La Ruda Salska : L'art De La Joie

Alternativ Rock / France
(1998 - Sony Music)
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Las palabras

1. LE BRUIT DU BANG

ABATTUS
sous le poids des balles au fond des tranchées, "tortues".. sous le poids des "cartables".. au front des "coudes écorchés"
Des éclats d'obus, des rafales des mères éplorées ..
du "lance pierre au lance flamme" ..tout peut vite basculer! "tu m'tues ..je te tue!.. même pas mal.. perdu, t'as triché!"..
Vaincus dans le raffut des chars, par le feu par le fût craché ..
Des fusils taillés dans des branches d'arbre, ou d'acier.. de l'enfance à l'enfer ..du "lance pierre au lance flamme"..
A quoi ressemblent ces combats qu'on ne voit que dans l'émoi transparent des écrans? Et quelle chance! non seulement d'être né au bon endroit !!
Mais quelle chance également d'être né au bon moment! ..
Celui qui tremble en attendant la fin.. celui qui feint que le destin l'étrangle"..
Finalement l'existence dépend du bruit du Bang!
L'innocence finalement, dépend du bruit du Bang! le bruit du BANG!

BANG!
Victimes du bruit du Bang !!
"La drôle de guerre" devient moins drôle quand elle n'est pas un jeu de môme..
Victimes du bruit du Bang
"La guerre des boutons" devient moins drôle quand ils libèrent "l'atome" Étendus dans les
gravats des bombes, priant qu'elles tombent à côté..
Sautant dans les flaques et riant de s'éclabousser! ??"Poilus" sans barbe, soldats de l'ombre, la voix a mué ..du "lance pierre au lance flamme".. tout peut vite basculer ..!Tirant, mimant le bruit du "Bang",
feignant d'être touché.. criblés, gémissant dans le sang, les cendres d'une vie arrachée.. au carnaval des "masques à gaz".. au bal des armées.. de l'enfance à l'enfer.. du "lance pierre au lance flamme"! ..
Combien d'enfants de France se sont éteints dans
leur "vingt ans" pour destin la potence..?..
Pour des cons, qui aujourd'hui votent "droit du sang".. pour des gens trop ravis d'être les rois des cons.. Le bruit du Bang! quand il est "balle à blanc" n'est pas le même quand il est "balle de plomb" ..
Finalement, l'existence dépend du bruit du Bang!
L'innocence finalement, dépend du bruit du Bang!
Le bruit du Bang! Bang!....



2. SELON

Qu'il est difficile..., si j'ai capté l'histoire, d'opter pour l'équilibre de ses idées car, le seul fait de vivre annihile cet espoir .... Si les imbéciles .. seuls ne changent pas d'avis, je revendique ma foi cette catégorie, il est des idées qui parlent et des voies ... impénétrables .. Selon les vents, selon les temps! .. l'opinion change et les anges et les démons changent de camp ... selon les gens ... Selon les temps, selon les vents! .... l'eau est claire ou bien trouble et le prêcheur ferre le péché .. au gré du temps l'eau a coulé sous les ponts selon les courants ... Selon ... les temps, le juge devient l'accusé sur le banc ... Selon ... les vents, l'accusé devient le juge en col blanc ... Selon ... les gens, la sanction se rend, selon la position, le rang ... ! Selon les vents, selon les temps! ... l'opinion change et les anges et les démons changent de camp ... selon les gens..
Selon les temps, selon les vents! ... on se rallie au plus grand et on salit le perdant...!
SELON les gens ... mais qui peut jurer n'être jamais ce qu'il niait avant? ...
Selon ... les temps, on oublie vite ce qu'on était d'antan ... Selon ... les vents, on se fait caméléon et mutant .. Selon ... les gens, on renie ou on n'renie pas son serment... mais, Selon ... les temps, l'évidence n'a plus aucun sens. Les vents ... l'infondé fait jurisprudence. Les temps ... du décès naît la reconnaissance... Les vents ... le donné devient la balance... Qu'il est difficile, si j'ai
capté l'histoire, d'opter pour l'équilibre de mes idées car, le seul fait de vivre annihile cet espoir ... Si les imbéciles ... seuls ne changent pas d'avis, ils changent leur vie, leur passé et leur mémoire devient adaptée au nouveau reflet ... de leur miroir...
Selon les vents, selon les temps ... l'opinion change et les anges et les démons changent de camp ... selon les gens ... Selon les temps, selon les vents! ... l'opprimant devient l'opprimé et inversement ... mais quel intérêt si c'n'est celui des gouvernants ...?
Selon ... les temps rien n'est changé, si ce n'est les courants ... Selon ... les courants rien n'est changé, si ce n'est les gens ...
Selon ... les gens rien n'est changé, s'enchaînent les mêmes perdants et fêlons.



