pain beurrés.

R/ Il dévore, quel horreur ! le pain trempé dans l'urinoir,
Et bon Dieu, quelle saveur ! a ce délicat nectar !

Peut-on blâmer cet honnête homme,
Qui ne fait de mal à personne,
Ou l'accuser de tous les crimes,
Parce qu'il se délecte d'urine,
Vous le matez en ricanant,
« Quel bel exemple pour nos enfants !»
Mais est-ce une bien pire perversion,
Que votre putain de télévision ? Oh non !

R/ Il dévore, quel horreur ! le pain trempé dans l'urinoir,
Et bon Dieu, quelle saveur ! a ce délicat nectar !






Gastronomie Française:

De toutes les formes et de toutes les couleurs,
Salés ou sucrés jamais sans saveur,
Fondants ou croquants de Dieu mais quel goût,
Les escargots du pif me rendront fou.

Unique chose dont tout le monde peut profiter,
On y a tous droit, personne n'est lésé,
Riches et pauvres, clodos et président
Ont toujours une petite crotte à se mettre sous la dent.

R/ Sans hésiter, je fourre mes doigts dans mon nez,
Comme un pétale, je cueille les fruits de mes fosses nasales (x2)

Un jour c'est sûr Paul Bocuse ou Troisgros,
Mettra dans le cassoulet, la Poule au pot,
Des crottes de nez gluantes et bien balèzes
Pour glorifier notre gastronomie française.

C'est vrai, sans hésiter, je fourre mes doigts dans mon nez,
Comme un pétale, je cueille les fruits de mes fosses nasales (x2)

C'est vrai, sans hésiter, je fourre mes doigts dans mon nez,
Comme un pétale, je cueille les fruits de mes fosses nasales (x2)

Sans hésiter…







Secoue Plus Fort:

Tu as dû sûrement comme moi te poser la question,
Ne le prends surtout pas mal c'est un truc à la con,
Tu viens de boire 18 bières sans trop forcer,
Et il te prend c'est normal l'envie de te soulager,
Alors tu fonces aux toilettes direction l'urinoir,
Tu pisses pendant 2 minutes c'est le super panard,
Tu es sûr de toi et tu sifflotes en remontant le zip,
Mais sais-tu que la dernière goutte est toujours pour le slip.

R/ Secoue plus fort il en reste encore (x2)

Les dames ont tout de suite compris qu'il était bien plus sage,
D'avoir en permanence un petit kleenex dans leur bagage,
Messieurs la nature injuste nous a constitués,
De telle sorte qu'il est inutile de nous essuyer.

R/ Secoue plus fort il en reste encore (x2)
Il en reste encore…

Cette chose ignoble dure depuis l'aube de l'humanité,
Et bien malin qui saurait dire quand çà va s'arrêter,
Au siècle de la conquête spatiale j'espère que ce poème,
Fera se pencher les chercheurs à fond sur le problème,
On a essayé tout tenté il n'y a rien à faire,
Plus qu'à retourner au bar boire une dizaine de bières,
Mais les glandes vont nous revenir avec les oreilles bleues,
Un homme qui termine dans son slip n'est pas un homme heureux.

R/ Secoue plus fort il en reste encore (x2)




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