3. QUE LE BON L'EMPORTE

Et que le bon l'emporte! il certes évident que l'enfonce là une porte ouverte depuis longtemps... S'il est vrai qu'on est con, c'est vrai que tout dépend du pourcentage qu'on a dans le sang.. il n'est pas question d'âge, d'éducation sûrement, mais "enterrons la
hache" avec ces sentiments qui font que bon rime avec lâche, qui tant que l'bon n'est pas payant. Comme dans un duel de cavaliers, au pied de mon for intérieur.. A coup de glaive, de bouclier, que l'bon l'emporte et soit vainqueur..!

GO ON! les jeux sont faits...
GO ON! les faits sont là....

Toi qui veux tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur.. J'entends par combat singulier... vaincre le pire pour le meilleur.. Et que le bon l'emporte! il est bien évident que tant et tant de films l'ont peint depuis longtemps, mêlant l'incorruptible à la lutte "dents pour dents".. le bon, la brute et le truand.. mais méfions nous des leurres.. le bon n'est pas toujours le policier.. mais
voleur!.. et se rendre compte qu'il y a "un pour et un contre"..rend moins con pour l'heure! Tel un duel de barillets, mené en mon for intérieur.. Putain! qui va tirer le premier?.. que le bon l'emporte et soit vainqueur..!

GO ON! les jeux sont faits...
GO ON! les faits sont la...

Toi qui veux tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur... J'entends par combat singulier... vaincre le pire pour le meilleur...
Ça semble évident que le bon l'emporte à la fin.. ça semble évident que le bon l'emporte de la sorte....

GO ON! les jeux sont faits...
GO ON! les faits son là ...

Tel un duel de barillets, mené en mon for intérieur.. Putain! qui va tirer le premier?.. que le bon dégaine et soit vainqueur..!

GO ON! les jeux sont faits..
GO ON!....



4. RIEN VENIR

Les années passent et je me traîne... je ne vois toujours rien venir.. dire qu'je m'en lasse, ce serait faire un pléonasme autant se dire que l'présent vaut qu'on s'y intéresse.. Se faire une place en vaut la peine.. mais encore faut-il la choisir!.. alors je m'accroche à mes rêves, a l'utopie de mes désirs.. au mieux ils vivent, au pire ils crèvent... Les années passent et elles ne
drainent.. non pas que de bons souvenirs mais autant que je m'en souvienne, à faire le compte les plaisirs restent en amont, amants des peines... des yeux se glacent, deviennent obscènes et odieux jusqu'à faire "rougir".. le feu qui passe dans mes veines.. "Mon Dieu! que va t - il devenir et l'enjeu en vaut il la peine?" Je ne vois toujours rien venir, je ne vois toujours rien venir et j'aimerais .. ô combien! pouvoir dire que je ne m'étais pas trompé... avant avant d'aller.. avant d'aller quérir les temps passés qu'on ne peut retenir, me nourrir de regrets... avant d'abandonner..

J'attends Le Dénouement...
Les années passent et elles sont belles... le présent vaut bien l'avenir! Le passé n'est qu'une poubelle propre a classer et à jaunir ce qu'on était.. je préfère "être".. Les années passent et c'est un fait. "prévenir vaut mieux que guérir" mais a choisir, je me permets de renchérir sur le sujet.. je voudrais vivre à en crever.. Je ne vois toujours rien venir, je ne vois toujours rien venir,
je ne veux toujours pas guérir et j'aimerais ...ô combien! te voir dire qu'il n'y a rien à soigner.. avant avant d'aller... avant d'aller
maudire ce vieux portier gardant ce "paradis" s'il veut pas m'faire entrer!!...avant avant d'aller... le pire est-il a venir ?



5. TANT D'ARGENT DANS LE MONDE

Connais-tu ce qui fait tourner les têtes, fait l'effet d'une bombe, tourner la planète, une hécatombe... ? Il ya tant d'argent dans ce monde, de gens dans le monde... qu'on n'sait pas qui fait loi et qui s'y fonde Il est acquis que l'on n'vit pas que d'espoir. Qu'on est mal!.. Quand on a faim..On a qu'un idéal y mettre fin.. Mais est-il indétrônable ce roi qui pend son vassal?.. Oh! tant
d'argent dans le monde, de gens dans le monde.. lui tournent autour et l'apathie l'inonde..Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde.. tournent les vautours a l'appétit qui gronde.. Connais-tu ce qui tait sauter les plombs de la masse?.. Le nombre des liasses fait qu'on y succombe...Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde qu'on n'est pas qui est l'âme et qui est l'ombre... Il est acquis qu'il en faut bien!.. Et c'est les faits qui parlent.. Quand on a rien on est même pas l'égal de ces " vauriens" qui de leur argent sale.. S'en lavent les mains et cavalent.. S'effondrent les cours, remontent les cours, chaque jour, chaque seconde, varie la bourse, la vie des comptes... Remontent les cours, s'effondrent les cours, chaque jour, chaque seconde, varie l'sourire de la "Joconde" Tout à son prix ! Tant de systèmes et tant de théories qui se veulent saines mais
oublient qu'il est acquis!...Que la faiblesse fait la force de celui qui met en pièce l'utopie... Oh! tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde qui lui tournent autour et l'apathie l'inonde.. Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde..
Tournent les vautours à l'appétit qui gronde... Il est acquis!.. Qu'il est pervers que deux tiers "crèvent la dalle" quand le troisième est à table... Tous aux abris! Quand s'déclanche la crise de foie tout dévale!.. des nuits blanches, aux "jeudis noirs"..Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde.. Tournent les vautours à l'appétit qui gronde...


6. DU RIFIFI CHEZ LES BRANQUES


Oui, en faite, je pense que,
enfin, comment dire ?
comment c'est ?
Un petit peu comme dans ces films des années 50
où vous savez, les bandits sont en noir et blanc, et s'imaginent invincibles, froids de sang et....et...

Il se voyait an grand truand légendaire forçant le respect à tous ces branques de , il soignait l'accroche comme son revolver, "veston trois boutons deux poches" et gominé capillaire... il se voyait tel, tel, tel Capone, en
contemporain, pas un tel untel mais tel qu'était Capone...Aux maintes hommes "de main" à sa pogne... Il s'inventait un pédigrée des moins clairs... Lui qui s'était juste fait toper à tirer en "loosdé" à Leclerc. Il se voyait comme le roi des gangsters, comme un clone d'Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de "première", comme un clone d'Al Capone, à trois francs trente... et c'est cher! Oh! Il se voyait comme... ces cadors, sourds à toutes les prières, sans remords, sans recours... au sang froid, hors-la-loi mais en pleine lumière et suicidaire était de nier sa gloire...Quand, dans les claques, il mattait la taulière.. dans la voix des c'est en clair: ... Il se voyait fier, parrain des gangsters... Quel camouflet! Ce n'était que le parrain des
mouflets de son beau-frère...! Il se voyait en tueur fou sanguinaire, qui coûte que coûte n'fait jamais machine arrière .. Il saignait partout les parties de poker, ceux qui posaient plus de deux paires.. Il les expédiait chez ... Il se voyait tel, tel, tel Capone en contemporain pas tel untel mais tel qu'était Capone... Dans le règne des flingues qui résonnent... Il rackettait même les plus hauts fonctionnaires, il les faisait tellement chanter, qu'ils croonaient... Et battaient Fred Astaire Il se voyait comme
le roi des gangsters, comme un clone d'Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de
, comme un roi sans couronne si ce n'est en implant dentaire... Oh! Lui n'était qu'homme... mythomane dans un
mitan de verre, pyromane.. jouant la flambe.. et sévère!.. quant aux femmes sans passer au travers, elles étaient loin d'être nymphomanes envers ce cave et pervers, lui se voyait mâle.. et levant des compagnes, qu'il arrosait de diamants et de champagne, il se voyait fier.. comme en affaires, parrain des gangsters.. Quel camouflet! Ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère...! Il trouva lourd le se dit Mais en ce jour, il a mordu la poussière, à son
premier coup face à la caissière, lui laissa une, deux, trois secondes... Elle a tiré la première!... Il s'écroula, dans son sang, sur le parterre, sans avoir le temps de faire parler son revolver, à jouer les cadors, ça mène au cimetière, ci gît...

..repose et dort feu le roi des gangsters.



7. L'AFFUT DU RAMDAM

Dans le vent, le relent des mots, s'amarrent au bar, tempêtent des bavards, des matelots "d'opérette" .. que Baudelaire le poète, non n'en prenne pas ombrage, il n'y a pas que ses vers qui invitent au voyage. Le rade est un estuaire quand les badauds vont débarquer en mal de bière [et de mer quand on est à quai]..besoin de partir où le vent nous emmène, de s'évanouir dans la marée humaine...! Sous les lames et sous les vagues à l'âme Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme, Sous les larmes et
sous les vagues à l'âme, Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme, Mais tous les bars... sont à la rue ce qu'est l'âme... Sont des phares... quand on est perdu ... la barre... Tous les phares... quand "a la rue" ...on s'égare... Sont des bars... et à l'affût du "ram-dam"! Garder les pieds sur Terre... c'est la mer à boire!... le tonnerre tonne tous les soirs..!!
Il y a dans la gouaille ce petit goût d'ail, et l'art des mots qui partent en bataille, tapent dans la faille, non pas détail... on se jette a la bâille... il ya la canaille qui braille et qui raille et l'art des mots... quand tombent les voiles, pas de gouvernail, non pas de détail... on s'jette à l'eau... !On s'noie, on dérive dans un flot. de paroles, on boit, on s'enivre. c'est Feydeau.. c'est Pagnol!... on se jette des pierres, on se réconcilie autour d'un dernier verre au détour de la nuit. Le rade est un théâtre, " prenez garde au raz de marée!", Il est un âtre, quand on a du mal à s'ancrer... Besoin de fuite mais le vent nous ramène.. "lendemain de cuite"... dans la marée humaine!...
Sous les lames et sous les vagues a l'âme .Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme Sous les lames et sous les vagues a l'âme .Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme, Mais tous les bars... quand on est perdu dans l'orage... Sont des phares... quand on est échoué sous la table... Tous les phares... quand on est perdu dans l'orage... Sont des bars... et à l'affût du "ram-dam"!... Perdez les pieds sur Terre, c'est amer a voir!... les sirènes sonnent tous les soirs...!! Il y a dans la gouaille ce petit goût d'ail, et l'art des mots qui partent en bataille, tapent dans la faille, non pas de détail... on se jette à la bâille... il y a la canaille qui braille et qui raille et l'art des mots... quand tombent les voiles, pas de gouvernail, non pas de détail... on s'jette à l'eau...



8. NUMERO 23

Les faubourgs de l'amour sont en réalité sans quartier, nets et courts et a couteaux tirés... sans discours... sourds... et à pas cadencés quand le compte à rebours est déjà commencé... Au fond des arrière-cours, il y a certes des fenêtres.. où la lumière du jour ne parait jamais
naître.. et puis cette tentation qui sort du fond de l'être... une porte, attention! L'oeil d'un judas qui guette... on frappe... Ça s'passe au premier étage... en bas... ça parle! ..Quartier "des cinquante otages"... numéro 23...
Quand l'huis baille, elles se donnent et "endorment" la monnaie, se débraillent, impressionnent dans des corps de "Manet", ces nymphes de palier dans l'escalier qui grince, comme ces lits au premier quand on y met les !... Sur des matelas jaunis se dressent les amours lasses, ainsi passent les nuits, ils s'enlacent, ils se laissent juste ce qu'il faut d'envie et puis les cris se tassent.. dans l'impasse de l'ennui qui les mère à la laisse... et frappe... Ça s'passe au premier étage... en bas... ça parle!..
Quartier "des cinquante otages"... numéro 23...



9. LE GAUCHE

Voici une fable obscène, pas la peine d'être "La Fontaine!". le thème en est "Cathy Mégère" qui voulait devenir mère et ainsi gagner la mairie, dans un "oui" solidaire et serrer la main d'un mari, .. elle est prête à tout faire...!

Elle trouva, non sans mal, un mâle qui la voulu, c'était un nain pâle aux mains sales, bien maigre dévolu... Un âne,
héritier de "Laval" et elle fût son élu.. Mariés, ils se mirent en campagne de l'enfant tant voulu...

Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelque existence
Ce ne serait que coïncidence..

Ils s'installaient en ménage, mais avant tout le faisant.. elle, aussi conne qu'un balai, lui le manipulant.. Sans traîne, pour préserver leurs gênes, ils firent c'qu'on fait quand on s'aime: "l'extrême.".. Mais narrer leurs ébats.. je n'en ai pas le droit.. alors le prends le gauche... Qui a dit "l'amour rend aveugle"? Je n'dis "qu'à moitié", borgne.. on devient, quand on lorgne sur la seule natalité, aussi oui un enfant est né, scellant l'union de leur flamme... prie! qu'il n'soit pas appelé du prénom de Marianne...

Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelque existence
Ce ne serait que coïncidence..

Dans toute fable est admise une morale même si prise en son sens littéral, elle est banale:... c'est un critère suffisant!... élémentaire, ce faisant!... pour être mère...
Cathy desserre les jambes...



10. L'ART DE LA JOIE

Des jours. des nuits et des envies, la vie toujours se définit d'infinis élixirs pour qui sait les saisir... "Des goûts", des cris et des endroits envers et contre tout... je crois, la joie devient un art.. Mais pour qui sait la voir"... Quand la saveur, la senteur des épices reste en suspend lentement promenée par le vent, effleure les passants les touristes, se mélangeant aux vapeurs de la vie
bouillonnante, tel l'encens, elle danse et tapisse l'odeur de pisse s'écoulant des trottoirs ruisselants.... au coeur de la rue qui se tisse par des élans, des histoires et des moeurs différents....Un volcan de vie sommeille.. Calme "Vésuve"... puis se réveille!....
Des jours de pluie.. et des émois s'écoulent sur les tuiles des toits, l'ondée devient rivière dans le rond des gouttières... des instants qui fuient débordants, redondants, libres et abondants... quand la joie est un art... à chacun son regard... Dans la clameur, quand l'heure est à l'anis, s'entendent les choeurs des buveurs, les serveurs s'affairant.. des joueurs s'attablant s'enhardissent louant de coeurs et de piques ou "d'hippique" à Longchamps, des draps se tendent aux fenêtres et métissent de leurs couleurs la pâleur
du bitume régissant.. l' écume de la rue qui se tisse par des élans, des histoires et des moeurs différents ... Un volcan de vie sommeille.... Calme "Vésuve"... puis se réveille! ...dans la moiteur, la douceur de la cuisse... telle l'essence de nos coeurs, la sueur se mêle aux sens, rieurs des enfants déguerpissent, sonnant aux portes emportant le temps de l'innocence, dans la lueur des
néons s'réfléchissent tant de passions.. dans le son d'un accordéon dense, qu'elle est cette rumeur qui persiste?... la rue se meurt, ses humeurs se polissent à présent.... Qui peut la mettre en cage et... soumettre la sauvage et ...qui peut dire qu'il la tient?.. on a beau répéter les mêmes procédés, elle s'échappe car... la joie ne s'enferme pas.. non la joie ne s'enferme pas.. non! la joie ne s'enferme pas, elle fait don puis s'en va, elle n'appartient qu'a qui la croit...
L'art de la joie .. et dans l'art de la joie.. le coeur.



11. L'ECOLE DES SOUS-SOLS

(Men! men! men) bienvenue dans l'arène..
Y a pas de "mise en scène"..
Ceux qui vont suer vous saluent!..
Ses arts ... (men! men! men!) .. sont sans retenue, sans haine..
Y a pas de "mise en scène!"
Tout au taquet chez les "maquisards"

Scénario de l'école qui mouille le maillot
Scénario de la scène qui tourne au "tord boyaux"
Scénario de l'école qui mouille le maillot
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais "Mayot"...

Au royaume des "slam" et "larsen" ... et que le feu prenne!
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de l'arène...

(Men! men! men!) la sueur telle est notre arme..
Y a pas de mise en scène!..
Nous l'étincelle, vous la dynamite!..
(Men! men! men) la sueur est l'oriflamme..
Y a pas de mise en scène!..
et belle est le "charge héroïque"

Scénario de l'école qui mouille le maillot
Scénario de la scène qui tourne au "tord boyaux"
Scénario de l'école qui mouille le maillot
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais "Mayot"...

... Au royaume des "slam" et "larsen"... et que le feu prenne!
Au noyau de l'âme de le scène, des jeux de la reine...

... Il y a tant pourtant de "mélodies en sous-sol",
l'air du temps n'entend-t-il pas quand le "la" sonne?...
Il y a tant pourtant de parodies qui "volent"
et qui sème le vent récolte la couronne..
"Allons enfants" nés de l'école des "sous-sols",
rendons la monnaie dans l'envie qui nous porte
Au royaume des "slam" et "larsen", c'est toujours le même scénario
Au noyau de l'âme de la scène, c'est toujours le même scénario...
Y a pas de mise en scène...



12. ANATHEME

Quand le ciel devient la loi
Qu'il devient la guerre
Je deviens tel le Gaulois
Qui le craignait naguère
Et paix n'est-il pas mot de foi ?
Pourtant la voie contraire
A primé tant de fois
Et s'il émane
Des cieux mille visions
S'il est vrai que la manne
Tend au bon se noie la vocation
Et les démons reparlent
Quand l'ambition reprend le pas

Quand il n'y a que le choix des larmes
Que le choix des maux pour proclamer les cieux
Moi profane
Je n'entends que l'écho du feu qui combat l'feu
Le drame
C'est qu'il faut de l'eau !
Au nom de Dieu ! L'adieu aux armes
N'est pas encore pour bientôt

Quand le ciel devient les croisades et les bannières
Quand pêle-mêle, les batailles d'aujourd'hui et d'hier
Emaillent la croyance et le fer
Que sera la pénitence ? Car il est là l'enfer
Et s'il émane
Des cieux mille visions
Qui peut dire si les mânes
Planent ou non ? Chacun sa conviction
Mais il y a bien mystère
Quand les canons vont-ils se taire ?

Quand il n'y a que le choix des larme
Que le choix des maux pour proclamer les cieux
Moi profane
Je n'entends que l'écho du feu
Qui combat l'feu
Le drame c'est qu'il faut de l'eau !
Au nom de Dieu ! L'adieu aux armes
N'est pas encore pour bientôt

De tous temps se tend la corde
Soit intègre ou la mort !
Est-ce bien là le destin en somme ?
Pourtant tombent les hommes
On le constate encore !
La "Saint-Barth" a tant de décors

Quand le ciel est la loi
Qu'il est caution du fer
Des légions et des missionnaires
Je suis tel le Gaulois
Qui le craignait naguère
Lorsque la foi
Devient la guerre

Le ciel est bleu
Le reste n'est pas un lieu funeste
Le ciel est bleu
Qu'il reste loin des enjeux funestes
Loin des anges funestes
Funestes



13. BARTON KILLER

Il connaît soirées aux signes avant-coureurs, il sait s'y préparer, cet homme se nomme Barton KILLER, laissez moi vous
conter ses aventures de coeur... et y en a pas qu'une au compteur!...le coeur a des raisons.. mais Barton les ignore!.., il s'empare du dicton et bat des records, il est rare qu'à l'hameçon rien ne morde, Rive gauche, rive droite ! Barton garde-moi!.."
Oh! mets la gomme et dépasse toi" supplient ces dames...Une gauche! une droite!, Barton barre toi!.." Oh! mets la gomme et efface toi" supplient les "man" ... Les aventures de coeur de Barton Killer ne font pas dans la romance... Les aventures de coeur de Barton vont aux p'tits bonheurs "d'urgence".... ll ne croit qu'au culot, faut-il parler de lot?.. quand il fait choix de celle qu' il
parle de mener à l'autel, puis stratagème! il aime à jouer sur les mots.. elle paye la nuit.. lui s'fait la belle!... qu'importe le flacon... il les saoule en promesses!... l'alcool coule à foison comme le "rimmel".. elles n'ont pas besoin d'oignon, s'il les délaisse.... Rive gauche, rive droite! Barton garde moi!.."Oh! mets la gomme et dépasse toi" supplient ces dames, une gauche! une droite!
Barton barre toi!.." Oh! mets la gomme et efface toi" supplient les "man" Les aventures de coeur de Barton Killer l'ont mené à l'abstinence... Les aventures de coeur de Barton Killer l'ont grillé sans indulgence... SERIAL LOVER..

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